C'est le dernier né du paysage littéraire tunisien. En avril dernier, de jeunes auteurs accros aux bouquins et frustrés par la production actuelle ont lancé "Pop Libris Editions". Leur propre structure pour contourner le casse-tête de la publication dans les maisons traditionnelles.
A l'origine, ils sont trois: Sami Mokkadem, 31 ans, diplômé d'expertise-comptable, Souha Cherni, 23 ans, étudiante en médecine-dentaire et Atef Attia, responsable administratif. Une jeune génération qui veut promouvoir la "littérature pop", un créneau très peu exploité en Tunisie. Un style qui s'inspire des auteurs à succès comme Amélie Nothomb, Fréderic Beigbeder et Marc Lévy. Des comédies romantiques, des polars, des thriller... "Des livres divertissants qu'on a envie de lire sur la plage" expliquent-ils. Des ouvrages en format poche vendus à 7,800 dinars. Ils misent également sur l'esthétique : des couvertures soignées, imaginées par Wassim Jelassi, un jeune illustrateur tunisien.
Problème de trésorerie?
Sept mois après le lancement, le bilan semble un peu mitigé mais tous restent "positifs, encouragés par l'accueil favorable du milieu" témoigne Atef Attia, l'un des trois fondateurs. Pour l'instant, seuls deux livres sont inscrits à leur catalogue: Sang d'encre du même Atef Attia, un recueil de nouvelles, qui emprunte au polar et au fantastique. Dans la même veine, La Cité écarlate de Sami Mokaddem.
Leur maison d'édition est faite de débrouille: face à des banques plus que frileuses, ils y ont mis toutes leurs économies. Et à l'heure des bilans comptables, les trois jeunes créateurs avouent ne pas encore "rentrer dans leurs frais".
"On rencontre un problème de distribution" explique Sami Mokaddem. "Les librairies prennent une marge de 50% sur les ventes alors on préfère distribuer nous-mêmes". Résultat: une poignée d'exemplaires est disséminée dans les quelques cafés culturels de la capitale. Les jeunes auteurs déplorent également leur manque de visibilité... et donc de points de ventes dans le reste du pays, à l'exception d'une ou deux adresses à Monastir ou Sfax.
Autre point d'interrogation: la publication d'un troisième titre. Dans l'immédiat, leur finances ne leur permettent pas vraiment d'étoffer leur catalogue. Le manque de propositions également. "On n'a pas reçu beaucoup de manuscrits", explique Atef Attia. "A peine quatre, c'est un peu décevant." Pop Libris Editions se veut pourtant un vivier de jeunes talents. "On veut donner leur chance aux auteurs amateurs parce que sur internet, on lit beaucoup de choses extraordinaires" conclut-il.
A l'origine, ils sont trois: Sami Mokkadem, 31 ans, diplômé d'expertise-comptable, Souha Cherni, 23 ans, étudiante en médecine-dentaire et Atef Attia, responsable administratif. Une jeune génération qui veut promouvoir la "littérature pop", un créneau très peu exploité en Tunisie. Un style qui s'inspire des auteurs à succès comme Amélie Nothomb, Fréderic Beigbeder et Marc Lévy. Des comédies romantiques, des polars, des thriller... "Des livres divertissants qu'on a envie de lire sur la plage" expliquent-ils. Des ouvrages en format poche vendus à 7,800 dinars. Ils misent également sur l'esthétique : des couvertures soignées, imaginées par Wassim Jelassi, un jeune illustrateur tunisien.
Problème de trésorerie?
Sept mois après le lancement, le bilan semble un peu mitigé mais tous restent "positifs, encouragés par l'accueil favorable du milieu" témoigne Atef Attia, l'un des trois fondateurs. Pour l'instant, seuls deux livres sont inscrits à leur catalogue: Sang d'encre du même Atef Attia, un recueil de nouvelles, qui emprunte au polar et au fantastique. Dans la même veine, La Cité écarlate de Sami Mokaddem.
"Ce ne sont pas encore des best-sellers mais les ventes sont bonnes" s'exclame Atef Attia, qui a réussi à écouler environ 380 livres sur les 500 tirés. Sorti en octobre dernier, La Cité écarlate, s'est vendu à environ 250 exemplaires.
Leur maison d'édition est faite de débrouille: face à des banques plus que frileuses, ils y ont mis toutes leurs économies. Et à l'heure des bilans comptables, les trois jeunes créateurs avouent ne pas encore "rentrer dans leurs frais".
"On rencontre un problème de distribution" explique Sami Mokaddem. "Les librairies prennent une marge de 50% sur les ventes alors on préfère distribuer nous-mêmes". Résultat: une poignée d'exemplaires est disséminée dans les quelques cafés culturels de la capitale. Les jeunes auteurs déplorent également leur manque de visibilité... et donc de points de ventes dans le reste du pays, à l'exception d'une ou deux adresses à Monastir ou Sfax.
Autre point d'interrogation: la publication d'un troisième titre. Dans l'immédiat, leur finances ne leur permettent pas vraiment d'étoffer leur catalogue. Le manque de propositions également. "On n'a pas reçu beaucoup de manuscrits", explique Atef Attia. "A peine quatre, c'est un peu décevant." Pop Libris Editions se veut pourtant un vivier de jeunes talents. "On veut donner leur chance aux auteurs amateurs parce que sur internet, on lit beaucoup de choses extraordinaires" conclut-il.
LIRE AUSSI:
- Y'a-t-il une rentrée en littéraire en Tunisie?
- Reportage: Une foire du livre 2013 éclectique
- Tunisie: 10 livres à découvrir