Après la lecture de la motion de censure déposée contre Ridha Sfar, ministre délégué en charge des Affaires sécuritaires, et la réponse de ce dernier, c'était au tour d'Amel Karboul de se défendre face aux députés.
Avant cela, Iyed Dahmani a pris la parole, comme le prévoit la procédure, pour présenter les arguments avancés en faveur de la motion de censure.
"Nous n'avons pas déposé cette motion pour déstabiliser l'Etat mais pour envoyer un message clair, en rapport avec notre politique étrangère et nos valeurs", a-t-il déclaré, ajoutant: "Nous ne sommes pas contre les juifs, ni contre le fait qu'ils puissent exercer leur culte en Tunisie. Ce n'est pas non plus en rapport avec le tourisme mais pour le principe".
"Dans l'histoire arabo-islamique, il y avait des ministres juifs, nous considérons que notre religion (l'Islam) est une religion de tolérance et il ne faut pas tromper l'opinion là-dessus", a-t-il précisé.
Iyed Dahmani a en outre estimé que "contrairement à ce qui a été dit, cette problématique n'est pas personnelle mais se base sur des documents émanant du gouvernement".
"Aujourd'hui la question est de savoir comment composer avec une entité qui pratique la discrimination raciale contre les Palestiniens", a-t-il soutenu, précisant que l'affaire des touristes israéliens en Tunisie n'était pas un détail, "car le diable cache dans les détails".
La partie immergée d'Amel Karboul
Dans un arabe approximatif, confondant les dettes (douyoun) et les religions (diyanate), Amel Karboul a pris la parole pour répondre aux reproches des députés. Dans un premier temps, elle a nié avoir accueilli une délégation israélienne au port de la Goulette, ou dans quelqu'endroit que ce soit.
"Je suis contente d'être venue ici et je vous en remercie, cela me donne l'occasion de parler de tourisme", a-t-elle assuré.
Amel Karboul a alors indiqué que le secteur du tourisme était la partie immergée de l'iceberg dans la politique du gouvernement, une partie de l'iceberg qui - pour l'anecdote - est devenue en arabe, "une montagne au-dessus de la mer".
Elle a expliqué que le tourisme en Tunisie dépendait principalement de huit tours opérateurs, parmi lesquels se trouvent les croisiéristes. Selon la ministre, sans ces tours opérateurs, le tourisme en Tunisie serait considérablement menacé.
L'intervention d'Amel Karboul s'est limitée à une présentation des défis relatifs au tourisme et à l'image de la Tunisie, ce qui a suscité l'indignation de quelques députés qui considéraient que cette intervention était hors sujet.
La suite de la séance plénière est consacrée aux interventions des députés. A la fin de la séance, ces derniers devront se prononcer pour ou contre les motions de censure à l'encontre des ministres Amel Karboul et Ridha Sfar.
Avant cela, Iyed Dahmani a pris la parole, comme le prévoit la procédure, pour présenter les arguments avancés en faveur de la motion de censure.
"Nous n'avons pas déposé cette motion pour déstabiliser l'Etat mais pour envoyer un message clair, en rapport avec notre politique étrangère et nos valeurs", a-t-il déclaré, ajoutant: "Nous ne sommes pas contre les juifs, ni contre le fait qu'ils puissent exercer leur culte en Tunisie. Ce n'est pas non plus en rapport avec le tourisme mais pour le principe".
"Dans l'histoire arabo-islamique, il y avait des ministres juifs, nous considérons que notre religion (l'Islam) est une religion de tolérance et il ne faut pas tromper l'opinion là-dessus", a-t-il précisé.
Iyed Dahmani a en outre estimé que "contrairement à ce qui a été dit, cette problématique n'est pas personnelle mais se base sur des documents émanant du gouvernement".
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"Aujourd'hui la question est de savoir comment composer avec une entité qui pratique la discrimination raciale contre les Palestiniens", a-t-il soutenu, précisant que l'affaire des touristes israéliens en Tunisie n'était pas un détail, "car le diable cache dans les détails".
La partie immergée d'Amel Karboul
Dans un arabe approximatif, confondant les dettes (douyoun) et les religions (diyanate), Amel Karboul a pris la parole pour répondre aux reproches des députés. Dans un premier temps, elle a nié avoir accueilli une délégation israélienne au port de la Goulette, ou dans quelqu'endroit que ce soit.
"Je suis contente d'être venue ici et je vous en remercie, cela me donne l'occasion de parler de tourisme", a-t-elle assuré.
Amel Karboul a alors indiqué que le secteur du tourisme était la partie immergée de l'iceberg dans la politique du gouvernement, une partie de l'iceberg qui - pour l'anecdote - est devenue en arabe, "une montagne au-dessus de la mer".
Elle a expliqué que le tourisme en Tunisie dépendait principalement de huit tours opérateurs, parmi lesquels se trouvent les croisiéristes. Selon la ministre, sans ces tours opérateurs, le tourisme en Tunisie serait considérablement menacé.
L'intervention d'Amel Karboul s'est limitée à une présentation des défis relatifs au tourisme et à l'image de la Tunisie, ce qui a suscité l'indignation de quelques députés qui considéraient que cette intervention était hors sujet.
La suite de la séance plénière est consacrée aux interventions des députés. A la fin de la séance, ces derniers devront se prononcer pour ou contre les motions de censure à l'encontre des ministres Amel Karboul et Ridha Sfar.
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