L'Algérie a fermé son ambassade et son consulat général à Tripoli en raison d'une menace réelle et imminente visant ses diplomates, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le texte exprime en outre la solidarité de l'Algérie avec le peuple et les autorités libyennes et son soutien aux efforts consentis pour l'édification de l'Etat de droit et pour l'instauration de la paix et de la sécurité sur l'ensemble du territoire libyen.
De nombreux enlèvements et attaques visant les représentations diplomatiques ont eu lieu en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
L'ambassadeur jordanien en Libye, Fawaz al-Aïtan, avait été enlevé en avril lors d'une attaque contre son convoi à Tripoli. Il a été libéré mardi dans le cadre d'un échange avec la Jordanie qui a remis aux autorités libyennes un jihadiste libyen.
Des groupes extrémistes à l'influence grandissante sont régulièrement accusés d'être derrière ce type d'attaque rarement revendiquée.
Les autorités libyennes de transition, qui ne sont pas parvenues à former une police et une armée professionnelles, avaient reconnu pour la première fois en mars la présence en Libye de groupes terroristes, leur déclarant la guerre et appelant la communauté internationale à l'aide.
"Suite à des informations certaines sur l'existence d'une menace réelle et imminente ciblant nos diplomates et agents consulaires, il a été décidé, en coordination avec les autorités libyennes, de procéder à titre préventif et urgent, à la fermeture de notre ambassade et de notre consulat général à Tripoli", indique le communiqué en soulignant le caractère temporaire de cette mesure dictée par les conditions sécuritaires difficiles.
Le texte exprime en outre la solidarité de l'Algérie avec le peuple et les autorités libyennes et son soutien aux efforts consentis pour l'édification de l'Etat de droit et pour l'instauration de la paix et de la sécurité sur l'ensemble du territoire libyen.
De nombreux enlèvements et attaques visant les représentations diplomatiques ont eu lieu en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
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L'ambassadeur jordanien en Libye, Fawaz al-Aïtan, avait été enlevé en avril lors d'une attaque contre son convoi à Tripoli. Il a été libéré mardi dans le cadre d'un échange avec la Jordanie qui a remis aux autorités libyennes un jihadiste libyen.
Des groupes extrémistes à l'influence grandissante sont régulièrement accusés d'être derrière ce type d'attaque rarement revendiquée.
Les autorités libyennes de transition, qui ne sont pas parvenues à former une police et une armée professionnelles, avaient reconnu pour la première fois en mars la présence en Libye de groupes terroristes, leur déclarant la guerre et appelant la communauté internationale à l'aide.
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