Soit, l'armée libyenne a annoncé mercredi avoir pris le contrôle de deux ports bloqués depuis juillet, conformément à l'accord conclu avec les autonomistes qui se sont emparés des principaux terminaux pétroliers de l'est du pays il y a près de neuf mois.
Mais ça n'arrange pas pour autant l'affaire des automobilistes... aux Etats-Unis.
La crise libyenne rend le pétrole plus cher aux Etats-Unis
Les cours du pétrole ont été portés mercredi à New York par un regain de tensions en Libye - associé à un net recul des stocks d'essence aux Etats-Unis.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai a grimpé de 1,04 dollar à 103,60 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), terminant à son plus haut niveau depuis le 3 mars.
On pensait que les ports (de Zwitina et d'al-Hariga, bloqués depuis juillet) allaient enfin rouvrir en Libye après un accord conclu dimanche entre les autorités et les autonomistes prévoyant la levée immédiate des blocages, a remarqué Adela Khadir, de SCS Commodities.
L'armée libyenne a bien annoncé mercredi avoir pris le contrôle du port d'Al-Hariga mais il y a visiblement des problèmes et il semble qu'il va falloir encore attendre un peu pour le redémarrage des exportations, a ajouté la spécialiste.
Les deux parties ont aussi décidé de s'accorder un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord final permettant la levée du blocage des deux autres ports de Ras Lanouf et al-Sedra.
Le marché a par ailleurs réagi à l'annonce d'une diminution des stocks d'essence aux Etats-Unis la semaine dernière de 5,2 millions de barils, soit bien plus que la baisse de 700.000 barils escomptée par les spécialistes.
Parallèlement, la demande d'essence sur les quatre semaines allant jusqu'au 4 avril a progressé de 4,4%, à son plus haut niveau en trois mois, a remarqué Adela Khadir.
Cette information a relégué au second plan l'annonce d'une hausse quatre fois plus forte que prévu, de 4 millions de barils, des réserves de brut dans l'ensemble du pays.
Les ports remis à flots petit à petit
Le porte-parole du chef d'état-major, le colonel Ali al-Chikhi, a annoncé mercredi soir la prise de contrôle du port de Zwitina et de celui d'Al-Hariga, d'une capacité totale d'exportation de 210.000 barils par jour.
Les ports de l'est libyen sont bloqués depuis juillet par des autonomistes membres des gardes des installations pétrolières, empêchant toute exportation de brut et provoquant une chute de la production à 250.000 barils par jour, voire moins, contre près de 1,5 million b/j en temps normal.
Les autorités libyennes et les autonomistes se sont par ailleurs accordé un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord final permettant la levée du blocage des deux autres ports: Ras Lanouf (200.000 b/j) et al-Sedra (350.000 b/j).
Selon le colonel al-Chikhi, le groupe d'Ibrahim Jodhrane (le chef des autonomistes, ndlr) s'est engagé à ne plus entrer dans le port d'Al-Hariga ou le bloquer.
Un responsable du port d'Al-Hariga, Abdelwahab Salem Omran, a indiqué que l'activité dans le port devrait reprendre en début de semaine prochaine (dimanche), lorsque la Compagnie nationale de pétrole (NOC) aura levé l'état de force majeure imposé depuis août sur les ports affectés par le blocage.
Mais ça n'arrange pas pour autant l'affaire des automobilistes... aux Etats-Unis.
La crise libyenne rend le pétrole plus cher aux Etats-Unis
Les cours du pétrole ont été portés mercredi à New York par un regain de tensions en Libye - associé à un net recul des stocks d'essence aux Etats-Unis.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai a grimpé de 1,04 dollar à 103,60 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), terminant à son plus haut niveau depuis le 3 mars.
On pensait que les ports (de Zwitina et d'al-Hariga, bloqués depuis juillet) allaient enfin rouvrir en Libye après un accord conclu dimanche entre les autorités et les autonomistes prévoyant la levée immédiate des blocages, a remarqué Adela Khadir, de SCS Commodities.
L'armée libyenne a bien annoncé mercredi avoir pris le contrôle du port d'Al-Hariga mais il y a visiblement des problèmes et il semble qu'il va falloir encore attendre un peu pour le redémarrage des exportations, a ajouté la spécialiste.
Les deux parties ont aussi décidé de s'accorder un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord final permettant la levée du blocage des deux autres ports de Ras Lanouf et al-Sedra.
Le marché a par ailleurs réagi à l'annonce d'une diminution des stocks d'essence aux Etats-Unis la semaine dernière de 5,2 millions de barils, soit bien plus que la baisse de 700.000 barils escomptée par les spécialistes.
Parallèlement, la demande d'essence sur les quatre semaines allant jusqu'au 4 avril a progressé de 4,4%, à son plus haut niveau en trois mois, a remarqué Adela Khadir.
Cette information a relégué au second plan l'annonce d'une hausse quatre fois plus forte que prévu, de 4 millions de barils, des réserves de brut dans l'ensemble du pays.
Les ports remis à flots petit à petit
Le porte-parole du chef d'état-major, le colonel Ali al-Chikhi, a annoncé mercredi soir la prise de contrôle du port de Zwitina et de celui d'Al-Hariga, d'une capacité totale d'exportation de 210.000 barils par jour.
Les ports de l'est libyen sont bloqués depuis juillet par des autonomistes membres des gardes des installations pétrolières, empêchant toute exportation de brut et provoquant une chute de la production à 250.000 barils par jour, voire moins, contre près de 1,5 million b/j en temps normal.
LIRE: Bataille du pétrole entre autorités, autonomistes et... Nord-Coréens
Les autorités libyennes et les autonomistes se sont par ailleurs accordé un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord final permettant la levée du blocage des deux autres ports: Ras Lanouf (200.000 b/j) et al-Sedra (350.000 b/j).
Selon le colonel al-Chikhi, le groupe d'Ibrahim Jodhrane (le chef des autonomistes, ndlr) s'est engagé à ne plus entrer dans le port d'Al-Hariga ou le bloquer.
Un responsable du port d'Al-Hariga, Abdelwahab Salem Omran, a indiqué que l'activité dans le port devrait reprendre en début de semaine prochaine (dimanche), lorsque la Compagnie nationale de pétrole (NOC) aura levé l'état de force majeure imposé depuis août sur les ports affectés par le blocage.
LIRE AUSSI: La marine américaine arraisonne un pétrolier de contrebande
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