La situation financière de la Tunisie est préoccupante.
Il y a quatre mois, Standard & Poor's dégradait la note de la Tunisie, mettant ainsi à risque les taux d'intérêts de ses emprunts. Il y a trois jours, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé de suspendre sa coopération avec l'agence de notation. Aujourd'hui samedi 21 décembre, le débat sur le projet de la loi de finances complémentaires 2013 démarre à l'Assemblée nationale constituante (ANC) sur fond de difficultés financières.
Le projet devrait réviser à la hausse le déficit budgétaire pour l'exercice 2013, à 6,8 % du PIB contre 5,9% prévu initialement, soit un déficit supplémentaire de 608 millions de dinars (MD).
La loi de finances complémentaire prévoit des dispositions supplémentaires relatives notamment, à la régularisation de la situation des bénéficiaires de l'amnistie générale vis-à-vis des caisses sociales, au renforcement des assises financières des banques et à l'indemnisation des agents de la sécurité intérieure, de l'armée et de la douane, victimes du terrorisme.
Plus tôt dans la semaine l'agence de notation Standard &Poor's avait annoncé qu'elle ne notera plus la Tunisie sur demande de la Banque centrale. Dans son communiqué publié vendredi, la BCT affirme avoir "jugé opportun de retirer provisoirement la notation souveraine de la Tunisie assignée par l'agence S&P.
A noter que, sur les quatre agences sous contrat avec la Tunisie, Standard & Poor's lui réserve actuellement la plus mauvaise note (B, perspectives négatives).
L'agence a pour sa part expliqué le maintien de la note souveraine au niveau "B" par le manque de visibilité entourant le processus démocratique dans le pays, ainsi que par les dangers sécuritaires, outre le retard que pourrait prendre les différentes réformes réclamées par les bailleurs de fonds internationaux.
La désignation de Mehdi Jomâa au poste de Premier ministre fait espérer un don de 45 millions d'euros de l'Union européenne, affirmait hier le ministre de l'Investissement Lamine Doghri à Mosaïque FM. Le consensus n'a manifestement pas encore décidé les agences à revoir leurs perspectives pour la Tunisie à la hausse.
La semaine prochaine, l'ANC se penchera sur le projet de budget de l'Etat et de la loi des finances 2014. Dans des conditions difficiles.
Il y a quatre mois, Standard & Poor's dégradait la note de la Tunisie, mettant ainsi à risque les taux d'intérêts de ses emprunts. Il y a trois jours, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé de suspendre sa coopération avec l'agence de notation. Aujourd'hui samedi 21 décembre, le débat sur le projet de la loi de finances complémentaires 2013 démarre à l'Assemblée nationale constituante (ANC) sur fond de difficultés financières.
Le projet devrait réviser à la hausse le déficit budgétaire pour l'exercice 2013, à 6,8 % du PIB contre 5,9% prévu initialement, soit un déficit supplémentaire de 608 millions de dinars (MD).
La loi de finances complémentaire prévoit des dispositions supplémentaires relatives notamment, à la régularisation de la situation des bénéficiaires de l'amnistie générale vis-à-vis des caisses sociales, au renforcement des assises financières des banques et à l'indemnisation des agents de la sécurité intérieure, de l'armée et de la douane, victimes du terrorisme.
Plus tôt dans la semaine l'agence de notation Standard &Poor's avait annoncé qu'elle ne notera plus la Tunisie sur demande de la Banque centrale. Dans son communiqué publié vendredi, la BCT affirme avoir "jugé opportun de retirer provisoirement la notation souveraine de la Tunisie assignée par l'agence S&P.
"La réduction du nombre des agences qui évaluent le risque souverain de la Tunisie pour le ramener à trois agences permet d’assurer une répartition rationnelle des relations entretenues par la Banque Centrale avec les agences en fonction de leur implantation géographique".
A noter que, sur les quatre agences sous contrat avec la Tunisie, Standard & Poor's lui réserve actuellement la plus mauvaise note (B, perspectives négatives).
L'agence a pour sa part expliqué le maintien de la note souveraine au niveau "B" par le manque de visibilité entourant le processus démocratique dans le pays, ainsi que par les dangers sécuritaires, outre le retard que pourrait prendre les différentes réformes réclamées par les bailleurs de fonds internationaux.
La désignation de Mehdi Jomâa au poste de Premier ministre fait espérer un don de 45 millions d'euros de l'Union européenne, affirmait hier le ministre de l'Investissement Lamine Doghri à Mosaïque FM. Le consensus n'a manifestement pas encore décidé les agences à revoir leurs perspectives pour la Tunisie à la hausse.
La semaine prochaine, l'ANC se penchera sur le projet de budget de l'Etat et de la loi des finances 2014. Dans des conditions difficiles.
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