JUSTICE - Nicolas Sarkozy a été placé mardi 1er juillet en garde à vue à l'office anti-corruption de la police judiciaire où il doit être entendu dans un dossier de trafic d'influence présumé. Une mesure inédite pour un ancien chef de l'Etat.
Les enquêteurs de l'(Oclciff vont pouvoir entendre Nicolas Sarkozy pendant une durée pouvant aller jusqu'à 24 heures, éventuellement renouvelable une fois.
Une voiture noire aux vitres teintées, transportant l'ancien chef de l'Etat, était arrivée peu avant 08h au siège de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Nanterre. L'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, y est placé en garde à vue depuis lundi, tout comme deux hauts magistrats du parquet général de la Cour de cassation.
L'office anti-corruption cherche à établir si l'ancien chef de l'Etat, avec l'appui de Me Herzog, son avocat, a cherché à obtenir des informations auprès d'un haut magistrat sur une enquête le concernant en échange de la promesse d'un poste de prestige. La Cour de cassation devait se prononcer sur la saisie des agendas présidentiels de Nicolas Sarkozy, à laquelle ce dernier s'opposait. Ces agendas étaient susceptibles d'intéresser les juges enquêtant sur d'autres dossiers, notamment l'affaire de l'arbitrage Tapie.
Dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 26 février par le parquet national financier, les enquêteurs veulent aussi savoir si Nicolas Sarkozy a été illicitement informé de son placement sur écoute.
Les enquêteurs de l'(Oclciff vont pouvoir entendre Nicolas Sarkozy pendant une durée pouvant aller jusqu'à 24 heures, éventuellement renouvelable une fois.
Une voiture noire aux vitres teintées, transportant l'ancien chef de l'Etat, était arrivée peu avant 08h au siège de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Nanterre. L'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, y est placé en garde à vue depuis lundi, tout comme deux hauts magistrats du parquet général de la Cour de cassation.
L'office anti-corruption cherche à établir si l'ancien chef de l'Etat, avec l'appui de Me Herzog, son avocat, a cherché à obtenir des informations auprès d'un haut magistrat sur une enquête le concernant en échange de la promesse d'un poste de prestige. La Cour de cassation devait se prononcer sur la saisie des agendas présidentiels de Nicolas Sarkozy, à laquelle ce dernier s'opposait. Ces agendas étaient susceptibles d'intéresser les juges enquêtant sur d'autres dossiers, notamment l'affaire de l'arbitrage Tapie.
Dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 26 février par le parquet national financier, les enquêteurs veulent aussi savoir si Nicolas Sarkozy a été illicitement informé de son placement sur écoute.
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