Un tribunal égyptien a condamné lundi 23 juin à des peines de sept à dix ans de prison trois journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazeera, accusés de soutenir les Frères musulmans du président destitué Mohamed Morsi, cibles d'une implacable et sanglante répression.
L'Egypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy, chef du bureau d'Al-Jazeera avant que la chaîne ne soit interdite en Egypte, et son confrère australien Peter Greste ont été condamnés à sept ans de prison, tandis que l'Egyptien Baher Mohamed a écopé de la même peine assortie d'une seconde, de trois ans, portant à 10 le nombre d'années qu'il devra passer en prison. Tous trois étaient détenus depuis près de 160 jours.
Dans cette affaire, qui a provoqué un tollé international, 11 autres accusés jugés par contumace -dont trois journalistes étrangers, deux Britanniques et une Néerlandaise-ont été condamnés à 10 ans de prison.
Parmi les neuf accusés détenus, outre les trois journalistes, quatre ont été condamnés à sept ans de prison et deux acquittés.
Au total, 16 Egyptiens étaient accusés d'appartenance à une "organisation terroriste" -les Frères musulmans- et d'avoir cherché à "nuire à l'image de l'Egypte" et quatre étrangers d'avoir diffusé "de fausses nouvelles" en vue de soutenir la confrérie.
Ce verdict intervient sur fond de sanglante répression des pro-Morsi et deux semaines après l'élection à la présidence d'Abdel Fattah al-Sissi, avec 96,9% des suffrages. Ce maréchal à la retraite dirigeait déjà de facto le pays depuis qu'il a destitué et fait arrêter M. Morsi le 3 juillet 2013 M. Morsi.
Depuis, soldats et policiers ont tué plus de 1.400 manifestants pro-Morsi, arrêté plus de 15.000 personnes, dont des centaines ont été condamnées à mort ou à la prison à perpétuité dans des procès expéditifs.
Alors qu'ils couvraient ces événements, MM. Greste et Fahmy avaient été arrêtés le 29 décembre dans une chambre d'hôtel du Caire transformée en bureau après une descente de police dans les locaux d'Al-Jazeera.
Les journalistes travaillaient sans l'accréditation obligatoire pour tous les médias.
Les accusés ont régulièrement dénoncé un procès "inique" et "politique" et des preuves "totalement fabriquées". Ils sont soutenus dans le monde entier et plusieurs médias ont lancé une campagne proclamant que "le journalisme n'est pas un crime".
L'Egypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy, chef du bureau d'Al-Jazeera avant que la chaîne ne soit interdite en Egypte, et son confrère australien Peter Greste ont été condamnés à sept ans de prison, tandis que l'Egyptien Baher Mohamed a écopé de la même peine assortie d'une seconde, de trois ans, portant à 10 le nombre d'années qu'il devra passer en prison. Tous trois étaient détenus depuis près de 160 jours.
Dans cette affaire, qui a provoqué un tollé international, 11 autres accusés jugés par contumace -dont trois journalistes étrangers, deux Britanniques et une Néerlandaise-ont été condamnés à 10 ans de prison.
LIRE AUSSI: Egypte: Accusés de soutenir les Frères musulmans, des journalistes d'Al Jazeera devant le juge
Parmi les neuf accusés détenus, outre les trois journalistes, quatre ont été condamnés à sept ans de prison et deux acquittés.
Au total, 16 Egyptiens étaient accusés d'appartenance à une "organisation terroriste" -les Frères musulmans- et d'avoir cherché à "nuire à l'image de l'Egypte" et quatre étrangers d'avoir diffusé "de fausses nouvelles" en vue de soutenir la confrérie.
Ce verdict intervient sur fond de sanglante répression des pro-Morsi et deux semaines après l'élection à la présidence d'Abdel Fattah al-Sissi, avec 96,9% des suffrages. Ce maréchal à la retraite dirigeait déjà de facto le pays depuis qu'il a destitué et fait arrêter M. Morsi le 3 juillet 2013 M. Morsi.
Depuis, soldats et policiers ont tué plus de 1.400 manifestants pro-Morsi, arrêté plus de 15.000 personnes, dont des centaines ont été condamnées à mort ou à la prison à perpétuité dans des procès expéditifs.
Alors qu'ils couvraient ces événements, MM. Greste et Fahmy avaient été arrêtés le 29 décembre dans une chambre d'hôtel du Caire transformée en bureau après une descente de police dans les locaux d'Al-Jazeera.
LIRE AUSSI: Égypte: 20 journalistes d'Al Jazeera seront jugés
Les journalistes travaillaient sans l'accréditation obligatoire pour tous les médias.
Les accusés ont régulièrement dénoncé un procès "inique" et "politique" et des preuves "totalement fabriquées". Ils sont soutenus dans le monde entier et plusieurs médias ont lancé une campagne proclamant que "le journalisme n'est pas un crime".
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