INTERNATIONAL - La Corée du Nord a procédé dimanche à un tir de missile balistique, son premier tir depuis l'élection du nouveau président sud-coréen, a annoncé l'armée sud-coréenne dans un communiqué.
Le missile a été lancé depuis la base de l'armée nord-coréenne à Kusong, dans la province du Nord Pyongan, vers 05h30 (20h30 GMT samedi), et a parcouru environ 700 km, avant de s'abîmer en mer du Japon, selon l'armée sud-coréenne.
Il s'agit du deuxième tir de missile par le régime de Pyongyang en environ deux semaines, et du premier depuis l'élection de Moon Jae-In au poste de président sud-coréen cette semaine. Le nouveau chef de l'État sud-coréen, qui dénonce une "provocation irresponsable", devrait tenir une réunion d'urgence avec ses conseillers à la sécurité, a précisé son porte-parole dimanche.
Washington durcit (de nouveau) le ton
La Corée du Nord a procédé à deux tests nucléaires et à une douzaine de tirs de missiles depuis le début de l'année 2016, dans le cadre de son projet annoncé de disposer un jour d'une missile balistique intercontinental à tête nucléaire qui lui permettrait de frapper le sol américain.
Si Washington a suggéré que toutes les options étaient sur la table dans ce dossier, y compris l'option militaire, le président Donald Trump a récemment semblé adoucir son discours en déclarant même qu'il serait "honoré" de rencontrer le leader nord-coréen Kim Jong-Un.
Avec ce nouveau tir de missile, la Maison Blanche n'a pas manqué de durcir de nouveau le ton, indiquant dans un communiqué: "que cette nouvelle provocation soit un appel à toutes les nations pour mettre en oeuvre des sanctions bien plus fortes contre la Corée du Nord".
La Russie et la Chine "préoccupées"
De leur côté, la Russie et la Chine se disent "préoccupées par l'escalade des tensions" dans la péninsule coréenne après le tir du missile par la Corée du Nord en violation des résolutions de l'ONU, a indiqué dimanche le Kremlin.
Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping "ont discuté en détail de la situation dans la péninsule coréenne" lors d'une rencontre à Pékin et "les deux parties ont exprimé leur préoccupation pour l'escalade des tensions", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
La Chine avait auparavant fait part de son opposition "aux violations par la Corée du Nord des résolutions du Conseil de sécurité" et appelé toutes les parties en présence à "la retenue".
Vladimir Poutine et Xi Jinping se sont entretenus lors d'une rencontre bilatérale, puis autour d'un déjeuner de travail, après avoir participé dans la matinée à l'ouverture du sommet des Nouvelles routes de la soie à Pékin.
Le missile a été lancé depuis la base de l'armée nord-coréenne à Kusong, dans la province du Nord Pyongan, vers 05h30 (20h30 GMT samedi), et a parcouru environ 700 km, avant de s'abîmer en mer du Japon, selon l'armée sud-coréenne.
Il s'agit du deuxième tir de missile par le régime de Pyongyang en environ deux semaines, et du premier depuis l'élection de Moon Jae-In au poste de président sud-coréen cette semaine. Le nouveau chef de l'État sud-coréen, qui dénonce une "provocation irresponsable", devrait tenir une réunion d'urgence avec ses conseillers à la sécurité, a précisé son porte-parole dimanche.
Washington durcit (de nouveau) le ton
La Corée du Nord a procédé à deux tests nucléaires et à une douzaine de tirs de missiles depuis le début de l'année 2016, dans le cadre de son projet annoncé de disposer un jour d'une missile balistique intercontinental à tête nucléaire qui lui permettrait de frapper le sol américain.
Si Washington a suggéré que toutes les options étaient sur la table dans ce dossier, y compris l'option militaire, le président Donald Trump a récemment semblé adoucir son discours en déclarant même qu'il serait "honoré" de rencontrer le leader nord-coréen Kim Jong-Un.
Avec ce nouveau tir de missile, la Maison Blanche n'a pas manqué de durcir de nouveau le ton, indiquant dans un communiqué: "que cette nouvelle provocation soit un appel à toutes les nations pour mettre en oeuvre des sanctions bien plus fortes contre la Corée du Nord".
La Russie et la Chine "préoccupées"
De leur côté, la Russie et la Chine se disent "préoccupées par l'escalade des tensions" dans la péninsule coréenne après le tir du missile par la Corée du Nord en violation des résolutions de l'ONU, a indiqué dimanche le Kremlin.
Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping "ont discuté en détail de la situation dans la péninsule coréenne" lors d'une rencontre à Pékin et "les deux parties ont exprimé leur préoccupation pour l'escalade des tensions", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
La Chine avait auparavant fait part de son opposition "aux violations par la Corée du Nord des résolutions du Conseil de sécurité" et appelé toutes les parties en présence à "la retenue".
Vladimir Poutine et Xi Jinping se sont entretenus lors d'une rencontre bilatérale, puis autour d'un déjeuner de travail, après avoir participé dans la matinée à l'ouverture du sommet des Nouvelles routes de la soie à Pékin.
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