Un général de la police a été tué mercredi dans l'explosion d'une bombe au Caire. C'est un nouvel attentat visant les forces de l'ordre dans une Egypte théâtre d'une sanglante répression visant les partisans du président islamiste destitué Mohamed Morsi, a annoncé la police.
L'engin était placé sous la voiture du général de brigade Ahmed Zaki, haut responsable de la police anti-émeute, une unité toujours aux premiers rangs des forces de l'ordre dans la répression des manifestations des pro-Morsi.
Il s'agit de la cinquième attaque visant la police en une semaine, et M. Zaki est le troisième général tué depuis le début de l'année dans des attentats revendiqués principalement par des groupes islamistes armés disant s'inspirer d'Al-Qaïda et assurant agir en représailles à la répression menée contre les partisans de M. Morsi, seul président jamais élu démocratiquement en Egypte.
Depuis sa destitution et arrestation par l'armée le 3 juillet, plus de 1.400 manifestants islamistes ont été tués par les policiers ou les soldats -dont 700 au Caire dans la seule journée du 14 août-, et plus de 15.000 de ses partisans ont été arrêtés et des centaines condamnés à mort dans des procès expéditifs.
Dans le même temps, les attentats et attaques visant la police et l'armée se sont multipliés: le gouvernement installé et dirigé de facto par l'armée assure que plus de 250 policiers, près de 190 soldats et une soixantaine de civils ont péri dans ces attaques, qu'il attribue, lui, aux Frères musulmans, l'influente confrérie de M. Morsi, décrétée "organisation terroriste".
L'engin était placé sous la voiture du général de brigade Ahmed Zaki, haut responsable de la police anti-émeute, une unité toujours aux premiers rangs des forces de l'ordre dans la répression des manifestations des pro-Morsi.
Il s'agit de la cinquième attaque visant la police en une semaine, et M. Zaki est le troisième général tué depuis le début de l'année dans des attentats revendiqués principalement par des groupes islamistes armés disant s'inspirer d'Al-Qaïda et assurant agir en représailles à la répression menée contre les partisans de M. Morsi, seul président jamais élu démocratiquement en Egypte.
Depuis sa destitution et arrestation par l'armée le 3 juillet, plus de 1.400 manifestants islamistes ont été tués par les policiers ou les soldats -dont 700 au Caire dans la seule journée du 14 août-, et plus de 15.000 de ses partisans ont été arrêtés et des centaines condamnés à mort dans des procès expéditifs.
Dans le même temps, les attentats et attaques visant la police et l'armée se sont multipliés: le gouvernement installé et dirigé de facto par l'armée assure que plus de 250 policiers, près de 190 soldats et une soixantaine de civils ont péri dans ces attaques, qu'il attribue, lui, aux Frères musulmans, l'influente confrérie de M. Morsi, décrétée "organisation terroriste".
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