Les Mauritaniens votent samedi 21 juin à une présidentielle pour laquelle le chef de l'Etat sortant Mohamed Ould Abdel Aziz, au pouvoir depuis 2008, part grand favori en l'absence de ses principaux opposants qui ont appelé à un boycott.
Dans plusieurs centres électoraux de Nouakchott, de petites files d'attente ont commencé à se former peu avant l'ouverture des bureaux à 7 heures (GMT et locales), rapporte l'Agence de presse française (AFP).
Dans l'école de Tevragh Zeina où trois bureaux de vote ont été installés, Brahim, septuagénaire, note que la Mauritanie, qui jusqu'en 2010 a été confrontée à des actions jihadistes, "a retrouvé la paix". "C'est essentiel et je veux que cela continue, car la paix est irremplaçable", dit-il.
Pour Lalla, une jeune électrice, voter est un devoir et "chacun doit venir voter, même blanc".
Appel au boycott
Plus de 1,3 million d'inscrits sont appelés aux urnes à l'issue d'une campagne de deux semaines sans grand relief, dominée par le candidat-président Abdel Aziz dont les immenses affiches écrasaient celles, petites et rares, de ses quatre adversaires.
Parmi eux, une femme de 57 ans, Lalla Mariem Mint Moulaye Idriss, et Biram Ould Dah Ould Abeid, un militant réputé de la lutte contre l'esclavage, pratique qui, bien qu'abolie légalement en 1981, perdure en Mauritanie.
Les principaux opposants du président, rassemblés au sein du Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU, opposition radicale), dénoncent le caractère "dictatorial " de son régime et ont appelé à boycotter le scrutin, "une mascarade électorale" organisée de manière "unilatérale".
Le FNDU mise sur un fort taux d'abstention, qui serait, selon lui, le signe que son appel a été suivi et un désaveu du président sortant.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en août 2008, M. Ould Abdel Aziz, un ex-général de 57 ans, s'était ensuite fait élire pour un premier mandat de cinq ans en 2009.
Il peut s'enorgueillir d'avoir réussi à débarrasser son pays du groupe islamiste armé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui, à son arrivée au pouvoir, était très actif en Mauritanie et y commettait attentats et enlèvements.
Croissance de 6%
Dans le domaine économique, la Mauritanie, vaste pays désertique de 3,8 millions d'habitants bordant l'océan Atlantique, riche en minerai de fer, aux eaux poissonneuses et qui exploite du pétrole depuis 2006, a enregistré en 2013 un taux de croissance de 6%.
Le président Ould Abdel Aziz se targue en outre d'avoir fait baisser le taux d'inflation à moins de 5% et d'avoir mené une politique d'aide aux plus pauvres.
La présidentielle est surveillée par 700 observateurs, dont 200 venus de l'étranger. Ceux de l'Union africaine sont dirigés par l'ancien ministre tunisien Béji Caïd Essebsi.
Dans plusieurs centres électoraux de Nouakchott, de petites files d'attente ont commencé à se former peu avant l'ouverture des bureaux à 7 heures (GMT et locales), rapporte l'Agence de presse française (AFP).
Dans l'école de Tevragh Zeina où trois bureaux de vote ont été installés, Brahim, septuagénaire, note que la Mauritanie, qui jusqu'en 2010 a été confrontée à des actions jihadistes, "a retrouvé la paix". "C'est essentiel et je veux que cela continue, car la paix est irremplaçable", dit-il.
Pour Lalla, une jeune électrice, voter est un devoir et "chacun doit venir voter, même blanc".
Appel au boycott
Plus de 1,3 million d'inscrits sont appelés aux urnes à l'issue d'une campagne de deux semaines sans grand relief, dominée par le candidat-président Abdel Aziz dont les immenses affiches écrasaient celles, petites et rares, de ses quatre adversaires.
Parmi eux, une femme de 57 ans, Lalla Mariem Mint Moulaye Idriss, et Biram Ould Dah Ould Abeid, un militant réputé de la lutte contre l'esclavage, pratique qui, bien qu'abolie légalement en 1981, perdure en Mauritanie.
Les principaux opposants du président, rassemblés au sein du Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU, opposition radicale), dénoncent le caractère "dictatorial " de son régime et ont appelé à boycotter le scrutin, "une mascarade électorale" organisée de manière "unilatérale".
Le FNDU mise sur un fort taux d'abstention, qui serait, selon lui, le signe que son appel a été suivi et un désaveu du président sortant.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en août 2008, M. Ould Abdel Aziz, un ex-général de 57 ans, s'était ensuite fait élire pour un premier mandat de cinq ans en 2009.
Il peut s'enorgueillir d'avoir réussi à débarrasser son pays du groupe islamiste armé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui, à son arrivée au pouvoir, était très actif en Mauritanie et y commettait attentats et enlèvements.
Croissance de 6%
Dans le domaine économique, la Mauritanie, vaste pays désertique de 3,8 millions d'habitants bordant l'océan Atlantique, riche en minerai de fer, aux eaux poissonneuses et qui exploite du pétrole depuis 2006, a enregistré en 2013 un taux de croissance de 6%.
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