La presse tunisienne ne ménageait pas ses critiques samedi après le retrait, quelques minutes avant le vote, de motions de censure visant deux ministres accusés de "normalisation" avec Israël, et les disputes entre députés qui ont suivi.
"Une farce à l'Assemblée!" s'est exclamé en Une le journal arabophone Assabah, tandis que Le Quotidien parlait d'"une tempête dans un verre d'eau".
L'Assemblée devait voter vendredi soir, après une journée de débats en plénière, sur des motions de censure contre la ministre du Tourisme Amel Karboul et le ministre délégué à la Sécurité auprès du ministre de l'Intérieur, Ridha Sfar. Mais les textes ont été retirés à la dernière minute, provoquant la stupeur et la colère de plusieurs députés et des invectives entre élus.
"La plénière n'a servi qu'à un show de certains (élus) en déficit de présence médiatique", a estimé Le Quotidien, en affirmant que ces motions auront "juste servi à torpiller les efforts de la ministre du Tourisme (...) pour sauver la saison touristique".
Le Temps, lui, a déploré "une journée à débattre pour rien", en ajoutant que "les ministres s'en sortent sans dégâts" malgré la polémique qui a précédé leur audition.
"Nos députés nous ont étalé une énième image de leurs divisions, dissensions et tiraillements, allant jusqu'à échanger insultes et menaces", a regretté de son côté La Presse.
Le journal francophone a malgré tout relevé "deux points positifs": "l'Assemblée exerce son droit de contrôle sur l'action du gouvernement (..) et les ministres ont la possibilité de s'expliquer".
Ridha Sfar était accusé d'avoir autorisé par écrit l'entrée de touristes israéliens en Tunisie, et Amel Karboul d'avoir accueilli un groupe venu de l'Etat hébreu.
Mme Karboul a démenti avoir reçu ces touristes tandis que M. Sfar a assuré n'avoir fait que suivre des procédures en vigueur depuis des années.
"Une farce à l'Assemblée!" s'est exclamé en Une le journal arabophone Assabah, tandis que Le Quotidien parlait d'"une tempête dans un verre d'eau".
L'Assemblée devait voter vendredi soir, après une journée de débats en plénière, sur des motions de censure contre la ministre du Tourisme Amel Karboul et le ministre délégué à la Sécurité auprès du ministre de l'Intérieur, Ridha Sfar. Mais les textes ont été retirés à la dernière minute, provoquant la stupeur et la colère de plusieurs députés et des invectives entre élus.
"La plénière n'a servi qu'à un show de certains (élus) en déficit de présence médiatique", a estimé Le Quotidien, en affirmant que ces motions auront "juste servi à torpiller les efforts de la ministre du Tourisme (...) pour sauver la saison touristique".
Le Temps, lui, a déploré "une journée à débattre pour rien", en ajoutant que "les ministres s'en sortent sans dégâts" malgré la polémique qui a précédé leur audition.
"Nos députés nous ont étalé une énième image de leurs divisions, dissensions et tiraillements, allant jusqu'à échanger insultes et menaces", a regretté de son côté La Presse.
Le journal francophone a malgré tout relevé "deux points positifs": "l'Assemblée exerce son droit de contrôle sur l'action du gouvernement (..) et les ministres ont la possibilité de s'expliquer".
Ridha Sfar était accusé d'avoir autorisé par écrit l'entrée de touristes israéliens en Tunisie, et Amel Karboul d'avoir accueilli un groupe venu de l'Etat hébreu.
Mme Karboul a démenti avoir reçu ces touristes tandis que M. Sfar a assuré n'avoir fait que suivre des procédures en vigueur depuis des années.
LIRE AUSSI: Les motions de censure contre Karboul et Sfar retirées juste avant le vote
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