Qui sont-elles? Comment vivent-elles et quels habits portent-elles? Une exposition consacrée aux femmes berbères du Maroc répond à ces questions en plongeant les visiteurs au cœur du patrimoine amazigh.
Organisé par la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, l’événement se tiendra jusqu’au 20 juillet 2014 et insiste sur le rôle de ces femmes garantes de la pérennité des traditions berbères.
Richesses berbères
Les Imazighen (Amazigh au singulier), ou Berbères, occupent l’Afrique du Nord depuis des millénaires et ont vu passer la conquête romaine, la christianisation, l’invasion vandale, la conquête arabe et la conversion à l’islam.
Après que l’Institut Royal de la Culture Amazighe ait vu le jour en 2001, le Roi Mohammed VI a reconnu le 9 mars 2011 "la pluralité de l’identité marocaine unie et riche de la diversité de ses affluents, et au cœur de laquelle figure l’amazighité, patrimoine commun de tous les Marocains."
Adoptée en juillet 2011, la nouvelle Constitution marocaine officialise la langue amazighe.
Puis, le premier musée berbère ouvrit ses portes à Marrakech, sous l’impulsion de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent. On peut y admirer une collection d’objets venant de différentes régions du Maroc, du Rif jusqu’au Sahara.
Certains de ces objets ont fait le voyage jusqu’à Paris pour faire découvrir les techniques de tissage, de poterie, de vannerie ou encore les parures propres aux Amazighs. (Voir le diaporama à la fin de l'article)
Trois thèmes, trois espaces
L’exposition "Femmes berbères du Maroc", qui fait appel à la fois à des supports multimédia et à des objets artisanaux, se présente en trois parties:
Photo: Facebook/fondation.pb.ysl
La passion marocaine d’Yves Saint Laurent
Le Maroc a marqué la vie et la carrière d’Yves Saint Laurent. Il a revisité la cape, le caftan, le sarouel, la djellaba, le burnous et le tarbouch, il a découvert la magie des couleurs de Marrakech, et a eu le coup de foudre pour le jardin Majorelle en 1966 (qu’il achètera plus tard avec Pierre Bergé et qui deviendra le musée berbère). "J’ai découvert Marrakech très tard et ça a été un choc extraordinaire. Surtout pour la couleur. Cette ville m’a amené la couleur…", a-t-il déclaré.
Décédé en 2008 à Paris, ses cendres sont d’ailleurs conservées dans une sépulture, dans le jardin botanique entourant la propriété de la Majorelle.
Photo: Wikimedia Commons/Viault
Aujourd’hui encore, la maison Yves Saint Laurent s’inspire de cette passion, à l’image par exemple de sa dernière collection de vernis "Spicy Collection", inspirée des épices et des saveurs du Maroc.
Plus récemment, la crème pour la peau "Or Rouge" à été mise en vente par la marque et mise sur le Pistil de Safran, une fleur qui se trouve dans les hautes plaines de l'Atlas marocain.
Organisé par la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, l’événement se tiendra jusqu’au 20 juillet 2014 et insiste sur le rôle de ces femmes garantes de la pérennité des traditions berbères.
Richesses berbères
Les Imazighen (Amazigh au singulier), ou Berbères, occupent l’Afrique du Nord depuis des millénaires et ont vu passer la conquête romaine, la christianisation, l’invasion vandale, la conquête arabe et la conversion à l’islam.
"Si j’ai voulu qu’elle soit consacrée aux ‘femmes berbères’ c’est parce que l’essentiel des objets les concerne. C’est aussi à cause du rôle prépondérant qu’elles assurent dans la transmission de l’identité: la langue, les savoir-faire, l’éducation des enfants", explique Pierre Bergé à propos de cette exposition.
Après que l’Institut Royal de la Culture Amazighe ait vu le jour en 2001, le Roi Mohammed VI a reconnu le 9 mars 2011 "la pluralité de l’identité marocaine unie et riche de la diversité de ses affluents, et au cœur de laquelle figure l’amazighité, patrimoine commun de tous les Marocains."
Adoptée en juillet 2011, la nouvelle Constitution marocaine officialise la langue amazighe.
Puis, le premier musée berbère ouvrit ses portes à Marrakech, sous l’impulsion de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent. On peut y admirer une collection d’objets venant de différentes régions du Maroc, du Rif jusqu’au Sahara.
Certains de ces objets ont fait le voyage jusqu’à Paris pour faire découvrir les techniques de tissage, de poterie, de vannerie ou encore les parures propres aux Amazighs. (Voir le diaporama à la fin de l'article)
LIRE AUSSI: Ghaki Jalloul, portrait d'un Tunisien amazigh
Trois thèmes, trois espaces
L’exposition "Femmes berbères du Maroc", qui fait appel à la fois à des supports multimédia et à des objets artisanaux, se présente en trois parties:
- Portraits des femmes berbères d’hier et d’aujourd’hui à travers un voyage "historique, géographique, sociétale et tribale";
- Présentation d’objets, de pratiques et de techniques utilisés dans la vie quotidienne des aux femmes berbères marocaines. "Dans les objets domestiques du quotidien ou de fête, comme dans les objets rituels, les décors géométriques dominants sont parfois associés à des représentations anthropomorphiques."
- Les parures et costumes propres à chaque communauté berbère, "sédentaires ou nomades, (qui) manifestent un goût très affirmé pour l’apparat." Des silhouettes de femmes sont diffusées sur des écrans, mettant en scène la pluralité et la richesse des vêtements et des accessoires qu’elles portent.
La passion marocaine d’Yves Saint Laurent
Le Maroc a marqué la vie et la carrière d’Yves Saint Laurent. Il a revisité la cape, le caftan, le sarouel, la djellaba, le burnous et le tarbouch, il a découvert la magie des couleurs de Marrakech, et a eu le coup de foudre pour le jardin Majorelle en 1966 (qu’il achètera plus tard avec Pierre Bergé et qui deviendra le musée berbère). "J’ai découvert Marrakech très tard et ça a été un choc extraordinaire. Surtout pour la couleur. Cette ville m’a amené la couleur…", a-t-il déclaré.
Décédé en 2008 à Paris, ses cendres sont d’ailleurs conservées dans une sépulture, dans le jardin botanique entourant la propriété de la Majorelle.
Aujourd’hui encore, la maison Yves Saint Laurent s’inspire de cette passion, à l’image par exemple de sa dernière collection de vernis "Spicy Collection", inspirée des épices et des saveurs du Maroc.
Plus récemment, la crème pour la peau "Or Rouge" à été mise en vente par la marque et mise sur le Pistil de Safran, une fleur qui se trouve dans les hautes plaines de l'Atlas marocain.
LIRE AUSSI: "Kesh Angels": Une exposition décalée du photographe marocain Hassan Hajjaj sur les motardes à Marrakech (PHOTOS)
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.