Les suspects arrêtés par la police israélienne dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement et le meurtre d'un jeune Palestinien de Jerusalem-Est sont des "juifs extrémistes", a indiqué dimanche 6 juillet une source officielle israélienne.
"Les gens arrêtés en lien avec cette affaire appartiennent apparemment à un groupe extrémiste juif", a déclaré à l'AFP un responsable israélien sous couvert de l'anonymat.
Selon le quotidien Haaretz, six personnes ont été appréhendées dans le cadre de cette affaire soumise à la censure médiatique.
Aucune autre information n'a été divulguée, l'enquête étant soumise à la censure médiatique, mais la police a laissé entendre dimanche, pour la première fois, que ce crime pourrait avoir des motifs politiques.
Mohammad Abou Khdeir, 16 ans, avait été enlevé dans la nuit de mardi à mercredi dans le quartier de Chouafat, à Jérusalem-Est occupée et annexée. Son cadavre - entièrement brûlé selon l'avocat de la famille - a été retrouvé quelques heures plus tard près d'une forêt dans la partie ouest de la ville.
Des responsables et des médias palestiniens ont accusé des juifs extrémistes de l'avoir enlevé et tué en représailles au meurtre de trois étudiants israéliens dans le sud de la Cisjordanie, attribué par Israël au mouvement islamiste Hamas.
"Pourquoi ça leur a pris quatre jours ? Nous leur avons donné les photos et les vidéos (de surveillance NDLR), pourquoi ont-ils attendu?", s'est insurgé dimanche le père de Mohammad Abou Khdeir, selon des propos rapportés par le site d'information Walla.
Selon les rapports préliminaires d'autopsie palestiniens, cités par l'agence palestinienne Maan, il y avait de la fumée dans les poumons du jeune Palestinien, ce qui signifie qu'il était encore en vie quand son corps a été brûlé.
Le garçon a également été blessé à la tête, mais ce n'est pas la cause de la mort, a précisé le procureur général Mohammad Al-Ouweiwi. "Les brûlures qui couvraient 90% du corps et leurs complications sont la cause directe de son décès".
Sous l'appellation du "Prix à payer", des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême-droite se livrent depuis des années à une campagne d'agressions et de vandalisme contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, ou même l'armée israélienne.
"Les gens arrêtés en lien avec cette affaire appartiennent apparemment à un groupe extrémiste juif", a déclaré à l'AFP un responsable israélien sous couvert de l'anonymat.
Selon le quotidien Haaretz, six personnes ont été appréhendées dans le cadre de cette affaire soumise à la censure médiatique.
Aucune autre information n'a été divulguée, l'enquête étant soumise à la censure médiatique, mais la police a laissé entendre dimanche, pour la première fois, que ce crime pourrait avoir des motifs politiques.
"En ce qui concerne le meurtre de l'adolescent de Chouafat, la piste privilégiée dans l'enquête est celle d'un crime à motif nationaliste", a déclaré à l'AFP Louba Samri, porte-parole de la police.
Mohammad Abou Khdeir, 16 ans, avait été enlevé dans la nuit de mardi à mercredi dans le quartier de Chouafat, à Jérusalem-Est occupée et annexée. Son cadavre - entièrement brûlé selon l'avocat de la famille - a été retrouvé quelques heures plus tard près d'une forêt dans la partie ouest de la ville.
Des responsables et des médias palestiniens ont accusé des juifs extrémistes de l'avoir enlevé et tué en représailles au meurtre de trois étudiants israéliens dans le sud de la Cisjordanie, attribué par Israël au mouvement islamiste Hamas.
"Pourquoi ça leur a pris quatre jours ? Nous leur avons donné les photos et les vidéos (de surveillance NDLR), pourquoi ont-ils attendu?", s'est insurgé dimanche le père de Mohammad Abou Khdeir, selon des propos rapportés par le site d'information Walla.
Selon les rapports préliminaires d'autopsie palestiniens, cités par l'agence palestinienne Maan, il y avait de la fumée dans les poumons du jeune Palestinien, ce qui signifie qu'il était encore en vie quand son corps a été brûlé.
Le garçon a également été blessé à la tête, mais ce n'est pas la cause de la mort, a précisé le procureur général Mohammad Al-Ouweiwi. "Les brûlures qui couvraient 90% du corps et leurs complications sont la cause directe de son décès".
"C'est la première fois que j'entends parler d'une telle manière de tuer, le garçon ayant été brûlé de l'intérieur et de l'extérieur, car il a probablement été forcé à boire du carburant", a déclaré le ministre palestinien chargé de Jérusalem, Adnane al-Husseini, en accusant des colons israéliens.
Sous l'appellation du "Prix à payer", des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême-droite se livrent depuis des années à une campagne d'agressions et de vandalisme contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, ou même l'armée israélienne.
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