Ils sont en grève depuis le 5 mars dernier. Les étudiants de l'École Nationale des Sciences de l'Informatique (ENSI), l'une des meilleures écoles d'ingénieurs en Tunisie, n'ont pas passé leurs examens, et ne comptent pas le faire tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites. Principale revendication: "Le limogeage de la directrice et le renvoi de son fils de l’école".
Une admission contestée à l'ENSI
L'admission à l'ENSI se fait par voie de concours: soit un concours national dans les écoles préparatoires aux études d'ingénierie, soit un concours sur titre réservé à certains instituts pour des étudiants ayant déjà une Licence, ou une Maîtrise en informatique ou équivalent.
Les étudiants remettent en cause l'admission du fils de la nouvelle directrice de l'ENSI, Leïla Azzouz Saïdan. Selon eux, elle aurait intervenue, avant sa nomination, pour que son fils intègre l'école. Son nom ne figure pas dans la liste des admis au mois de septembre 2013, affirment-ils. Mme Azzouz Saïdan, dont la nomination à la tête de l'établissement universitaire a été effectuée au début du mois de mars 2014, avance une autre version.
Selon ses dires, "le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche technologique a déjà affirmé, lors d’une réunion au sein du rectorat, que la procédure est légale et cette réponse a été communiquée aux grévistes par le biais du chef du cabinet, en date du 28 mars".
"Nous avons épuisé toutes les formes de protestation"
Sit-in au sein de l'école, grève de la faim, boycott des examens, les étudiants de l'ENSI, menacés d'une année blanche, sont toujours aussi déterminés. Vendredi 4 avril, il ont organisé un sit-in de protestation devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. "Nous avons épuisé toutes les formes de protestation au sein de notre école pour faire entendre nos voix, et nous voulons faire parvenir nos doléances au ministre de l’Enseignement supérieur" a affirmé à la TAP Haythem Tmimi, représentant des étudiants au sein du conseil scientifique.
Lundi 5 avril, les étudiants se sont tournés vers l'Assemblée au Bardo pour manifester contre “le népotisme”. Des étudiants d’autres écoles d’ingénieurs (ENIT, Sup’Com, etc.) étaient également présents pour les soutenir.
Vendredi dernier, Rhayem Rezgui, membre du bureau de presse du ministère de l’Enseignement supérieur, a assuré à l’agence TAP que "le ministère a entamé une enquête sur l’inscription de Slim Saidane à l’ENSI", dont "les résultats seront publiés prochainement".
Affaire à suivre.
Une admission contestée à l'ENSI
L'admission à l'ENSI se fait par voie de concours: soit un concours national dans les écoles préparatoires aux études d'ingénierie, soit un concours sur titre réservé à certains instituts pour des étudiants ayant déjà une Licence, ou une Maîtrise en informatique ou équivalent.
Les étudiants remettent en cause l'admission du fils de la nouvelle directrice de l'ENSI, Leïla Azzouz Saïdan. Selon eux, elle aurait intervenue, avant sa nomination, pour que son fils intègre l'école. Son nom ne figure pas dans la liste des admis au mois de septembre 2013, affirment-ils. Mme Azzouz Saïdan, dont la nomination à la tête de l'établissement universitaire a été effectuée au début du mois de mars 2014, avance une autre version.
"Mon fils a réussi au concours spécifique et a été accepté à l’Institut supérieur de l’informatique, puis il a fait une permutation à l’ENSI, après l’accord du ministre et des autorités compétentes", a-t-elle déclaré à l'Économiste Maghrébin.
Selon ses dires, "le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche technologique a déjà affirmé, lors d’une réunion au sein du rectorat, que la procédure est légale et cette réponse a été communiquée aux grévistes par le biais du chef du cabinet, en date du 28 mars".
"Nous avons épuisé toutes les formes de protestation"
Sit-in au sein de l'école, grève de la faim, boycott des examens, les étudiants de l'ENSI, menacés d'une année blanche, sont toujours aussi déterminés. Vendredi 4 avril, il ont organisé un sit-in de protestation devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. "Nous avons épuisé toutes les formes de protestation au sein de notre école pour faire entendre nos voix, et nous voulons faire parvenir nos doléances au ministre de l’Enseignement supérieur" a affirmé à la TAP Haythem Tmimi, représentant des étudiants au sein du conseil scientifique.
Lundi 5 avril, les étudiants se sont tournés vers l'Assemblée au Bardo pour manifester contre “le népotisme”. Des étudiants d’autres écoles d’ingénieurs (ENIT, Sup’Com, etc.) étaient également présents pour les soutenir.
Vendredi dernier, Rhayem Rezgui, membre du bureau de presse du ministère de l’Enseignement supérieur, a assuré à l’agence TAP que "le ministère a entamé une enquête sur l’inscription de Slim Saidane à l’ENSI", dont "les résultats seront publiés prochainement".
Affaire à suivre.
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