Des heurts ont opposé vendredi à Kairouan, des policiers tunisiens à des militants "religieux radicaux" qui ont tenté d'attaquer un poste des forces de l'ordre pour dénoncer la nomination d'un nouvel imam dans une mosquée, selon le ministère de l'Intérieur.
"Après la grande prière de vendredi dans l'une des mosquées de Kairouan (...), un groupe de religieux radicaux a tenté d'attaquer un poste de police pour exprimer son mécontentement après la nomination d'un nouvel imam" à Kairouan (150 km au sud de Tunis), a indiqué le ministère dans un communiqué.
"Les unités des forces de sécurité sont intervenues et ont arrêté une partie du groupe", a ajouté la même source sans plus de précisions.
Selon des radios tunisiennes, les policiers ont procédé à des tirs de lacrymogènes contre des militants salafistes qui jetaient des pierres sur les agents et incendié des pneus pour bloquer des rues.
Les autorités tunisiennes tentent de reprendre quelque 150 mosquées qui échappent au contrôle de l'Etat.
Selon Abdessattar Badr, un haut responsable du ministère des Affaires religieuses interrogé par l'AFP mi-mars, un comité gouvernemental a été formé pour identifier les mosquées à risque et y installer des "imams aux idées modérées et tolérantes".
Depuis la révolution de janvier 2011, des groupes salafistes sont accusés d'avoir mené une série d'attaques contre les forces de l'ordre, d'avoir assassiné deux opposants en 2013 et d'avoir pris d'assaut l'ambassade des Etats-Unis en septembre 2012.
Ces violences ont plongé la Tunisie dans une profonde crise politique qui a fini par entraîner la démission du gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahdha début 2014.
Un cabinet d'indépendants a été formé depuis, et celui-ci doit conduire le pays vers des élections en 2014.
"Après la grande prière de vendredi dans l'une des mosquées de Kairouan (...), un groupe de religieux radicaux a tenté d'attaquer un poste de police pour exprimer son mécontentement après la nomination d'un nouvel imam" à Kairouan (150 km au sud de Tunis), a indiqué le ministère dans un communiqué.
"Les unités des forces de sécurité sont intervenues et ont arrêté une partie du groupe", a ajouté la même source sans plus de précisions.
Selon des radios tunisiennes, les policiers ont procédé à des tirs de lacrymogènes contre des militants salafistes qui jetaient des pierres sur les agents et incendié des pneus pour bloquer des rues.
Les autorités tunisiennes tentent de reprendre quelque 150 mosquées qui échappent au contrôle de l'Etat.
LIRE AUSSI: Une carte des mosquées sous contrôle des radicaux, "à récupérer" par l'État
Selon Abdessattar Badr, un haut responsable du ministère des Affaires religieuses interrogé par l'AFP mi-mars, un comité gouvernemental a été formé pour identifier les mosquées à risque et y installer des "imams aux idées modérées et tolérantes".
Depuis la révolution de janvier 2011, des groupes salafistes sont accusés d'avoir mené une série d'attaques contre les forces de l'ordre, d'avoir assassiné deux opposants en 2013 et d'avoir pris d'assaut l'ambassade des Etats-Unis en septembre 2012.
Ces violences ont plongé la Tunisie dans une profonde crise politique qui a fini par entraîner la démission du gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahdha début 2014.
Un cabinet d'indépendants a été formé depuis, et celui-ci doit conduire le pays vers des élections en 2014.
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