"Le ministère du Commerce prévoit la révision à la baisse des taxes douanières pour un certain nombre de produits commercialisés via les circuits parallèles, dans le but de les réintégrer aux circuits formels", a déclaré Mme Najla Harrouche, ministre du Commerce et de l'Artisanat ce jeudi à l'agence TAP.
Cette action s'inscrirait selon la ministre dans le cadre du programme de lutte contre le commerce parallèle élaboré en collaboration avec les différents intervenants, dont le ministère de l'Intérieur et la Douane.
"Ce programme prévoit en outre l'amendement de quelques textes réglementaires et l'intensification du contrôle en coordination avec les services de Douane et ceux de la garde nationale", a encore précisé Mme Harrouche.
La contrebande, problématique complexe
Une étude de la Banque mondiale a révélé que la Tunisie enregistre chaque année 1.2 milliards de pertes, dont 500 millions de dinars en droits de douanes en raison du commerce parallèle. Si le phénomène de contrebande, souvent moteur économique des régions frontalières, n'est pas nouveau, il est délicat à traiter.
Il y a longtemps eu une "entente" tacite entre les autorités et les cartels qui contrôlent les trafics à la frontière. Les cartels s'astreignaient à réguler les flux, interdisant le passage d'armes et de drogues en échange de passes-droit implicites pour des denrées alimentaires et autres produits. Un contrat qui aurait été rompu récemment, privant les autorités de cette précieuse source d'information.
Parmi les solutions proposées pour réguler le commerce parallèle, Kamel Laaroussi, chercheur à l'Institut tunisien des études stratégiques (ITES), suggère de créer une "zone de libre échange" qui permettrait aux pays maghrébins et aux entreprises économiques de la région du Maghreb de créer "des entreprises industrielles mixtes et de les approvisionner en marchandises produites, exclusivement dans les pays concernés et aussi effectuer des échanges commerciaux avec des prix référentiels et exonérés de taxes douanières".
Cette action s'inscrirait selon la ministre dans le cadre du programme de lutte contre le commerce parallèle élaboré en collaboration avec les différents intervenants, dont le ministère de l'Intérieur et la Douane.
"Ce programme prévoit en outre l'amendement de quelques textes réglementaires et l'intensification du contrôle en coordination avec les services de Douane et ceux de la garde nationale", a encore précisé Mme Harrouche.
La contrebande, problématique complexe
Une étude de la Banque mondiale a révélé que la Tunisie enregistre chaque année 1.2 milliards de pertes, dont 500 millions de dinars en droits de douanes en raison du commerce parallèle. Si le phénomène de contrebande, souvent moteur économique des régions frontalières, n'est pas nouveau, il est délicat à traiter.
Il y a longtemps eu une "entente" tacite entre les autorités et les cartels qui contrôlent les trafics à la frontière. Les cartels s'astreignaient à réguler les flux, interdisant le passage d'armes et de drogues en échange de passes-droit implicites pour des denrées alimentaires et autres produits. Un contrat qui aurait été rompu récemment, privant les autorités de cette précieuse source d'information.
Parmi les solutions proposées pour réguler le commerce parallèle, Kamel Laaroussi, chercheur à l'Institut tunisien des études stratégiques (ITES), suggère de créer une "zone de libre échange" qui permettrait aux pays maghrébins et aux entreprises économiques de la région du Maghreb de créer "des entreprises industrielles mixtes et de les approvisionner en marchandises produites, exclusivement dans les pays concernés et aussi effectuer des échanges commerciaux avec des prix référentiels et exonérés de taxes douanières".
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