Le blogueur et activiste Azyz Amami aurait été agressé durant son interpellation d'après les déclarations de son père, Khaled Amami, à Mosaique FM.
Ce dernier affirme avoir remarqué que son fils avait été "frappé au nez et au corps" lorsqu'il l'a vu à la prison de Bouchoucha hier soir et demande donc un "examen médical original".
La déclaration de Khaled Amami
En réaction à cette agression, Khaled Amami dit avoir envoyé un télégramme au procureur de la République et au chef de la police de Carthage réclamant le respect du droit de son fils à subir cet examen médical afin de pouvoir attaquer ses agresseurs en justice.
Khaled Amami critique également l'aspect politique de cette affaire qui touche selon lui le "premier opposant aux policiers". Il met cette arrestation en relation avec la dernière campagne qu'a soutenu Azyz intitulée "Moi j'ai brûlé un commissariat" et soutenant les jeunes poursuivis pour avoir attaqué des postes de police durant le soulèvement contre Ben Ali.
Khaled Amami soutient que "la police n'a pas le droit d'interroger mon fils parce qu'elle est une partie opposée à lui, elle n'est pas neutre et qu'on lui ordonne de régler ses comptes avec un opposant".
Azyz Amami explique la campagne "Moi aussi j'ai brûlé un commissariat" sur l'émission Labes le 24 avril 2014
M. Amami conclut son intervention en rappelant que tout ceci n'était pas nouveau et que "le harcèlement c'est tous les jours" ce qui lui donne envie "de partir en Somalie".
Ce dernier affirme avoir remarqué que son fils avait été "frappé au nez et au corps" lorsqu'il l'a vu à la prison de Bouchoucha hier soir et demande donc un "examen médical original".
En réaction à cette agression, Khaled Amami dit avoir envoyé un télégramme au procureur de la République et au chef de la police de Carthage réclamant le respect du droit de son fils à subir cet examen médical afin de pouvoir attaquer ses agresseurs en justice.
Khaled Amami critique également l'aspect politique de cette affaire qui touche selon lui le "premier opposant aux policiers". Il met cette arrestation en relation avec la dernière campagne qu'a soutenu Azyz intitulée "Moi j'ai brûlé un commissariat" et soutenant les jeunes poursuivis pour avoir attaqué des postes de police durant le soulèvement contre Ben Ali.
Khaled Amami soutient que "la police n'a pas le droit d'interroger mon fils parce qu'elle est une partie opposée à lui, elle n'est pas neutre et qu'on lui ordonne de régler ses comptes avec un opposant".
M. Amami conclut son intervention en rappelant que tout ceci n'était pas nouveau et que "le harcèlement c'est tous les jours" ce qui lui donne envie "de partir en Somalie".
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