CRÉATION - La designer palestinienne Natalie Tahhan revisite l'habit de fête traditionnel palestinien en s'aidant des nouvelles technologies.
Seule, dans son petit atelier dans la maison familiale de Rass al-Amoud, à Jérusalem-Est, la jeune créatrice de 27 ans reprend les motifs emblématiques des villages palestiniens, qui nécessitent de longues heures de travail, pour les dessiner sur son écran d'ordinateur, donnant ainsi un souffle nouveau à l'habit de ses aïeules et à ces broderies qui font partie de l'identité des Palestiniens.
De la broderie artisanale à l'impression digitale, elle reproduit à s'y méprendre les dessins géométriques de la broderie ancestrale de son pays sur des tissus qu'elle transforme en capes aux coupes résolument modernes.
Faute d'imprimerie dans les territoires palestiniens occupés, elle fait réaliser à Dubaï ses tissus imprimés. Ces derniers lui sont ensuite expédiés via Doha et Amman, un passage généralement emprunté pour envoyer des biens vers Jérusalem en contournant l'absence de transferts directs des pays du Golfe vers Israël.
La première collection de Natalie Tahhan baptisée "Prints of Palestine", comprenant cinq modèles de capes de satin blanches, noires ou violettes, recouvertes de motifs géométriques aux couleurs chatoyantes, s'est entièrement vendue en moins de trois mois, principalement dans le Golfe via internet, moyennant 550 dollars la pièce.
Un travail de création remarqué par la presse internationale, qui a saluée le courage et l'inventivité de la jeune femme pour la préservation du patrimoine national palestinien.
Seule, dans son petit atelier dans la maison familiale de Rass al-Amoud, à Jérusalem-Est, la jeune créatrice de 27 ans reprend les motifs emblématiques des villages palestiniens, qui nécessitent de longues heures de travail, pour les dessiner sur son écran d'ordinateur, donnant ainsi un souffle nouveau à l'habit de ses aïeules et à ces broderies qui font partie de l'identité des Palestiniens.
De la broderie artisanale à l'impression digitale, elle reproduit à s'y méprendre les dessins géométriques de la broderie ancestrale de son pays sur des tissus qu'elle transforme en capes aux coupes résolument modernes.
Faute d'imprimerie dans les territoires palestiniens occupés, elle fait réaliser à Dubaï ses tissus imprimés. Ces derniers lui sont ensuite expédiés via Doha et Amman, un passage généralement emprunté pour envoyer des biens vers Jérusalem en contournant l'absence de transferts directs des pays du Golfe vers Israël.
La première collection de Natalie Tahhan baptisée "Prints of Palestine", comprenant cinq modèles de capes de satin blanches, noires ou violettes, recouvertes de motifs géométriques aux couleurs chatoyantes, s'est entièrement vendue en moins de trois mois, principalement dans le Golfe via internet, moyennant 550 dollars la pièce.
Un travail de création remarqué par la presse internationale, qui a saluée le courage et l'inventivité de la jeune femme pour la préservation du patrimoine national palestinien.
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