À 10 jours de l'élection présidentielle du 17 avril, les protestations contre un 4ème mandat d'Abdelaziz Bouteflika se poursuivent. Samedi à Béjaïa, l'ancien Premier ministre et actuel directeur de campagne de Président algérien a été contraint d'annuler son meeting en raison des manifestations hostiles dans la ville. Si son équipe a été empêchée d'accéder à la salle, Sellal n'a pas pu quitter l'aéroport, selon les médias locaux.
"La salle a été assiégée dès la matinée", rapporte Maghreb Emergent. "Les affrontements entre la police et les manifestants ont fait plusieurs blessés dans les rangs de la police, dont un grièvement," selon le même journal. Une dizaine de personnes auraient été arrêtées.
Des journalistes ont également été blessés à Béjaïa. La maison de la culture a été saccagée faisant d'énormes dégâts matériels. Les deux candidats à la présidentielle Louisa Hanoune et Ali Benflis, ainsi que le soutien de Bouteflika, Ahmed Ouyahia, ne pourront pas y tenir les meetings programmés cette semaine, selon El Watan.
Les manifestants, hostiles à un nouveau mandat du Président sortant, ont décidé d'empêcher une "campagne électorale" à Béjaïa.
Affaibli et incapable de faire lui-même sa campagne, Abdelaziz Bouteflika est le favori mais aussi le grand absent de cette élection. Ses proches, chargés de faire campagne pour lui, subissent depuis le début de la campagne électorale la colère d'une partie des Algériens.
Le 1er avril, lors d'un meeting à Tizi Ouzou, le tandem Amara Benyounes et Amar Ghoul ont été accueilli par des slogans hostiles au pouvoir.
Le 27 mars, pour l'un des ses premiers meetings, Sellal a été chahuté et a dû rapidement quitter la salle.
Une campagne qui vire au cauchemar pour le camp d'Abdelaziz Bouteflika, mais une campagne "qui ne pouvait que mal se dérouler," selon Le Soir d'Algérie. Le journal met en cause "un homme absent", et un bilan de quinze ans qui n'aiderait pas "à renouveler le bail pour 5 autres années".
Le 17 avril, les Algériens iront voter et choisir entre six candidats à la présidentielle. Bouteflika, qui détient un record de longévité au pouvoir en Algérie, a été réélu en 2009 avec 90,24 % des suffrages.
"La salle a été assiégée dès la matinée", rapporte Maghreb Emergent. "Les affrontements entre la police et les manifestants ont fait plusieurs blessés dans les rangs de la police, dont un grièvement," selon le même journal. Une dizaine de personnes auraient été arrêtées.
Des journalistes ont également été blessés à Béjaïa. La maison de la culture a été saccagée faisant d'énormes dégâts matériels. Les deux candidats à la présidentielle Louisa Hanoune et Ali Benflis, ainsi que le soutien de Bouteflika, Ahmed Ouyahia, ne pourront pas y tenir les meetings programmés cette semaine, selon El Watan.
#DZ2014 Béjaïa en état de siège : http://t.co/F01HpZS2Zm pic.twitter.com/SVCvndZFdh
— El Watan 2014 (@elwatan2014) April 5, 2014
Les manifestants, hostiles à un nouveau mandat du Président sortant, ont décidé d'empêcher une "campagne électorale" à Béjaïa.
"Quiconque s’aviserait de s’inviter à Béjaïa dans le cadre de cette mascarade en assumera les conséquences", a déclaré un manifestant cité par Maghreb Emergent.
C'est l'émeute à Béjaïa :
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— El Watan 2014 (@elwatan2014) April 5, 2014
Affaibli et incapable de faire lui-même sa campagne, Abdelaziz Bouteflika est le favori mais aussi le grand absent de cette élection. Ses proches, chargés de faire campagne pour lui, subissent depuis le début de la campagne électorale la colère d'une partie des Algériens.
Lire: Barakat!: Le nouveau mouvement algérien contre un quatrième mandat de Bouteflika
Le 1er avril, lors d'un meeting à Tizi Ouzou, le tandem Amara Benyounes et Amar Ghoul ont été accueilli par des slogans hostiles au pouvoir.
Le 27 mars, pour l'un des ses premiers meetings, Sellal a été chahuté et a dû rapidement quitter la salle.
Une campagne qui vire au cauchemar pour le camp d'Abdelaziz Bouteflika, mais une campagne "qui ne pouvait que mal se dérouler," selon Le Soir d'Algérie. Le journal met en cause "un homme absent", et un bilan de quinze ans qui n'aiderait pas "à renouveler le bail pour 5 autres années".
Le 17 avril, les Algériens iront voter et choisir entre six candidats à la présidentielle. Bouteflika, qui détient un record de longévité au pouvoir en Algérie, a été réélu en 2009 avec 90,24 % des suffrages.
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