Le président du mouvement Nidaa Tounes, Béji Caid Essebsi, a déclaré, dimanche soir, à la chaine arabe Sky News que le terrorisme était étranger à la Tunisie. "C'est le laxisme des gouvernements successifs de la Troïka envers les extrémistes et l'absence de prise de décision, aux moments opportuns, qui a facilité leur intrusion dans plusieurs zones du pays", a-t-il estimé.
Dans un débat télévisé diffusé par la chaine arabe, Caid Essebsi a indiqué que le terrorisme émanait de courants salafistes jihadistes, notamment, du groupe Ansar al-Charia qui rejette le modèle sociétal tunisien.
Il ajoute que le mouvement Ennahdha voulait, lui aussi, changer le modèle de société en Tunisie, inscrire la Charia dans la constitution et remettre en question le statut de la femme. La réaction de rejet de la part de la société civile l'a poussé à accepter, finalement, le caractère civil de l'Etat et le maintien des acquis de la femme et du Code du statut personnel.
Depuis, le Mouvement Ennahdha est entré en conflit avec les salafistes extrémistes et a commencé à les combattre malgré leur appartenance à la même obédience, a-t-il affirmé. Il reconnait qu'il existe des différences de degré d'ouverture et d'intolérance entre les deux courants.
"La Tunisie ne peut combattre, à elle seule, le terrorisme " a-t-il averti. "La question nécessite une coordination régionale et une coopération entre les Etats voisins."
Sur un autre plan, Caid Essebsi a souligné que le système démocratique "ne se limite pas aux élections mais qu'il exige la mise en place de conditions favorisant l'alternance au pouvoir." Il a réaffirmé l’importance d’un équilibre des forces politiques.
"Il n'existe pas en Tunisie de parti capable, à lui seul, de diriger le pays" a insisté Caid Essebsi, "le consensus est donc nécessaire". Mais la Tunisie "se rapproche des critères de démocratie" pour le leader politique.
Caid Essebi a par ailleurs affirmé que Nidaa Tounes ne visait pas "le pouvoir à tout prix mais le consensus, le dialogue et l'intérêt général". Son parti soutient le gouvernement actuel, même s'il n'y est pas représenté.
Dans un débat télévisé diffusé par la chaine arabe, Caid Essebsi a indiqué que le terrorisme émanait de courants salafistes jihadistes, notamment, du groupe Ansar al-Charia qui rejette le modèle sociétal tunisien.
Il ajoute que le mouvement Ennahdha voulait, lui aussi, changer le modèle de société en Tunisie, inscrire la Charia dans la constitution et remettre en question le statut de la femme. La réaction de rejet de la part de la société civile l'a poussé à accepter, finalement, le caractère civil de l'Etat et le maintien des acquis de la femme et du Code du statut personnel.
Depuis, le Mouvement Ennahdha est entré en conflit avec les salafistes extrémistes et a commencé à les combattre malgré leur appartenance à la même obédience, a-t-il affirmé. Il reconnait qu'il existe des différences de degré d'ouverture et d'intolérance entre les deux courants.
"La Tunisie ne peut combattre, à elle seule, le terrorisme " a-t-il averti. "La question nécessite une coordination régionale et une coopération entre les Etats voisins."
Sur un autre plan, Caid Essebsi a souligné que le système démocratique "ne se limite pas aux élections mais qu'il exige la mise en place de conditions favorisant l'alternance au pouvoir." Il a réaffirmé l’importance d’un équilibre des forces politiques.
"Il n'existe pas en Tunisie de parti capable, à lui seul, de diriger le pays" a insisté Caid Essebsi, "le consensus est donc nécessaire". Mais la Tunisie "se rapproche des critères de démocratie" pour le leader politique.
Caid Essebi a par ailleurs affirmé que Nidaa Tounes ne visait pas "le pouvoir à tout prix mais le consensus, le dialogue et l'intérêt général". Son parti soutient le gouvernement actuel, même s'il n'y est pas représenté.
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.