Seul film africain figurant parmi les dix-huit œuvres en compétition pour la Palme d'or de la 67e édition du Festival de Cannes, Timbuktu (aussi appelé Timbuktu, le chagrin des oiseaux) raconte le quotidien de la ville malienne occupée par les islamistes.
Abderrahmane Sissako signe ici son deuxième long-métrage.
Qui est derrière la caméra?
Si le cinéaste franco-mauritanien est un nouveau venu en compétition, il a déjà fréquenté la Croisette à plusieurs reprises. En 2006, Sissako avait notamment séduit les festivaliers avec Bamako présenté en sélection parallèle. L'année suivante, il faisait partie du jury présidé par Stephen Frears et profitait de cette tribune pour fustiger la faible présence du cinéma africain dans le circuit festivalier. L'exil et le déplacement sont des thématiques centrales du réalisateur qui a émigré enfant au Mali et où il revient pour y tourner des histoires nourries de son parcours.
Extrait du documentaire d'Arnaud Contreras sur le tournage de Timbuktu:
Qui crève l'écran?
Pour Timbuktu, Sissako s'est entouré d'acteurs professionnels et novices. Abel Jafri et Hichem Yacoubi ont notamment tenu plusieurs seconds rôles mais c'est l'actrice Toulou Kiki - membre du groupe de musique touareg Kel Assouf - qui devrait tirer son épingle du jeu.
Ça raconte quoi?
Près de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima et de ses deux enfants. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui bannissent la musique, les cigarettes et le football. Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin va finir par basculer et ils devront alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs.
Ce qu'en pense Twitter:
Les extraits:
Les images:
Abderrahmane Sissako signe ici son deuxième long-métrage.
Qui est derrière la caméra?
Si le cinéaste franco-mauritanien est un nouveau venu en compétition, il a déjà fréquenté la Croisette à plusieurs reprises. En 2006, Sissako avait notamment séduit les festivaliers avec Bamako présenté en sélection parallèle. L'année suivante, il faisait partie du jury présidé par Stephen Frears et profitait de cette tribune pour fustiger la faible présence du cinéma africain dans le circuit festivalier. L'exil et le déplacement sont des thématiques centrales du réalisateur qui a émigré enfant au Mali et où il revient pour y tourner des histoires nourries de son parcours.
Extrait du documentaire d'Arnaud Contreras sur le tournage de Timbuktu:
Qui crève l'écran?
Pour Timbuktu, Sissako s'est entouré d'acteurs professionnels et novices. Abel Jafri et Hichem Yacoubi ont notamment tenu plusieurs seconds rôles mais c'est l'actrice Toulou Kiki - membre du groupe de musique touareg Kel Assouf - qui devrait tirer son épingle du jeu.
Ça raconte quoi?
Près de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima et de ses deux enfants. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui bannissent la musique, les cigarettes et le football. Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin va finir par basculer et ils devront alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs.
Ce qu'en pense Twitter:
#Timbuktu de Sissako, violente charge contre l'intégrisme religieux, portée avec douceur et humour sous la forme d'un beau conte désespéré
— Eric Vernay (@ericvernay) May 14, 2014
En cette année de Coupe du Monde, le 1er film de #Cannes2014 à mettre en scène du football est le superbe #Timbuktu d'Abderrahmane Sissako.
— Damien Leblanc (@damien_leblanc) May 14, 2014
Les extraits:
Les images:
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