Les pièces du dossier de la plainte pour dissolution déposée contre la Ligue nationale de protection de la révolution (LNPR) par le chargé du contentieux de l'Etat "ne peuvent pas avoir valeur de présomptions, encore moins de preuves qui justifieraient sa dissolution", a estimé mercredi le collectif de défense de cette ligue lors d'une conférence de presse.
Pour Me Boubaker Ben Ali, la procédure est "une question politique par excellence transposée dans les arcanes des tribunaux pour les besoins d'un habillage juridique et de légitimation".
Il a également invoqué "la fragilité des preuves" présentés lors des plaidoiries du 12 mai courant. Le verdict est prévu pour le 26 mai.
La dissolution de la ligue de protection de la révolution serait, selon Me Ben Ali "un précédent grave" qui mettrait "en péril" les libertés imposées par la révolution.
Le coordinateur du collectif de défense, Mohamed Ben Jeddou Chebbi a notamment rappelé les termes du décret-loi 2011-88 du 24 septembre 2011 organisant les associations. Selon lui, l'allégation du représentant du ministère public concernant l'incitation à la violence "ne peut pas constituer une preuve au vu de la loi et ne peut même pas relever de la loi sur les associations".
"Rien dans le dossier ne peut constituer une preuve à charge contre la Ligue nationale de protection de la révolution, s'agissant tout au plus de liens électroniques glanés sur des sites web et dont une grande partie a été fabriquée de toutes pièces", a-t-il ajouté.
Pour Me Boubaker Ben Ali, la procédure est "une question politique par excellence transposée dans les arcanes des tribunaux pour les besoins d'un habillage juridique et de légitimation".
Il a également invoqué "la fragilité des preuves" présentés lors des plaidoiries du 12 mai courant. Le verdict est prévu pour le 26 mai.
La dissolution de la ligue de protection de la révolution serait, selon Me Ben Ali "un précédent grave" qui mettrait "en péril" les libertés imposées par la révolution.
Le coordinateur du collectif de défense, Mohamed Ben Jeddou Chebbi a notamment rappelé les termes du décret-loi 2011-88 du 24 septembre 2011 organisant les associations. Selon lui, l'allégation du représentant du ministère public concernant l'incitation à la violence "ne peut pas constituer une preuve au vu de la loi et ne peut même pas relever de la loi sur les associations".
"Rien dans le dossier ne peut constituer une preuve à charge contre la Ligue nationale de protection de la révolution, s'agissant tout au plus de liens électroniques glanés sur des sites web et dont une grande partie a été fabriquée de toutes pièces", a-t-il ajouté.
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