Mexico a été le théâtre, lundi 21 avril, du premier hommage rendu à Gabriel Garcia Marquez, décédé jeudi à l'âge de 87 ans, lors d'une cérémonie solennelle en présence de la famille, conclue par les présidents de Colombie, son pays de naissance et du Mexique, son pays d'adoption.
Au Palais des Beaux Arts, devant une urne rouge sombre contenant les cendres de l'écrivain, placée sur un podium parsemé de roses jaunes, et devant laquelle avaient défilé auparavant pendant plus de quatre heures des milliers d'admirateurs, le président colombien Juan Manuel Santos a lancé un "Gloire éternel à celui qui nous a donné plus de gloire!".
Il concluait ainsi son hommage au Prix Nobel de littérature 1982, "le plus grand Colombien de tous les temps". La Colombie et le Mexique, "nous nous unissons pour rendre hommage à celui qui, un jour de décembre 1982, depuis la glaciale Stockholm, a frappé le monde en parlant de la solitude de l'Amérique latine", a prononcé, visiblement ému, M. Santos.
À l'avant-garde de la littérature mondiale
Le président mexicain Enrique Peña Nieto a ensuite salué "le plus grand romancier d'Amérique latine de tous les temps". Après avoir rappelé que le Mexique avait été "le second pays de Gabriel Garcia Marquez", il a estimé que "Gabo, comme on l'appelait affectueusement, a placé la littérature latino-américaine à l'avant-garde de la littérature mondiale".
Les deux présidents et plusieurs ministres de leurs gouvernements ont ensuite pris place en garde d'honneur autour de l'urne funéraire pour une minute de silence, avant d'applaudir longuement et conclure la cérémonie d'hommage à l'écrivain universel.
Des milliers d'admirateurs avaient auparavant défilé devant l'urne funéraire, au son d'un quatuor à cordes jouant des morceaux de Bartok ou de Beethoven. Par moments une petite formation de cumbia et de vallenato de la côte colombienne qui prenait le relais du quatuor, amena une partie du public à se lever et à esquisser des pas de danse.
Les cendres de l'écrivain avaient été amenées au somptueux Palais des Beaux Arts, au centre de la capitale mexicaine par la famille, la veuve de Garcia Marquez, Mercedes Barcha, de ses fils et petits-enfants, vêtus de noir, qui ont formé la première garde d'honneur autour de l'urne.
Dans la foule qui s'apprêtaient à défiler devant les restes de l'écrivain, nombreux étaient ceux qui portaient la fleur jaune, celle dont Gabo estimait qu'elle le protégeait du mauvais sort. Pendant l'attente, des lecteurs se relayaient au micro devant le Palais pour lire des extraits de "Cent ans de solitude", son oeuvre majeure.
Garcia Marquez, qui considérait le Mexique comme sa second patrie, avait trouvé dans ce pays la stabilité pour écrire l'essentiel de son oeuvre littéraire.
Cérémonie laïque
Le Britannique Gerald Martin, auteur d'une biographie de Garcia Marquez, avait expliqué auparavant le caractère laïque de la cérémonie mexicaine. "Il n'était par un homme religieux, mais il respectait les croyances des autres. Comme sa mère, presque toute la famille était très catholique".
Dans son pays natal, la Colombie, les autorités préparent également un hommage à Gabo. Le président Santos participera mardi à une cérémonie solennelle dans la Cathédrale de Bogota, où l'Orchestre symphonique national doit interpréter le Requiem de Mozart.
Mercredi 23 avril, journée internationale du livre, le gouvernement colombien a programmé la lecture du roman "Pas de lettre pour le colonel" (1961) dans plus de mille bibliothèques publiques, parcs et collèges, dont le premier lecteur sera le président colombien.
La Colombie est dans l'attente de la décision que prendra la famille sur la destination finale des cendres de Garcia Marquez. Elles pourraient être partagées entre le Mexique et la Colombie, peut-être dans sa ville natale d'Aracataca.
Au Palais des Beaux Arts, devant une urne rouge sombre contenant les cendres de l'écrivain, placée sur un podium parsemé de roses jaunes, et devant laquelle avaient défilé auparavant pendant plus de quatre heures des milliers d'admirateurs, le président colombien Juan Manuel Santos a lancé un "Gloire éternel à celui qui nous a donné plus de gloire!".
Il concluait ainsi son hommage au Prix Nobel de littérature 1982, "le plus grand Colombien de tous les temps". La Colombie et le Mexique, "nous nous unissons pour rendre hommage à celui qui, un jour de décembre 1982, depuis la glaciale Stockholm, a frappé le monde en parlant de la solitude de l'Amérique latine", a prononcé, visiblement ému, M. Santos.
À l'avant-garde de la littérature mondiale
Le président mexicain Enrique Peña Nieto a ensuite salué "le plus grand romancier d'Amérique latine de tous les temps". Après avoir rappelé que le Mexique avait été "le second pays de Gabriel Garcia Marquez", il a estimé que "Gabo, comme on l'appelait affectueusement, a placé la littérature latino-américaine à l'avant-garde de la littérature mondiale".
Les deux présidents et plusieurs ministres de leurs gouvernements ont ensuite pris place en garde d'honneur autour de l'urne funéraire pour une minute de silence, avant d'applaudir longuement et conclure la cérémonie d'hommage à l'écrivain universel.
Des milliers d'admirateurs avaient auparavant défilé devant l'urne funéraire, au son d'un quatuor à cordes jouant des morceaux de Bartok ou de Beethoven. Par moments une petite formation de cumbia et de vallenato de la côte colombienne qui prenait le relais du quatuor, amena une partie du public à se lever et à esquisser des pas de danse.
Les cendres de l'écrivain avaient été amenées au somptueux Palais des Beaux Arts, au centre de la capitale mexicaine par la famille, la veuve de Garcia Marquez, Mercedes Barcha, de ses fils et petits-enfants, vêtus de noir, qui ont formé la première garde d'honneur autour de l'urne.
Dans la foule qui s'apprêtaient à défiler devant les restes de l'écrivain, nombreux étaient ceux qui portaient la fleur jaune, celle dont Gabo estimait qu'elle le protégeait du mauvais sort. Pendant l'attente, des lecteurs se relayaient au micro devant le Palais pour lire des extraits de "Cent ans de solitude", son oeuvre majeure.
"J'aimerais le remercier pour le goût qu'il m'a donné pour la lecture. Et comme il nous a donné 'Cent ans de solitude' dans un livre, j'aimerais qu'il survive cent ans de plus dans les coeurs", a dit à l'AFP Joseline Lopez, une étudiante vénézuélienne de 21 ans.
Garcia Marquez, qui considérait le Mexique comme sa second patrie, avait trouvé dans ce pays la stabilité pour écrire l'essentiel de son oeuvre littéraire.
Cérémonie laïque
Le Britannique Gerald Martin, auteur d'une biographie de Garcia Marquez, avait expliqué auparavant le caractère laïque de la cérémonie mexicaine. "Il n'était par un homme religieux, mais il respectait les croyances des autres. Comme sa mère, presque toute la famille était très catholique".
Dans son pays natal, la Colombie, les autorités préparent également un hommage à Gabo. Le président Santos participera mardi à une cérémonie solennelle dans la Cathédrale de Bogota, où l'Orchestre symphonique national doit interpréter le Requiem de Mozart.
Mercredi 23 avril, journée internationale du livre, le gouvernement colombien a programmé la lecture du roman "Pas de lettre pour le colonel" (1961) dans plus de mille bibliothèques publiques, parcs et collèges, dont le premier lecteur sera le président colombien.
La Colombie est dans l'attente de la décision que prendra la famille sur la destination finale des cendres de Garcia Marquez. Elles pourraient être partagées entre le Mexique et la Colombie, peut-être dans sa ville natale d'Aracataca.
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