La Présidence de la république algérienne a publié, ce vendredi 16 mai, sur son site internet, le projet de révision de la Constitution transmis la veille aux partis politiques, associations nationales et des personnalités politiques.
Annoncé après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika, le 17 avril dernier, ce projet de révision que le pouvoir veut "consensuel" se heurte au scepticisme des partis d’opposition.
La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) regroupant des partis laïcs et islamistes qui ont boycotté les élections a déjà fait savoir qu’elle ne prendrait pas part aux consultations supervisées par Ahmed Ouyahia, ministre d’Etat et chef de cabinet du Président Bouteflika.
La suppression de cette limitation des mandats n’avait suscité, en 2008, qu’une faible résistance chez des militants politiques qui craignaient un retour à la "présidence à vie".
Le Président Abdelaziz Bouteflika dont la candidature à un quatrième mandat a suscité de vives controverses accepte ainsi, dans ce projet de révision, de rétablir ce qu’il a défait en 2008.
Le projet de révision de la Constitution tente aussi de prendre en charge la thématique de la corruption, l’Algérie ayant connu de retentissantes affaires touchant les proches du Président Bouteflika.
Les plus importantes portent sur des pots-de-vin versés à des responsables du secteur de l’énergie contre l’octroi de marchés.
L’ancien ministre de l’énergie, Chakib Khelil, qui fait l’objet d’un mandat d'arrêt international et qui se trouve aux Etats-Unis, est directement cité dans ces affaires notamment avec l’italien Saipem. Le projet de révision dispose désormais que " tout bien, de quelque nature qu’il soit, acquis par suite de corruption est confisqué conformément à la loi".
Les membres de la CNLTD ont réitéré leur refus du discuter du projet de révision. Mohsen Belabbas, président du Rassemblement de la Culture et la démocratique (RCD) a déclaré à TSA que le texte "ressemble plus à un certificat médical pour ne pas dire un arrêt de travail qu’à une proposition d’une nouvelle Constitution attendue par le pays"
Annoncé après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika, le 17 avril dernier, ce projet de révision que le pouvoir veut "consensuel" se heurte au scepticisme des partis d’opposition.
La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) regroupant des partis laïcs et islamistes qui ont boycotté les élections a déjà fait savoir qu’elle ne prendrait pas part aux consultations supervisées par Ahmed Ouyahia, ministre d’Etat et chef de cabinet du Président Bouteflika.
Le plus frappant dans le projet de Constitution rendu public est la proposition de rétablir la limitation des mandats qui avait été supprimée en 2008 pour permettre à Bouteflika de rempiler pour un troisième mandat.
La suppression de cette limitation des mandats n’avait suscité, en 2008, qu’une faible résistance chez des militants politiques qui craignaient un retour à la "présidence à vie".
Le Président Abdelaziz Bouteflika dont la candidature à un quatrième mandat a suscité de vives controverses accepte ainsi, dans ce projet de révision, de rétablir ce qu’il a défait en 2008.
Le fameux article 74, devenu pour beaucoup d’opposants le symbole d’une régression politique, est rétabli dans la version qui existait dans la Constitution de 1996. L’article dispose que la durée du mandat présidentiel est de 5 ans et que "le Président de la République est rééligible une seule fois".
Le projet de révision de la Constitution tente aussi de prendre en charge la thématique de la corruption, l’Algérie ayant connu de retentissantes affaires touchant les proches du Président Bouteflika.
Les plus importantes portent sur des pots-de-vin versés à des responsables du secteur de l’énergie contre l’octroi de marchés.
L’ancien ministre de l’énergie, Chakib Khelil, qui fait l’objet d’un mandat d'arrêt international et qui se trouve aux Etats-Unis, est directement cité dans ces affaires notamment avec l’italien Saipem. Le projet de révision dispose désormais que " tout bien, de quelque nature qu’il soit, acquis par suite de corruption est confisqué conformément à la loi".
Les membres de la CNLTD ont réitéré leur refus du discuter du projet de révision. Mohsen Belabbas, président du Rassemblement de la Culture et la démocratique (RCD) a déclaré à TSA que le texte "ressemble plus à un certificat médical pour ne pas dire un arrêt de travail qu’à une proposition d’une nouvelle Constitution attendue par le pays"
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