A Benghazi, le bilan des combats qui ont éclaté après une attaque à l'arme lourde lancée par des groupes islamistes contre un camp militaire de l'armée libyenne s'est alourdi.
Les affrontements ont fait au moins 21 morts, dont 11 militaires, et 112 blessés, selon un nouveau bilan des hôpitaux de la ville, alors que le Premier ministre contesté Ahmed Miitig a pris possession du siège du gouvernement à Tripoli.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les autorités de transition n'ont pu rétablir l'ordre dans un pays plongé dans le chaos et sous la coupe des milices.
Ainsi le pays a deux gouvernements qui se disputent la légitimité du pouvoir, mais, lundi soir, le cabinet contesté d'Ahmed Miitig a annoncé avoir pris possession du siège de la primature malgré le refus du cabinet sortant d'Abdallah al-Theni de lui remettre le pouvoir.
M. al-Theni avait affirmé mercredi qu'il s'en remettait à la justice pour déterminer s'il devait céder le pouvoir au nouveau cabinet, évoquant les recours déposés par des députés contre l'élection chaotique de M. Miitig au Parlement.
Ville quasi paralysée
Ces groupes radicaux ont bombardé tôt lundi "le camp 21", cernant les soldats qui s'y trouvaient et faisant des morts et des blessés, a poursuivi le colonel Werfelli.
Des familles se sont retrouvées prises entre deux feux, en particulier dans la région de Sidi Fradj, fief d'Ansar Al Charia, à l'ouest de la ville, selon des témoins.
Les habitants se terrent chez eux et la ville est quasi paralysée, même si le calme semblait revenir dans l'après-midi et en début de soirée, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Méfiance y compris parmi ses alliés
Des médecins et responsables du corps médical ont appelé sur des télévisions à épargner les civils, déplorant l'incapacité de l'Etat à stabiliser la situation dans cette ville, berceau de la révolte de 2011.
A Tunis, les Affaires étrangères ont appelé les ressortissants tunisiens à quitter Benghazi.
Depuis le lancement de l'opération le 16 mai, les forces de Haftar se sont contentées de mener des raids aériens éclairs sur des positions présumées de groupes islamistes armés.
Le général dissident affirme régulièrement que son opération "se poursuivait" et qu'elle a porté un coup dur aux groupes radicaux. Mais ses détracteurs islamistes minimisent l'impact de ces opérations: "Haftar a sorti plus de communiqués que de balles", ironisent-ils sur les réseaux sociaux.
L'opération "Dignité" est accueillie avec beaucoup de méfiance y compris parmi les alliés du général Haftar, qui avait participé à la rébellion contre le régime Kadhafi en 2011 et assure que son objectif ultime est d'"éradiquer le terrorisme" et de former une "armée nationale". Toutefois, des doutes planent toujours sur ses intentions réelles.
Par ailleurs, le chef d'état-major de l'armée régulière libyenne Abdessalam Jadallah Al-Abidi, est sorti indemne d'une attaque lancée par des hommes armés contre son convoi à Tripoli, a indiqué à l'AFP son porte-parole.
Les affrontements ont fait au moins 21 morts, dont 11 militaires, et 112 blessés, selon un nouveau bilan des hôpitaux de la ville, alors que le Premier ministre contesté Ahmed Miitig a pris possession du siège du gouvernement à Tripoli.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les autorités de transition n'ont pu rétablir l'ordre dans un pays plongé dans le chaos et sous la coupe des milices.
LIRE AUSSI: Libye: Après l'euphorie de la "libération", la peur des milices armées
Ainsi le pays a deux gouvernements qui se disputent la légitimité du pouvoir, mais, lundi soir, le cabinet contesté d'Ahmed Miitig a annoncé avoir pris possession du siège de la primature malgré le refus du cabinet sortant d'Abdallah al-Theni de lui remettre le pouvoir.
M. al-Theni avait affirmé mercredi qu'il s'en remettait à la justice pour déterminer s'il devait céder le pouvoir au nouveau cabinet, évoquant les recours déposés par des députés contre l'élection chaotique de M. Miitig au Parlement.
Ville quasi paralysée
Ces groupes radicaux ont bombardé tôt lundi "le camp 21", cernant les soldats qui s'y trouvaient et faisant des morts et des blessés, a poursuivi le colonel Werfelli.
Des familles se sont retrouvées prises entre deux feux, en particulier dans la région de Sidi Fradj, fief d'Ansar Al Charia, à l'ouest de la ville, selon des témoins.
Les habitants se terrent chez eux et la ville est quasi paralysée, même si le calme semblait revenir dans l'après-midi et en début de soirée, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Méfiance y compris parmi ses alliés
Des médecins et responsables du corps médical ont appelé sur des télévisions à épargner les civils, déplorant l'incapacité de l'Etat à stabiliser la situation dans cette ville, berceau de la révolte de 2011.
A Tunis, les Affaires étrangères ont appelé les ressortissants tunisiens à quitter Benghazi.
Depuis le lancement de l'opération le 16 mai, les forces de Haftar se sont contentées de mener des raids aériens éclairs sur des positions présumées de groupes islamistes armés.
Le général dissident affirme régulièrement que son opération "se poursuivait" et qu'elle a porté un coup dur aux groupes radicaux. Mais ses détracteurs islamistes minimisent l'impact de ces opérations: "Haftar a sorti plus de communiqués que de balles", ironisent-ils sur les réseaux sociaux.
L'opération "Dignité" est accueillie avec beaucoup de méfiance y compris parmi les alliés du général Haftar, qui avait participé à la rébellion contre le régime Kadhafi en 2011 et assure que son objectif ultime est d'"éradiquer le terrorisme" et de former une "armée nationale". Toutefois, des doutes planent toujours sur ses intentions réelles.
Par ailleurs, le chef d'état-major de l'armée régulière libyenne Abdessalam Jadallah Al-Abidi, est sorti indemne d'une attaque lancée par des hommes armés contre son convoi à Tripoli, a indiqué à l'AFP son porte-parole.
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