CRISE - Le déficit en enseignants-chercheurs est toujours aussi alarmant. Les besoins s’élèvent à 1.200 pour cette année universitaire, indiquent les statistiques présentées par le ministre de tutelle, Mohamed Hassad, ce jeudi, devant la commission de l’enseignement de la Chambre des représentants.
Sur la période 2008-2017, le total des étudiants a grimpé de 162%, tandis que celui des enseignants-chercheurs n’a évolué que de 38%. D’autant que le corps enseignant actuel est dépassé par l’encombrement des classes. Cette année, les établissements d’enseignement supérieur ont accueilli 158 étudiants pour 100 places.
Cette situation va encore perdurer dans la mesure où les prévisions du département de l’Enseignement supérieur annoncent 292 départs à la retraite d’enseignants-chercheurs dès l’année prochaine. Pire encore, 891 enseignants répondent à tous les critères exigés pour bénéficier de la retraite anticipée en 2018.
Face à la crise, le budget alloué au système ne permet pas de compenser les pertes. L’enveloppe stagne déjà depuis plusieurs années, comme l’a relevé Mohamed Hassad. Le projet de budget de 2017, actuellement en cours d’examen à la Chambre des représentants, ne consacre que 9,8 milliards de dirhams à ce secteur, un chiffre qui a connu une petite hausse d'à peine 1,18% par rapport à 2016.
Sur la période 2008-2017, le total des étudiants a grimpé de 162%, tandis que celui des enseignants-chercheurs n’a évolué que de 38%. D’autant que le corps enseignant actuel est dépassé par l’encombrement des classes. Cette année, les établissements d’enseignement supérieur ont accueilli 158 étudiants pour 100 places.
Cette situation va encore perdurer dans la mesure où les prévisions du département de l’Enseignement supérieur annoncent 292 départs à la retraite d’enseignants-chercheurs dès l’année prochaine. Pire encore, 891 enseignants répondent à tous les critères exigés pour bénéficier de la retraite anticipée en 2018.
Face à la crise, le budget alloué au système ne permet pas de compenser les pertes. L’enveloppe stagne déjà depuis plusieurs années, comme l’a relevé Mohamed Hassad. Le projet de budget de 2017, actuellement en cours d’examen à la Chambre des représentants, ne consacre que 9,8 milliards de dirhams à ce secteur, un chiffre qui a connu une petite hausse d'à peine 1,18% par rapport à 2016.
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