L'armée tunisienne protègera dorénavant les sites de production des mouvements sociaux susceptibles d'empêcher leur exploitation, a annoncé mercredi lors d'un discours officiel le président tunisien Béji Caïd Essebsi.
"Nous savons que c'est une décision grave mais qui doit être prise", a ajouté le chef de l'Etat.
"Toute personne voulant manifester manifeste dans le cadre de la loi (...) La démocratie, sa condition c'est l'Etat de droit", a-t-il ajouté, lors de cette allocution prononcée au Palais des Congrès de Tunis devant plus de 200 personnes.
Le gouvernement d'union de Youssef Chahed, à l'image de ses prédécesseurs, est confronté à une grogne sociale croissante, en particulier dans les régions de l'intérieur du pays. Les mouvements sociaux prennent parfois l'allure de sit-in bloquant les accès à certains sites de production.
"S'ils (les manifestants) se mettent en colère, ils bloquent la route. La route est pour tout le monde et l'Etat doit faire face à cela", a notamment relevé Béji Caïd Essebsi lors de ce discours qui a fait l'objet de nombreuses spéculations au cours des derniers jours.
Il a notamment cité l'industrie du phosphate, dans le bassin minier de Gafsa (centre), qui "s'est arrêtée pendant cinq ans".
"On a quoi? On a le phosphate, le pétrole et le tourisme, on a l'agriculture", dont "l'huile d'olive". "L'Etat doit aussi protéger les ressources du peuple tunisien", a clamé M. Caïd Essebsi.
Si la Tunisie, unique pays rescapé du Printemps arabe, a réussi jusqu'à présent sa transition politique, elle n'arrive pas à relancer son économie, six ans après la chute de la dictature de Zine el Abidine Ben Ali.
Tandis que le déficit public continue de se creuser, la croissance a plafonné à 1% l'an dernier. Les autorités tunisiennes espèrent un taux d'environ 2,5% en 2017.
"Nous savons que c'est une décision grave mais qui doit être prise", a ajouté le chef de l'Etat.
"Toute personne voulant manifester manifeste dans le cadre de la loi (...) La démocratie, sa condition c'est l'Etat de droit", a-t-il ajouté, lors de cette allocution prononcée au Palais des Congrès de Tunis devant plus de 200 personnes.
Le gouvernement d'union de Youssef Chahed, à l'image de ses prédécesseurs, est confronté à une grogne sociale croissante, en particulier dans les régions de l'intérieur du pays. Les mouvements sociaux prennent parfois l'allure de sit-in bloquant les accès à certains sites de production.
"S'ils (les manifestants) se mettent en colère, ils bloquent la route. La route est pour tout le monde et l'Etat doit faire face à cela", a notamment relevé Béji Caïd Essebsi lors de ce discours qui a fait l'objet de nombreuses spéculations au cours des derniers jours.
Il a notamment cité l'industrie du phosphate, dans le bassin minier de Gafsa (centre), qui "s'est arrêtée pendant cinq ans".
"On a quoi? On a le phosphate, le pétrole et le tourisme, on a l'agriculture", dont "l'huile d'olive". "L'Etat doit aussi protéger les ressources du peuple tunisien", a clamé M. Caïd Essebsi.
Si la Tunisie, unique pays rescapé du Printemps arabe, a réussi jusqu'à présent sa transition politique, elle n'arrive pas à relancer son économie, six ans après la chute de la dictature de Zine el Abidine Ben Ali.
Tandis que le déficit public continue de se creuser, la croissance a plafonné à 1% l'an dernier. Les autorités tunisiennes espèrent un taux d'environ 2,5% en 2017.
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