La Société Tunisienne d'électricité et de Gaz (STEG) est en difficulté. Aujourd’hui, elle tente de recouvrer 538 millions de dinars d’impayés, “ce qui correspond à entre 18 et 20% du chiffre d’affaires de la société” d’après Jamel Belgaroui, directeur de distribution à la STEG. Les impayés s’élevaient à 170 millions de dinars avant la révolution (2011), selon ses dires.
538 millions d’impayés.. et pas que des particuliers
La STEG a du mal à recouvrer ses 538 millions d'impayés. 55% concernent les particuliers, 19% pourles municipalités, 10% pour les entreprises publiques et 15% pour l’administration. “Certains ministères payent en retard” a souligné ce lundi M. Belgaroui sur Express FM.
Depuis deux années, l’entreprise publique fait face à des obstacles. Certains de ses agents ont été agressés par des citoyens au moment de faire le relevé des compteurs d'électricité. “Nous avons enregistré 18 agressions sur le Grand Tunis” affirme Jamel Belgaroui. “Y’en a même qui refusent de recevoir la facture” poursuit-il soutenant que certaines personnes arrivent à réparer l’électricité par des moyens détournés après la coupure réglementaire pour non-paiement.
Démarrage d'une campagne de recouvrement
À partir de ce lundi, la STEG a lancé une campagne de recouvrement sur le Grand Tunis. L'entreprise publique espère ainsi sensibiliser ses clients quant aux difficultés financières qui menacent sa stabilité. Le cumul des impayés “fait obstacle à l’achèvement des projets de l’entreprise et entraîne sa capacité à honorer ses engagements envers ses fournisseurs” relève le communiqué repris par la TAP.
Bien qu'il soit subventionné par l’État tunisien, le prix de l’électricité est jugé élevé par les citoyens. Il a été revu à la hausse au mois de septembre 2012: + 2% pour les particuliers, + 8% pour les entreprises.
Dans une déclaration rapportée par la TAP le 20 septembre dernier, Mehdi Jomâa, ministre de l’Industrie, désigné depuis une semaine futur chef du gouvernement a évoqué un programme de "suppression totale de la subvention en 2014" pour les industriels énergivores.
538 millions d’impayés.. et pas que des particuliers
La STEG a du mal à recouvrer ses 538 millions d'impayés. 55% concernent les particuliers, 19% pourles municipalités, 10% pour les entreprises publiques et 15% pour l’administration. “Certains ministères payent en retard” a souligné ce lundi M. Belgaroui sur Express FM.
Depuis deux années, l’entreprise publique fait face à des obstacles. Certains de ses agents ont été agressés par des citoyens au moment de faire le relevé des compteurs d'électricité. “Nous avons enregistré 18 agressions sur le Grand Tunis” affirme Jamel Belgaroui. “Y’en a même qui refusent de recevoir la facture” poursuit-il soutenant que certaines personnes arrivent à réparer l’électricité par des moyens détournés après la coupure réglementaire pour non-paiement.
Démarrage d'une campagne de recouvrement
À partir de ce lundi, la STEG a lancé une campagne de recouvrement sur le Grand Tunis. L'entreprise publique espère ainsi sensibiliser ses clients quant aux difficultés financières qui menacent sa stabilité. Le cumul des impayés “fait obstacle à l’achèvement des projets de l’entreprise et entraîne sa capacité à honorer ses engagements envers ses fournisseurs” relève le communiqué repris par la TAP.
Bien qu'il soit subventionné par l’État tunisien, le prix de l’électricité est jugé élevé par les citoyens. Il a été revu à la hausse au mois de septembre 2012: + 2% pour les particuliers, + 8% pour les entreprises.
Dans une déclaration rapportée par la TAP le 20 septembre dernier, Mehdi Jomâa, ministre de l’Industrie, désigné depuis une semaine futur chef du gouvernement a évoqué un programme de "suppression totale de la subvention en 2014" pour les industriels énergivores.
LIRE: Caisse générale de compensation: La Tunisie révise son système de subvention
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