Quelque 815.000 Algériens votent en France à partir de samedi pour élire le président algérien, soit cinq jours avant le scrutin en Algérie, a annoncé l'ambassade d'Algérie à Paris.
Le scrutin présidentiel se déroulera en France du 12 au 17 avril, a souligné l'ambassade dans un communiqué, appelant l'ensemble des ressortissants algériens inscrits sur les listes électorales de leurs consulats à accomplir leur droit électoral.
Lors de l'élection de 2004, seuls 33% des inscrits en France s'étaient rendus au bureau de vote.
La France, quatrième circonscription d'Algérie
Abdelaziz Bouteflika, élu en 1999 avec 74% des voix, réélu en 2004 avec 85% et en 2009 avec 90%, malade et affaibli par un grave accident vasculaire cérébral depuis l'année dernière, se présente pour la quatrième fois.
Son rival, Ali Benflis, a déclaré samedi dernier que la fraude serait son principal adversaire le 17 avril, jugeant qu'en 2004 le vainqueur était la fraude et le perdant, la démocratie. Il avait alors recueilli 6% des voix.
Les Algériens, dont beaucoup sont binationaux, forment la première communauté immigrée en France et la quatrième circonscription la plus importante de l'élection présidentielle algérienne.
En 2008 (derniers chiffres connus) il y avait environ 713.000 immigrés algériens en France, dont 40% ont acquis la nationalité française, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Pour la seconde génération, 640.000 Français ont un ou deux parents nés en Algérie.
Mais le manque de mobilisation de cette communauté pourrait limiter son impact sur le scrutin.
"Campagne électorale en France: Scepticisme et indifférence", a titré le quotidien algérien El Watan, tandis que le quotidien français Le Monde relevait le regard désabusé des Algériens de France sur la campagne présidentielle algérienne.
"De toute façon, ceux qui votent, je les reconnais de loin. C'est tous ceux qui font la gueule, ils sont dégoûtés", ironise une électrice algérienne dans les pages du Monde.
La correspondante de la région Maghreb du quotidien français, Isabelle Mandreau, n'a d'ailleurs pas obtenu de visa pour couvrir l'élection en Algérie.
Le scrutin présidentiel se déroulera en France du 12 au 17 avril, a souligné l'ambassade dans un communiqué, appelant l'ensemble des ressortissants algériens inscrits sur les listes électorales de leurs consulats à accomplir leur droit électoral.
Lors de l'élection de 2004, seuls 33% des inscrits en France s'étaient rendus au bureau de vote.
La France, quatrième circonscription d'Algérie
Abdelaziz Bouteflika, élu en 1999 avec 74% des voix, réélu en 2004 avec 85% et en 2009 avec 90%, malade et affaibli par un grave accident vasculaire cérébral depuis l'année dernière, se présente pour la quatrième fois.
Son rival, Ali Benflis, a déclaré samedi dernier que la fraude serait son principal adversaire le 17 avril, jugeant qu'en 2004 le vainqueur était la fraude et le perdant, la démocratie. Il avait alors recueilli 6% des voix.
Les Algériens, dont beaucoup sont binationaux, forment la première communauté immigrée en France et la quatrième circonscription la plus importante de l'élection présidentielle algérienne.
En 2008 (derniers chiffres connus) il y avait environ 713.000 immigrés algériens en France, dont 40% ont acquis la nationalité française, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Pour la seconde génération, 640.000 Français ont un ou deux parents nés en Algérie.
Mais le manque de mobilisation de cette communauté pourrait limiter son impact sur le scrutin.
"Campagne électorale en France: Scepticisme et indifférence", a titré le quotidien algérien El Watan, tandis que le quotidien français Le Monde relevait le regard désabusé des Algériens de France sur la campagne présidentielle algérienne.
"De toute façon, ceux qui votent, je les reconnais de loin. C'est tous ceux qui font la gueule, ils sont dégoûtés", ironise une électrice algérienne dans les pages du Monde.
La correspondante de la région Maghreb du quotidien français, Isabelle Mandreau, n'a d'ailleurs pas obtenu de visa pour couvrir l'élection en Algérie.
Isabelle Mandreau pas de visa pour couvrir l'élection présidentielle en Algérie (France inter 5-7)
— Ayab (@GenerationAyab) April 12, 2014
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.