Si vous avez plus de 24 ans, vous avez déjà atteint le maximum de vos compétences motrices cognitives (la capacité de votre cerveau à traiter une information et y réagir), selon une étude récente de l’Université Simon Fraser.
Donc vous êtes "vieux" à 24 ans. C’est bon, vous pouvez pleurer. On vous attend pour continuer.
Au cours de leur étude publiée ce mois-ci dans le journal PLOS ONE, les chercheurs de l’Université Simon Fraser ont examiné la performance de 3,305 joueurs du jeu vidéo StarCraft 2, âgés de 16 à 44 ans.
Les données étaient précieuses car les joueurs ont fourni des milliers d’heures de stratégie en temps réel, et des "mouvements basés sur les performances cognitives", selon un communiqué de presse de l’Université.
"Le jeu enregistre toutes les actions que le joueur réalise au cours de la partie et toutes les actions de son adversaire" a déclaré Mark Blair, professeur agrégé et directeur de thèses, au journal Vancouver Sun.
"Contrairement au jeu d’échecs, on ne joue pas à tour de rôle, donc si vous pouvez faire des actions un peu plus rapidement, vous avez besoin de faire plus de mouvements que votre adversaire."
En perte de vitesse
L’équipe – menée par Joe Thompson, un doctorant en psychologie de l’Université Simon Fraser, accompagné du doctorant en statistiques Andrew Henrey – a utilisé les données afin de comprendre comment les joueurs ont répondu aux adversaires, et combien de temps ils ont mis à réagir. Ils ont découvert que la perte de vitesse commençait à un âge plutôt jeune.
"Aux alentours de 24 ans, les joueurs se montrent plus lents en terme de vitesse cognitive, qui est importante pour la performance", déclare Thompson. "Ce déclin de performance cognitive est présent même à des niveaux de compétences plus élevés."
Cependant, si les joueurs plus vieux manquent de vitesse de réaction, ils semblent se rattraper en stratégie.
Selon lui, les résultats montrent que ces capacités cognitives ne sont pas stables à l’âge adulte; elles fluctuent constamment: "Notre performance quotidienne est le résultat d’une interaction constante entre le changement et l’adaptation."
Donc vous êtes "vieux" à 24 ans. C’est bon, vous pouvez pleurer. On vous attend pour continuer.
Au cours de leur étude publiée ce mois-ci dans le journal PLOS ONE, les chercheurs de l’Université Simon Fraser ont examiné la performance de 3,305 joueurs du jeu vidéo StarCraft 2, âgés de 16 à 44 ans.
Les données étaient précieuses car les joueurs ont fourni des milliers d’heures de stratégie en temps réel, et des "mouvements basés sur les performances cognitives", selon un communiqué de presse de l’Université.
"Le jeu enregistre toutes les actions que le joueur réalise au cours de la partie et toutes les actions de son adversaire" a déclaré Mark Blair, professeur agrégé et directeur de thèses, au journal Vancouver Sun.
"Contrairement au jeu d’échecs, on ne joue pas à tour de rôle, donc si vous pouvez faire des actions un peu plus rapidement, vous avez besoin de faire plus de mouvements que votre adversaire."
En perte de vitesse
L’équipe – menée par Joe Thompson, un doctorant en psychologie de l’Université Simon Fraser, accompagné du doctorant en statistiques Andrew Henrey – a utilisé les données afin de comprendre comment les joueurs ont répondu aux adversaires, et combien de temps ils ont mis à réagir. Ils ont découvert que la perte de vitesse commençait à un âge plutôt jeune.
"Aux alentours de 24 ans, les joueurs se montrent plus lents en terme de vitesse cognitive, qui est importante pour la performance", déclare Thompson. "Ce déclin de performance cognitive est présent même à des niveaux de compétences plus élevés."
Cependant, si les joueurs plus vieux manquent de vitesse de réaction, ils semblent se rattraper en stratégie.
"Les joueurs plus vieux, même s’ils sont plus lents, ont tendance à compenser cette lenteur en déployant des stratégies plus simples et en utilisant l’interface du jeu plus efficacement que les joueurs plus jeunes, ce qui leur permet de garder leurs compétences, malgré leur perte de vitesse cognitive motrice", explique Thompson.
Selon lui, les résultats montrent que ces capacités cognitives ne sont pas stables à l’âge adulte; elles fluctuent constamment: "Notre performance quotidienne est le résultat d’une interaction constante entre le changement et l’adaptation."
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