Les autorités gouvernementales turques ont réaffirmé, jeudi 10 avril, qu'elles maintiendraient le blocage de l'accèsà YouTube, malgré un jugement imposant sa levée, tant que certaines informations jugées "illégales" n'en seraient pas retirées.
La Turquie a bloqué le 27 mars l'accès à la plateforme d'échange de vidéos pour des raisons de "sécurité nationale", après la diffusion de l'enregistrement pirate d'une réunion confidentielle au cours de laquelle quatre hauts responsables turcs évoquaient une possible intervention militaire de leur pays en Syrie.
Le 4 avril, un tribunal d'Ankara a ordonné la levée de cette interdiction, estimant que l'interdiction constituait une atteinte à la liberté d'expression. Cette décision a été confirmée mercredi en appel.
La Cour constitutionnelle a été saisie de plusieurs requêtes demandant la fin du blocage de l'accès à YouTube et devrait statuer prochainement sur ce dossier.
La plus haute instance judiciaire du pays a ordonné la semaine dernière la levée d'une interdiction équivalente frappant le réseau de microblogging Twitter, provoquant la fureur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan qui a été contraint d'obtempérer.
M. Erdogan a déclaré la guerre aux réseaux sociaux depuis qu'ils propagent des informations qu'il juge calomnieuses sur son implication présumée dans le vaste scandale de corruption qui agite la Turquie depuis la mi-décembre.
Le chef du gouvernement islamo-conservateur accuse ses anciens alliés de l'organisation du prédicateur musulman Fethullah Gülen d'être à l'origine de ces accusations et de ces fuites, dans le cadre d'un "complot" destiné à lui nuire.
Malgré ces accusations, M. Erdogan a remporté haut-la-main les élections municipales du 30 mars et promis de régler son compte à l'organisation de M. Gülen.
L'autorité turque des technologies de l'information et de la communication (BTK) a indiqué, dans un message diffusé sur son site, que "la mesure bloquant l'accès au site internet youtube.com reste en vigueur car certains contenus continuent à y être diffusés".
La Turquie a bloqué le 27 mars l'accès à la plateforme d'échange de vidéos pour des raisons de "sécurité nationale", après la diffusion de l'enregistrement pirate d'une réunion confidentielle au cours de laquelle quatre hauts responsables turcs évoquaient une possible intervention militaire de leur pays en Syrie.
Le 4 avril, un tribunal d'Ankara a ordonné la levée de cette interdiction, estimant que l'interdiction constituait une atteinte à la liberté d'expression. Cette décision a été confirmée mercredi en appel.
La Cour constitutionnelle a été saisie de plusieurs requêtes demandant la fin du blocage de l'accès à YouTube et devrait statuer prochainement sur ce dossier.
La plus haute instance judiciaire du pays a ordonné la semaine dernière la levée d'une interdiction équivalente frappant le réseau de microblogging Twitter, provoquant la fureur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan qui a été contraint d'obtempérer.
M. Erdogan a déclaré la guerre aux réseaux sociaux depuis qu'ils propagent des informations qu'il juge calomnieuses sur son implication présumée dans le vaste scandale de corruption qui agite la Turquie depuis la mi-décembre.
Le chef du gouvernement islamo-conservateur accuse ses anciens alliés de l'organisation du prédicateur musulman Fethullah Gülen d'être à l'origine de ces accusations et de ces fuites, dans le cadre d'un "complot" destiné à lui nuire.
Malgré ces accusations, M. Erdogan a remporté haut-la-main les élections municipales du 30 mars et promis de régler son compte à l'organisation de M. Gülen.
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