Un groupe armé a pris ce mardi 10 juin le contrôle de Mossoul, la deuxième ville d'Irak, ont affirmé des responsables, un coup majeur porté aux autorités qui semblent incapables de stopper les avancées des rebelles.
Il s'agit de la deuxième cité du pays tombée entièrement aux mains des rebelles après celle en janvier de Fallouja, à l'ouest de Bagdad.
Selon un officier de haut rang c'est le groupe de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui a pris Mossoul, mais cela n'a pas encore été confirmé de source officielle.
La chute de cette ville sunnite de Mossoul aux mains d'hommes armés hostiles au pouvoir est une preuve de plus de la situation sécuritaire chaotique en Irak, alimentée par les profondes divergences politiques et luttes d'influence ainsi que par le conflit en Syrie voisine.
Des centaines d'hommes armés ont lancé dans la nuit un nouvel assaut contre Mossoul, la capitale du Nord située à quelque 350 km de Bagdad, et ont réussi, après des combats avec l'armée et la police, de prendre le contrôle du siège du gouverneur, des prisons et des télévisions, avant la chute entière de la ville, ont-ils précisé.
"La cité de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, échappe désormais au contrôle de l'Etat et elle est aux mains des insurgés", a indiqué à l'AFP un responsable du ministère de l'Intérieur qui a requis l'anonymat.
Les insurgés, qui sont de confession sunnites, ont diffusé via haut-parleurs qu'ils sont "venus pour libérer Mossoul et qu'ils combattront seulement ceux qui les attaqueront", a-t-il ajouté.
"Des membres de l'armée et de la police ont ôté leurs uniformes (...) et les postes de l'armée et de la police dans la ville sont maintenant vides. Les hommes armés ont libéré les détenus des prisons" de la cité, selon lui. Selon un correspondant de l'AFP sur place, les forces de sécurité ont abandonné leurs véhicules alors que des postes de police ont été incendiés. "La ville est hors du contrôle de l'Etat et à la merci des hommes armés", a-t-il dit.
L'EIIL, aidé par des tribus hostiles au gouvernement, jouit dans ces régions d’un soutien relatif des sunnites qui se sentent marginalisés par le pouvoir dominé par les chiites. Un clivage religieux entretenu depuis l'invasion américaine de l'Irak.
Il s'agit de la deuxième cité du pays tombée entièrement aux mains des rebelles après celle en janvier de Fallouja, à l'ouest de Bagdad.
Selon un officier de haut rang c'est le groupe de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui a pris Mossoul, mais cela n'a pas encore été confirmé de source officielle.
La chute de cette ville sunnite de Mossoul aux mains d'hommes armés hostiles au pouvoir est une preuve de plus de la situation sécuritaire chaotique en Irak, alimentée par les profondes divergences politiques et luttes d'influence ainsi que par le conflit en Syrie voisine.
Des centaines d'hommes armés ont lancé dans la nuit un nouvel assaut contre Mossoul, la capitale du Nord située à quelque 350 km de Bagdad, et ont réussi, après des combats avec l'armée et la police, de prendre le contrôle du siège du gouverneur, des prisons et des télévisions, avant la chute entière de la ville, ont-ils précisé.
"La cité de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, échappe désormais au contrôle de l'Etat et elle est aux mains des insurgés", a indiqué à l'AFP un responsable du ministère de l'Intérieur qui a requis l'anonymat.
Les insurgés, qui sont de confession sunnites, ont diffusé via haut-parleurs qu'ils sont "venus pour libérer Mossoul et qu'ils combattront seulement ceux qui les attaqueront", a-t-il ajouté.
"Des membres de l'armée et de la police ont ôté leurs uniformes (...) et les postes de l'armée et de la police dans la ville sont maintenant vides. Les hommes armés ont libéré les détenus des prisons" de la cité, selon lui. Selon un correspondant de l'AFP sur place, les forces de sécurité ont abandonné leurs véhicules alors que des postes de police ont été incendiés. "La ville est hors du contrôle de l'Etat et à la merci des hommes armés", a-t-il dit.
Des assauts avaient été lancés par les rebelles la semaine dernière contre la ville de Mossoul, théâtre ces derniers jours de combats sanglants. Les rebelles de l'EIIL tiennent également une partie de la ville de Ramadi près de Fallouja et malgré plusieurs tentatives, l'armée n'a pas encore réussi à reprendre cette ville.
L'EIIL, aidé par des tribus hostiles au gouvernement, jouit dans ces régions d’un soutien relatif des sunnites qui se sentent marginalisés par le pouvoir dominé par les chiites. Un clivage religieux entretenu depuis l'invasion américaine de l'Irak.
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