L'ex-Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi conduira la mission d'observation de l'Union africaine (UA) pendant la présidentielle du 21 juin en Mauritanie, un scrutin boycotté par une grande partie de l'opposition, a annoncé mardi son parti.
M. Caïd Essebsi a été choisi en raison "de son rôle décisif dans l'organisation et la réussite des élections tunisiennes du 23 octobre 2011", premier scrutin libre de l'histoire du pays, a dit le parti Nida Tounes dans un communiqué.
M. Caïd Essebsi, 87 ans, fut ministre sous Habib Bourguiba, le premier président tunisien, puis président du Parlement sous le chef d'Etat déchu Ben Ali et enfin Premier ministre après la révolution de janvier 2011, jouant un rôle clé dans l'organisation de l'élection de la Constituante tunisienne.
La mission, formée selon l'Union africaine de 40 observateurs, sera déployée du 13 au 28 juin. Elle doit présenter des observations préliminaires le lendemain du scrutin puis un rapport complet deux mois après l'élection.
Le président mauritanien sortant Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a pris le pouvoir par un coup d'Etat en août 2008, part grand favori pour la présidentielle du 21 juin.
Ses principaux opposants dénoncent le caractère "autoritaire" de son régime et ont appelé à boycotter le scrutin, "une mascarade électorale" organisée selon eux de manière "unilatérale".
M. Caïd Essebsi a été choisi en raison "de son rôle décisif dans l'organisation et la réussite des élections tunisiennes du 23 octobre 2011", premier scrutin libre de l'histoire du pays, a dit le parti Nida Tounes dans un communiqué.
M. Caïd Essebsi, 87 ans, fut ministre sous Habib Bourguiba, le premier président tunisien, puis président du Parlement sous le chef d'Etat déchu Ben Ali et enfin Premier ministre après la révolution de janvier 2011, jouant un rôle clé dans l'organisation de l'élection de la Constituante tunisienne.
La mission, formée selon l'Union africaine de 40 observateurs, sera déployée du 13 au 28 juin. Elle doit présenter des observations préliminaires le lendemain du scrutin puis un rapport complet deux mois après l'élection.
Le président mauritanien sortant Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a pris le pouvoir par un coup d'Etat en août 2008, part grand favori pour la présidentielle du 21 juin.
Ses principaux opposants dénoncent le caractère "autoritaire" de son régime et ont appelé à boycotter le scrutin, "une mascarade électorale" organisée selon eux de manière "unilatérale".
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