Le ministre-conseiller politique du président de la République, Aziz Krichen, a annoncé ce vendredi 2 mai sa démission de la présidence. Dans une publication sur sa page Facebook, il affirme avoir informé par écrit, le 10 avril 2014, le chef de l'Etat de sa volonté de démissionner et de rendre cette décision publique à la date du 2 mai. Aziz Krichen a annoncé qu'il expliquera les raisons de ce geste dans les médias dans les jours qui suivent.
Le post annonçant la démission de Aziz Krichen
La présidence de la République a annoncé via sa page Facebook que la démission de Aziz Krichen avait été acceptée par arrêté Républicain.
La réponse de la présidence de la République
Le 19 décembre 2013, Aziz Krichen avait déjà esquissé un premier geste de séparation avec la présidence en démissionnant du parti fondé par Moncef Marzouki, le Congrès pour la République (CPR). M. Krichen avait expliqué sur sa page Facebook qu'il n'avait "jamais été réellement convaincu par l'orientation politique du CPR" mais qu'il l'avait rejoint dans l'espoir de le faire "mûrir et évoluer".
Dans une tribune publiée dans le HuffPost Maghreb, l'ex conseiller du président avait également critiqué la stratégie adoptée par Ettakatol et le CPR vis à vis d'Ennahdha, deux partis qui ont "non seulement négligé leurs alliés potentiels dans l'opposition, mais poussé la myopie jusqu'à vouloir faire chacun cavalier seul dans les relations avec Ennahdha, s'imaginant pouvoir ainsi obtenir plus de bénéfices que le voisin".
La présidence de la République a annoncé via sa page Facebook que la démission de Aziz Krichen avait été acceptée par arrêté Républicain.
Le 19 décembre 2013, Aziz Krichen avait déjà esquissé un premier geste de séparation avec la présidence en démissionnant du parti fondé par Moncef Marzouki, le Congrès pour la République (CPR). M. Krichen avait expliqué sur sa page Facebook qu'il n'avait "jamais été réellement convaincu par l'orientation politique du CPR" mais qu'il l'avait rejoint dans l'espoir de le faire "mûrir et évoluer".
Dans une tribune publiée dans le HuffPost Maghreb, l'ex conseiller du président avait également critiqué la stratégie adoptée par Ettakatol et le CPR vis à vis d'Ennahdha, deux partis qui ont "non seulement négligé leurs alliés potentiels dans l'opposition, mais poussé la myopie jusqu'à vouloir faire chacun cavalier seul dans les relations avec Ennahdha, s'imaginant pouvoir ainsi obtenir plus de bénéfices que le voisin".
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