FOOTBALL - La rivalité entre les clubs grecs du PAOK Salonique et de l'Olympiakos le Pirée est peut-être la plus chaude du football actuel. Depuis les années 1960, les supporters des deux clubs se vouent un mépris sans limite et chaque match donne lieu à un spectacle inimaginable en France. Le 16 avril, à l'occasion d'une demi-finale retour de Coupe de Grèce, le stade de Thessalonique s'est enflammé, littéralement.
Les supporters du dikefalos, l'aigle à deux têtes emblème du PAOK, avaient prévu une réception soignée pour leurs adversaires. Des kilos d'anchois -"gravos" en grec, symbole utilisé par les ultras du PAOK pour se moquer de "l'Oly", basé au Pirée, le port d'Athènes- avaient notamment été disposés sur le banc de touche de l'Olympiakos. Une scène jamais vue dans un stade de football, qui a retardé le coup d'envoi du match de plus d'une heure. Mais le vrai spectacle est intervenu au début de la partie : des milliers de fumigènes ont été allumés au même moment (voir la vidéo en tête d'article), donnant au stade Toumba des allures de fournaise.
Et quand le match a enfin commencé, l'ambiance des tribunes a déteint sur la pelouse: de nombreuses bagarres entre joueurs, 3 cartons rouges, 15 minutes de temps additionnel, la police appelée sur le terrain pour raccompagner les joueurs de l'Olympiakos au vestiaire... Pour l'anecdote, c'est le PAOK Salonique qui l'a emporté (1-0), se qualifiant pour la finale.
La soirée aura aussi été émaillée d'incidents en dehors du stade: une dizaine de supporters ont été arrêtés, dont celui qui avait installé les anchois. Les ultras du PAOK n'en sont pas à leur coup d'essai : connus pour leur ferveur et leurs chants incessants à l'extérieur, ils ont été impliqués dans de nombreux accrochages avec des adversaires, surtout sur la scène européenne.
Les supporters du dikefalos, l'aigle à deux têtes emblème du PAOK, avaient prévu une réception soignée pour leurs adversaires. Des kilos d'anchois -"gravos" en grec, symbole utilisé par les ultras du PAOK pour se moquer de "l'Oly", basé au Pirée, le port d'Athènes- avaient notamment été disposés sur le banc de touche de l'Olympiakos. Une scène jamais vue dans un stade de football, qui a retardé le coup d'envoi du match de plus d'une heure. Mais le vrai spectacle est intervenu au début de la partie : des milliers de fumigènes ont été allumés au même moment (voir la vidéo en tête d'article), donnant au stade Toumba des allures de fournaise.
Crakage de fumis par les ultras du PAOK pic.twitter.com/ZGpSMxcQwa
— KOB 78 (@VincentMutrel) April 18, 2014
Et quand le match a enfin commencé, l'ambiance des tribunes a déteint sur la pelouse: de nombreuses bagarres entre joueurs, 3 cartons rouges, 15 minutes de temps additionnel, la police appelée sur le terrain pour raccompagner les joueurs de l'Olympiakos au vestiaire... Pour l'anecdote, c'est le PAOK Salonique qui l'a emporté (1-0), se qualifiant pour la finale.
La soirée aura aussi été émaillée d'incidents en dehors du stade: une dizaine de supporters ont été arrêtés, dont celui qui avait installé les anchois. Les ultras du PAOK n'en sont pas à leur coup d'essai : connus pour leur ferveur et leurs chants incessants à l'extérieur, ils ont été impliqués dans de nombreux accrochages avec des adversaires, surtout sur la scène européenne.
PAOK - Olympiakos en vidéo sur les internets http://t.co/mjsLH2aYv5
— Mèch Tuyot (@MechTuyot) April 17, 2014