La Tunisie a vu ses recettes touristiques en dinars augmenter de 2,1% au premier trimestre 2014 par rapport à la même période de 2013, une année très difficile marquée par des vagues de violences et une profonde crise politique.
La Tunisie a aussi vu le nombre de touristes passer à 988.767 au premier trimestre soit une augmentation de 7,1%, selon les statistiques disponibles lundi sur le site du ministère du Tourisme. Ce chiffre reste cependant inférieur de 10% au niveau de 2010, année de référence pour le secteur.
Si les recettes en dinars sont en hausse de 2,5% par rapport à 2010 aussi, ces données ne tiennent pas compte de la dépréciation de la monnaie tunisienne depuis la révolution de janvier 2011. Or le tourisme est crucial pour la Tunisie notamment car il est une source importante de devises pour le pays.
Secteur clé de l'économie, le tourisme, avec sept millions de visiteurs en 2010, représentait avant la révolution quelque 7% du PIB et 400.000 emplois.
En 2011, le secteur a enregistré une chute vertigineuse de 33% et l'objectif affiché du gouvernement est de retrouver les niveaux de 2010 cette année.
L'année 2013, qui devait être celle de la reprise, a été marquée par l'assassinat de deux opposants de gauche, la mort d'une vingtaine de membres des forces de l'ordre dans des heurts avec des groupes armés et une profonde crise politique, ternissant l'image de la Tunisie et minant le tourisme.
La nouvelle ministre du Tourisme Amel Karboul a jugé fin mars que la Tunisie était aujourd'hui "déjà plus sûre" et que "les marchés commençaient à frémir".
La Tunisie doit organiser avant la fin de l'année des élections générales qui doivent permettre la mise en place d'institutions pérennes.Les islamistes du parti Ennahdha ont accepté début 2014 de quitter le pouvoir et de laisser un gouvernement de technocrates diriger le pays pour permettre la tenue de ces scrutins dans un climat politique apaisé.
Lire: Pour récupérer ses touristes, la Tunisie veut changer son image
La Tunisie a aussi vu le nombre de touristes passer à 988.767 au premier trimestre soit une augmentation de 7,1%, selon les statistiques disponibles lundi sur le site du ministère du Tourisme. Ce chiffre reste cependant inférieur de 10% au niveau de 2010, année de référence pour le secteur.
Si les recettes en dinars sont en hausse de 2,5% par rapport à 2010 aussi, ces données ne tiennent pas compte de la dépréciation de la monnaie tunisienne depuis la révolution de janvier 2011. Or le tourisme est crucial pour la Tunisie notamment car il est une source importante de devises pour le pays.
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Secteur clé de l'économie, le tourisme, avec sept millions de visiteurs en 2010, représentait avant la révolution quelque 7% du PIB et 400.000 emplois.
En 2011, le secteur a enregistré une chute vertigineuse de 33% et l'objectif affiché du gouvernement est de retrouver les niveaux de 2010 cette année.
L'année 2013, qui devait être celle de la reprise, a été marquée par l'assassinat de deux opposants de gauche, la mort d'une vingtaine de membres des forces de l'ordre dans des heurts avec des groupes armés et une profonde crise politique, ternissant l'image de la Tunisie et minant le tourisme.
La nouvelle ministre du Tourisme Amel Karboul a jugé fin mars que la Tunisie était aujourd'hui "déjà plus sûre" et que "les marchés commençaient à frémir".
Nouvelles nominations:
Ce lundi, le ministère du Tourisme a annoncé de nouvelles nominations. Wahida Djaït, ancienne représentante de l'Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Londres, en devient la Directrice générale. Kahled Trabelsi, qui avait assuré l'intérim depuis le départ de Habib Ammar au mois de février dernier, a été désigné Président Directeur Général de l'agence foncière touristique (AFT), succédant ainsi à Habib Ferchichi, qui devient Président Directeur Général des sociétés de Golf. Sarra Titay a été nommée Président Directeur Général de la société Tourisme et loisirs (SLT).
La Tunisie doit organiser avant la fin de l'année des élections générales qui doivent permettre la mise en place d'institutions pérennes.Les islamistes du parti Ennahdha ont accepté début 2014 de quitter le pouvoir et de laisser un gouvernement de technocrates diriger le pays pour permettre la tenue de ces scrutins dans un climat politique apaisé.
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