Une tombe avec son mobilier funéraire datant du IIème siècle après J.C a été découverte le 11 juin par hasard dans une propriété privée dans la région de Tlat (circonscription de Gellala, à Djerba), informe Adnane Louhichi, directeur général de l'Institut National du Patrimoine (INP).
Une exposition itinérante est aussi envisageable par la suite, avec de matériaux transportables, a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs fait savoir qu'une équipe scientifique et technique de l'INP procède depuis hier aux travaux de relevé détaillé du monument funéraire et à des sondages de vérification sur le site en question.
Cette découverte fortuite (par un particulier lors de travaux de terrassement dans son jardin), consiste en un hypogée (tombe creusée dans le sol) taillé dans l'argile.
A l'intérieur, a été ménagée une banquette en fer à cheval qui entoure une auge profonde de 40cm. Sur cette banquette, ont été déposées trois urnes cinéraires en verre remplies d'ossements humaines incinérés. Ces trois urnes, précise Adnane Louhichi, sont en excellent état de conservation.
Parmi les éléments qui constituaient le trousseau funéraire ont également été signalés des lampes romaines, des lagynoi (sorte de récipients) et des plats, dont quelques-uns contenaient des restes d'aliments sous forme d'ossements probablement de gallinacés.
Quelques grumeaux d'ocre rouge ont par ailleurs été découverts sur la banquette ce qui dévoile l'identité libyque (du nord de l'Afrique, selon l'usage ancien) des défunts.
Grâce au micro climat exceptionnel, d'autres éléments ont été bien conservés tels que le bois, les coquilles d'œufs et des fruits séchés.
"Nous envisageons de reconstituer entièrement et à l'identique cette tombe avec son mobilier funéraire afin d'en faire une exposition ad-hoc dans un premier temps au Musée Sidi Zitouni de Houmet Souk (Djerba)".
Une exposition itinérante est aussi envisageable par la suite, avec de matériaux transportables, a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs fait savoir qu'une équipe scientifique et technique de l'INP procède depuis hier aux travaux de relevé détaillé du monument funéraire et à des sondages de vérification sur le site en question.
Cette découverte fortuite (par un particulier lors de travaux de terrassement dans son jardin), consiste en un hypogée (tombe creusée dans le sol) taillé dans l'argile.
A l'intérieur, a été ménagée une banquette en fer à cheval qui entoure une auge profonde de 40cm. Sur cette banquette, ont été déposées trois urnes cinéraires en verre remplies d'ossements humaines incinérés. Ces trois urnes, précise Adnane Louhichi, sont en excellent état de conservation.
Parmi les éléments qui constituaient le trousseau funéraire ont également été signalés des lampes romaines, des lagynoi (sorte de récipients) et des plats, dont quelques-uns contenaient des restes d'aliments sous forme d'ossements probablement de gallinacés.
Quelques grumeaux d'ocre rouge ont par ailleurs été découverts sur la banquette ce qui dévoile l'identité libyque (du nord de l'Afrique, selon l'usage ancien) des défunts.
Grâce au micro climat exceptionnel, d'autres éléments ont été bien conservés tels que le bois, les coquilles d'œufs et des fruits séchés.
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