SANTÉ - Le torchon brûle à la Santé. Malgré sa promesse de régler la situation des infirmiers, réitérée lors sa sortie médiatique du 3 mai dernier, le ministre de la Santé, Houcine El Ouardi, n'a pas réussi à convaincre les syndicats. Ces derniers ont décrété deux jours de grève, les 11 et 12 mai, afin de crier leur colère. "Nous aurions voulu que le ministre de la Santé défende mieux son département pour régler ses nombreuses défaillances. Les reconnaître dans une conférence de presse et promettre des solutions n’apportent rien de concret", déclare au HuffPost Maroc Ali Lotfi, le Secrétaire général de la centrale syndicale ODT (Organisation démocratique du travail).
Réforme du statut
Dans leur dossier revendicatif, le plus urgent, pour les syndicats, reste la réforme du statut de l’infirmier. "Il faut y intégrer le cycle de formation LMD (licence, master et doctorat) des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé. Au total, le Maroc est doté de 21 écoles, dont 12 instituts", explique Ali Lotfi. Et de préciser que les diplômes délivrés concernent non seulement les infirmiers, mais aussi d’autres métiers de la santé comme les sages-femmes. "Près de 3000 infirmiers attendent que leurs diplômes soient reconnus par le ministère de la Santé, d’autant que ces instituts sont publics", justifie-t-il.
Une marche et un mouvement
Pour exprimer leurs revendications, les infirmiers concernés, qui ont créé "Le mouvement des infirmiers et des infirmières pour l'équivalence", ont choisi la journée mondiale de l’infirmier, le 12 mai, pour organiser une marche nationale. Elle aura lieu à Rabat et le point de rassemblent a été fixé devant le ministère de la Santé.
"Nous voulons marquer cette journée mondiale pour dire à quel point souffre cette catégorie. Son rôle est primordial dans toute la chaîne des soins. Alors pourquoi est-ce que leurs diplômes ne leur permettent d’évoluer dans leur carrière?", s’interroge de son côté le Secrétaire général de la Fédération nationale de la santé (FNS/UMT), Mohammed Ouardi. Pour ce dernier, les infirmiers font l’objet d’un "abus administratif". "Si on leur avait accordé une équivalence reconnaissant leurs diplômes (LMD), les infirmiers auraient pu améliorer leur situation sociale et économique", souligne-t-il dans une déclaration au HuffPost Maroc.
Les grévistes qui paralyseront, en grande partie, les hôpitaux, reconnaissent que le citoyen en pâtit. "Nous nous excusons auprès du citoyen et nous comptons sur son soutien", ajoute Mohammed Ouardi.
Un statut de l’infirmier
Face à leurs revendications, le ministère de la Santé, dans un communiqué datant du 19 avril dernier, annonce sa disposition à ouvrir un dialogue avec les représentants syndicaux pour trouver des solutions. Le ministre de la Santé a appelé, hier mardi, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, à l’élaboration d’un statut unifié des infirmiers. Il a affirmé que le retard accusé à ce niveau est "une injustice" envers quelque 14.000 sur un total de 27.000 infirmiers.
Réforme du statut
Dans leur dossier revendicatif, le plus urgent, pour les syndicats, reste la réforme du statut de l’infirmier. "Il faut y intégrer le cycle de formation LMD (licence, master et doctorat) des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé. Au total, le Maroc est doté de 21 écoles, dont 12 instituts", explique Ali Lotfi. Et de préciser que les diplômes délivrés concernent non seulement les infirmiers, mais aussi d’autres métiers de la santé comme les sages-femmes. "Près de 3000 infirmiers attendent que leurs diplômes soient reconnus par le ministère de la Santé, d’autant que ces instituts sont publics", justifie-t-il.
Une marche et un mouvement
Pour exprimer leurs revendications, les infirmiers concernés, qui ont créé "Le mouvement des infirmiers et des infirmières pour l'équivalence", ont choisi la journée mondiale de l’infirmier, le 12 mai, pour organiser une marche nationale. Elle aura lieu à Rabat et le point de rassemblent a été fixé devant le ministère de la Santé.
"Nous voulons marquer cette journée mondiale pour dire à quel point souffre cette catégorie. Son rôle est primordial dans toute la chaîne des soins. Alors pourquoi est-ce que leurs diplômes ne leur permettent d’évoluer dans leur carrière?", s’interroge de son côté le Secrétaire général de la Fédération nationale de la santé (FNS/UMT), Mohammed Ouardi. Pour ce dernier, les infirmiers font l’objet d’un "abus administratif". "Si on leur avait accordé une équivalence reconnaissant leurs diplômes (LMD), les infirmiers auraient pu améliorer leur situation sociale et économique", souligne-t-il dans une déclaration au HuffPost Maroc.
Les grévistes qui paralyseront, en grande partie, les hôpitaux, reconnaissent que le citoyen en pâtit. "Nous nous excusons auprès du citoyen et nous comptons sur son soutien", ajoute Mohammed Ouardi.
Un statut de l’infirmier
Face à leurs revendications, le ministère de la Santé, dans un communiqué datant du 19 avril dernier, annonce sa disposition à ouvrir un dialogue avec les représentants syndicaux pour trouver des solutions. Le ministre de la Santé a appelé, hier mardi, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, à l’élaboration d’un statut unifié des infirmiers. Il a affirmé que le retard accusé à ce niveau est "une injustice" envers quelque 14.000 sur un total de 27.000 infirmiers.
LIRE AUSSI:
- Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost Maroc, cliquez ici
- Chaque jour, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost Maroc
- Retrouvez-nous sur notre page Facebook
- Suivez notre fil Twitter