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Présidentielle américaine: Donald Trump refuse de s'engager à reconnaître le résultat de la présidentielle (VIDÉO)

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Donald Trump a rompu mercredi soir de façon spectaculaire avec la tradition démocratique américaine, refusant de s'engager à accepter les résultats de l'élection présidentielle du 8 novembre.



"Je verrai à ce moment là", a déclaré le candidat républicain devant une audience médusée lors du dernier débat télévisé contre la démocrate Hillary Clinton organisé à Las Vegas. "Je vous laisse dans le suspense", a-t-il ajouté lors de cette confrontation, qui était probablement sa dernière chance d'endiguer son dévissage dans les sondages.

"C'est terrifiant", a immédiatement riposté Mme Clinton. "Il dénigre et rabaisse notre démocratie. Je suis atterrée que le candidat de l'un de nos deux grands partis adopte ce genre de position".

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Hillary Clinton et Donald Trump se sont affrontés tout au long de ce débat, Hillary Clinton accusant son adversaire républicain d'être une "marionnette" du président russe Vladimir Poutine, Trump affirmant que Mme Clinton était derrière les femmes l'ayant récemment accusé d'agression sexuelle.

Donald Trump est "l'homme le plus dangereux à avoir jamais voulu devenir président", a aussi asséné Hillary Clinton. "C'est une méchante femme", a affirmé de son côté Donald Trump, la traitant à plusieurs reprises de menteuse.

Ambiance glaciale

L'ambiance n'aurait pas pu être plus glaciale. Les deux candidats à la Maison Blanche ne se sont serré la main ni en arrivant, ni en partant. Les époux des candidats ne se sont pas non plus salué avant le débat.

Après un début plutôt studieux, M. Trump et Mme Clinton se sont opposés sur tous les sujets, de la Cour suprême en passant les armes à feu, l'avortement, l'immigration, l'économie, la Russie, la politique étrangère, le commerce international, la retraite, les impôts...

Avant de refuser de s'engager à reconnaître le résultat de l'élection du 8 novembre, une tradition historique jamais mise en doute, Donald Trump a dénoncé comme depuis plusieurs jours un vote déjà "truqué", affirmant que "des millions de personnes" étaient inscrites à tort sur les listes électorales.

"Elle ne devrait pas être autorisée à être candidate, et juste à cause de ça je dis que c'est truqué", a-t-il ajouté, en évoquant l'affaire des emails de Mme Clinton, "et tellement d'autres choses".

Le colistier de Trump, Mike Pence, avait pourtant déclaré une heure avant le débat que le candidat républicain respecterait le verdict des urnes.

Donald Trump a aussi affirmé que les récentes accusations de femmes dénonçant ses attouchements ou baisers imposés avaient été "largement démenties" et a affirmé qu'il ne les connaissait pas. "Et je me doute bien comment elles sont apparues. C'est elle (Hillary Clinton) qui a incité ces gens à parler", mais "tout cela c'est de la fiction", a-t-il affirmé.

Mme Clinton l'a de son côté violemment attaqué pour ses prises de position favorables au président russe Vladimir Poutine.

"Il est clair que vous n'admettrez pas que les Russes sont engagés dans des cyber-attaques contre les Etats-Unis. Que vous avez encouragé l'espionnage contre notre peuple", a-t-elle déclaré.

"Poutine n'a aucun respect pour cette personne", a déclaré Donald Trump en désignant Hillary Clinton.

"C'est parce qu'il préférerait une marionnette comme président des Etats-Unis", a-t-elle répondu.

"Vous êtes la marionnette", a encore riposté Donald Trump.

A la fin du débat, nombre d'experts étaient consternés par le refus de Donald Trump de s'engager à respecter le résultat de l'élection, estimant qu'il avait signé là son pire débat.

Cet échange de 90 minutes, modéré par le journaliste de Fox News Chris Wallace et regardé par des millions d'Américains, représentait sa dernière chance de convaincre les électeurs qu'il avait le tempérament pour être président.

Donald Trump y était arrivé affaibli et sur la défensive, après avoir été accusé par la controverse sur son comportement avec les femmes.

Hillary Clinton avait déjà gagné les deux premiers débats. Même si elle reste très impopulaire, beaucoup d'Américains doutant notamment de son honnêteté, elle a depuis connu une remontée dans les sondages, désormais à 46,3% des intentions de vote contre 39% pour M. Trump, selon la moyenne des dernières enquêtes d'opinion.

Elle est aussi confortablement en tête dans la plupart des Etats-clés où se jouera l'élection.

Un sondage à vif réalisé par la chaîne CNN la donnait gagnante de ce troisième débat à 52% contre 39% à son adversaire.



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Pendant le 3e débat face à Hillary Clinton, Donald Trump a gâché son ultime chance de se présidentialiser

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ÉTATS-UNIS - Ni l'un ni l'autre n'avaient plus le droit à l'erreur: Donald Trump et Hillary Clinton se sont affrontés mercredi 19 octobre dans un débat télévisé regardé par des dizaines de millions d'Américains pour la troisième et dernière fois avant l'élection présidentielle qui se déroulera le 8 novembre.

Pour cet ultime duel de 90 minutes, filmé en direct depuis l'university du Nevada à Las Vegas, le milliardaire new-yorkais devait par-dessus tout essayer de reconquérir l'électorat féminin qui le fuit à mesure que les accusations d'attouchements forcés s'accumulent contre lui. L'ancienne Secrétaire d'État devait, elle, galvaniser les indécis mais surtout frapper un grand coup pour que son avance devienne incontestable et fasse ainsi taire ceux qui crient à la manipulation du système électoral.

Comme vous pouvez le voir ci-dessous à travers les cinq moments forts de cette séquence, le ton n'a cependant pas changé par rapport aux fois précédentes: après 45 minutes d'un débat relativement serein sur des dossiers qui touchent les électeurs de près, le républicain a repris le cap habituel en multipliant les remarques outrancières face à la démocrate qui a gardé son calme et détaillé son programme.


La Cour suprême

Donald Trump et Hillary Clinton sont entrés dans le vif du sujet immédiatement après leur arrivée sur scène en répondant à une question du modérateur sur le prochain juge de la Cour suprême que le futur président viendra à choisir. Une nomination très surveillée car elle pourra faire basculer la cour dans le camp progressisme ou bien conservateur.

La démocrate a assuré sur-le-champ qu'elle proposerait la place (laissée vacante par le décès d'un juge et que le Sénat refuse de remplacer en attendant l'élection présidentielle) à une personne qui se battrait pour le droit à l'avortement, qui refuserait de rendre illégal le mariage pour tous et qui se battrait pour en finir avec les financements occultes des campagnes politiques.




Trump a lui répondu plus simplement en promettant de nommer un juge qui défendra le 2e amendement de la constitution américaine,celui qui donne actuellement le droit à de nombreux citoyens de porter des armes, en se vantant d'avoir le soutien de la NRA, le très puissant lobby des armes qui bloque toutes les tentatives de changement de la législation actuelle.




L'avortement

Le droit à l'avortement, constamment attaqué par les républicains depuis qu'il est en place aux États-Unis, est rapidement revenu au centre du débat. Donald Trump s'est engagé à nouveau à nommer des juges conservateurs à la Cour suprême et, de ce fait, à abolir le droit national à mettre fin à une grossesse. Ce dernier a alors expliqué qu'il préférait laisser chaque État du pays décider de sa propre législation.

"Je défendrai le droit à l'avortement et le droit des femmes à décider quand il est question de leur propre santé. Nous avons parcouru trop de chemin pour faire demi-tour maintenant. Et Donald dit qu'il faut que les femmes qui avortent soient punies. Je ne pourrais pas être plus opposée à ce genre de raisonnement", a promis Hillary Clinton.

"Avec ce que Hillary propose, pendant le 9e mois, on peut arracher le bébé du ventre de sa mère. Je ne suis pas d'accord avec ça", a rétorqué le milliardaire new-yorkais s'attirant les foudres de la démocrate et de nombreux internautes.




"Utiliser ce genre de discours effrayant est incroyablement mal venu. Vous devriez rencontrer des femmes, des femmes comme j'en ai moi-même connues au cours de ma vie. C'est l'un des pires choix que l'on puisse avoir à faire, qu'une famille puisse avoir à faire, et je ne crois pas que le gouvernement ait son mot à dire", a répondu Clinton.


Les accusations d'agressions sexuelles


Interrogé sur le fait qu'une dizaine de femmes avaient rapporté des agressions sexuelles depuis le précédent débat, Donald Trump a de nouveau affirmé mercredi que les témoignages étaient faux.

Nouveauté, il a cependant accusé sa rivale d'être derrière cette vague d'accusations. "Tout d'abord, ces histoires ont été largement démenties. Ces gens, je ne connais pas ces gens", a d'abord lancé le candidat républicain.

"Je me doute bien comment elles sont apparues... C'est elle qui a incité ces gens à parler", a-t-il alors assuré avant de promettre que "tout cela c'est de la fiction".




Et si Trump perd l'élection?

Dénonçant depuis des semaines que l'élection présidentielle était "truquée", le magnat de l'immobilier a été directement confronté par Chris Wallace, le modérateur, sur ces accusations.

"Il y a une tradition dans ce pays: quand à la fin d'une campagne un candidat perd, non pas que vous serez le perdant, il accepte sa défaite et soutient le vainqueur. Êtes-vous en train de nous dire que vous ne respecterez pas ce principe?", a demandé le journaliste.

"Tout ce que je dis c'est que je vous le dirai à ce moment-là. Je garde le suspense", a insisté Trump. Une réponse jugée "terrifiante" par Clinton qui s'est moqué du fait que "dès que Donald pense que les choses ne vont pas dans son sens, il affirme que tout est truqué contre lui".

"Il a dit que les primaires républicaines étaient truquées quand il avait perdu dans un État, que le système judiciaire était truqué quand il était en procès, il a même dit que les Emmys étaient truqués parce que son émission 'The Apprentice' n'avais pas été récompensée!", a insisté l'ancienne Secrétaire d'État, "effarée".

"Qu'est-ce qu'elle est méchante"

S'il y a deux sorties de Donald Trump, à peine audibles, mais qui n'ont pas manqué d'interloquer beaucoup d'internautes, ce sont celles-ci.

Alors qu'il parlait d'immigration et de construire son mur avec la frontière mexicaine, le républicain a voulu s'essayer à l'espagnol. Bien mal lui en a pris. "Nous avons de mauvaises personnes dans ce pays, nous devons sécuriser la frontière. Nous avons des 'bad hombres' ici, et nous allons nous en débarrasser".

Sur les réseaux sociaux, il n'en fallait pas plus pour critiquer le fait que c'était là les seuls mots qu'ils connaissait en espagnol et surtout qu'il n'avait pas respecté la prononciation ce qui donnait l'impression qu'il parlait d''ombrés'... une coloration dégradée des cheveux que l'on retrouve en France sous le terme "tie and dye".

L'autre déclaration qui n'est pas passée n'était pas tournée vers les immigrés mais sa concurrente. Alors que Hillary Clinton expliquait que son programme économique visait à augmenter les impôts des plus riches pour alléger la charge sur les familles de la classe moyenne, cette dernière s'est fendue d'une petite pique que le républicain n'a pas appréciée:

"Les impôts seront relevés pour les plus aisés, ma contribution à la sécurité sociale augmentera, et celle de Donald Trump aussi. Enfin s'il ne trouve pas un moyen d'y échapper (comme il l'a fait en ne payant pas d'impôts fédéraux pendant près de 20 ans, ndlr)".

"Such a nasty woman" ("qu'est-ce qu'elle est méchante/vicieuse cette femme", en français), n'a pu s'empêcher de réagir Trump, qui venait quelques instants plus tôt de promettre aux téléspectatrices que "personne ne respecte plus les femmes que (lui)".




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De la Kasbah de Tunis à celle d'Alger à vélo, ces trois aventuriers l'ont fait ! (PHOTOS)

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INSOLITE- Voyager de Tunis à Alger à vélo, tel a été l'objectif fixé par deux Tunisiens et un Algérien; Adel Beznine, Aziz Tnani et Zoheir Ferdjioui et l'objectif a été victorieusement atteint le 14 octobre, non sans beaucoup d'épuisement, avoue Aziz Tnani au HuffPost Tunisie mais "c'est tellement beau qu'on en oublie la fatigue", a-t-il ajouté.

Partir avec seulement le nécessaire dans son sac à dos, a été une expérience qui permet d'apprécier plus les choses, parler avec les gens, embrasser la nature, confie Aziz. "Ça apporte forcément une sensation de liberté extrême, beaucoup plus que tout autre type de voyage", a-t-il renchéri.





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Une aventure qui lui "a permis de connaître" ce magnifique pays qu'est l'Algérie, son peuple agréable qui nous a accueilli à bras ouverts avec de grands sourires, ses paysages époustouflants, ses routes aussi belles les unes que les autres et sa nourriture qui a été un vrai régal, même pour le végétarien que je suis", ajoute Aziz.

L'aventurier remercie tous ceux qui les ont accueilli chez eux "avec autant de sympathie et de bienveillance, de générosité et de chaleur, vous nous avez fait sentir chez nous, vous nous avez chouchouté, nourris et offert le gîte, vous avez juste été incroyables. Merci à ceux que nous avons croisé dans les rues, qui nous ont encouragés avec leur Klaxon ou qui ont pris la peine de venir nous parler, prendre des selfies, nous interviewer ou remplir nos gourdes. Merci pour vos sourires et votre accueil".

Un type de voyage à refaire avec son lot de fatigue? Aziz Tnani confie au HuffPost Tunisie ne pas avoir de projet immédiat mais "c'est sûrement à refaire".

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CAN 2017: Le Maroc se retrouvera face aux champions ivoiriens, un challenge pour Hervé Renard

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FOOTBALL - Après un parcours quasi sans faute avec l'équipe nationale, Hervé Renard pourrait faire face à son premier gros challenge. On connaît en effet les équipes que le Maroc devra affronter dans le cadre de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2017), et ce n'est pas gagné d'avance.

Car le royaume se retrouvera face à la Côte d'Ivoire, championne d'Afrique, à la République démocratique du Congo et au Togo qui joueront dans le groupe C. Le tirage au sort a eu lieu mercredi 19 octobre à Libreville au Gabon, dans l'enceinte du Stade de l'Amitié Sino-gabonaise.

Les Lions de l'Atlas vont donc devoir s'imposer face un groupe relevé pour réussir cette première compétition d'envergure à laquelle ils participeront sous l'ère d'Hervé Renard.

"C'est un groupe très difficile"

"Nous héritons des champions d’Afrique en titre ivoiriens, de Congolais coriaces et des Togolais qui vont jouer les troubles fêtes’’, a déclaré à la MAP le coach national à l’issue du tirage au sort pour la composition des groupes. "C’est un groupe très difficile avec la Côte d’Ivoire qui est championne d’Afrique en titre et le Togo de M. Claude Le Roy qui malheureusement tombent sur notre route, même si c’est un grand honneur pour moi d’affronter ce grand homme’’, a-t-il indiqué.

"Ce sera très difficile face à quelqu’un qui m’a trop apporté et je garderai beaucoup de pudeur pour ce match (contre le Togo) mais il faudra le gagner bien sûr’’, a-t-il dit, notant que pour lui, la République démocratique du Congo "est bien l’équipe que j’aurais aimé éviter au premier tour car je trouve que leur entraîneur fait un travail remarquable".

L'entraîneur français est pourtant un spécialiste de cette compétition. Il l'a en effet remportée avec deux sélections différentes: la Zambie en 2012 et la Côte d'Ivoire en 2015.

Hervé Renard pense également au stade de la ville d’Oyem, au nord du Gabon, qui abritera les matches de groupe. "Nous allons évoluer dans un lieu que je ne connais pas très bien et j’espère que la logistique (terrain, hôtel,...) sera à la hauteur car c’est aussi un côté important d’une CAN", a-t-il insisté.

"Amis hier mais on se retrouve adversaires aujourd’hui"

Evoquant ses relations avec les Eléphants ivoiriens avec lesquels il a soulevé le dernier trophée de la CAN, Hervé Renard n'a pas caché son admiration pour ses anciens protégés, notant qu’il "va falloir faire abstraction de beaucoup de sentiments relatifs à la période extraordinaire passée avec eux et une valeur émotionnelle qu’il va falloir tout de suite emballer". "Amis hier mais on se retrouve adversaires aujourd’hui. C’est la loi du sport", souligne-t-il.

Enfin, concernant l'équipe marocaine, "pour une compétition comme la CAN, la préparation est primordiale et il va falloir que les joueurs soient le plus tôt possible ensemble pour qu’on puisse avoir le temps de bien nous préparer", a-t-il dit. Avant de conclure que "s’il y a cette fierté chez tous les joueurs de porter le maillot marocain, je pense qu’on pourra au moins se qualifier pour les quarts de finale".

Depuis l'arrivée de Renard à la tête de l'équipe marocaine, le Maroc a été le premier pays à se qualifier pour la compétition, mais les joueurs de la sélection ont concédé un match nul contre le Gabon (0-0) le 8 octobre dernier pour leur premier match joué dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018.

Cette 31e édition de la CAN se tiendra du 14 janvier au 5 février. L'organisation a pendant un temps été mise en doute suite aux troubles qu'a connus le Gabon après l'élection controversée d'Ali Bongo. Des rumeurs faisaient d'ailleurs état d'une possible récupération par le Maroc de la compétition.

LIRE AUSSI: La fédération algérienne de foot dément les "graves mensonges de Renard Hervé"



Des images satellite d'Amnesty International montrent la dévastation d'Alep en Syrie

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INTERNATIONAL - Des clichés glaçants. Amnesty international a dévoilé mercredi 19 octobre de nouvelles images satellite de la ville syrienne d'Alep montrant que 110 sites ont été touchés en deux semaines d'intenses bombardements russes et syriens.

L'organisation de défense des droits de l'Homme affirme que des bombes à fragmentation de fabrication russe ont été utilisées dans ces raids sur l'est de la ville alors que cette arme particulièrement meurtrière pour les civils est interdite par des conventions internationales.

Ces bombardements "font partie d'une stratégie militaire délibérée pour vider la ville de ses habitants et en prendre le contrôle", affirme Amnesty. En une semaine, 90 sites ont été endommagés ou détruits dans une zone de la taille de Manhattan, selon les photos analysées par Amnesty.







"L'ampleur des destructions et des pertes humaines dans la partie est d'Alep depuis un mois est navrante", a estimé Lynn Maalouf, directeur adjoint au bureau de Beyrouth d'Amnesty. "Les forces syriennes, avec le soutien de la Russie, ont mené des attaques sans relâche au mépris des dispositions fondamentales des lois humanitaires".

Amnesty a examiné des photos prises depuis trois semaines et montrant des débris de bombes à fragmentation et les a soumises à des experts qui ont déterminé que ces bombes étaient d'origine russe.

L'utilisation de ces munitions sur Alep-est "montre une nouvelle fois la détermination des forces gouvernementales syriennes et de leurs alliés russes à créer un environnement hostile et meurtrier dans la ville afin d'en chasser les civils coûte que coûte".

Les images satellite montrent de larges cratères dans des zones fortement peuplées, là où se trouvaient des immeubles détruits par les bombardements incessants que connaît cette partie de la ville depuis le 22 septembre.




Ces révélations d'Amnesty interviennent à la veille d'une réunion spéciale jeudi sur la situation à Alep à l'Assemblée générale de l'ONU, et de la trêve humanitaire décrétée par la Russie, qui a commencé ce jeudi après plusieurs semaines d'une offensive meurtrière visant les quartiers rebelles et qui a tué des centaines de civils.

Cette "pause humanitaire" a débuté à 7h heure française. Depuis deux jours déjà, le régime du président Bachar al-Assad et son allié russe ont suspendu leurs raids aériens visant les quartiers Est d'Alep, où vivent quelque 250.000 personnes.

Huit couloirs humanitaires, dont six pour l'évacuation de civils, de malades et de blessés, et deux pour le retrait de rebelles armés, mais qui peuvent également être utilisés pour les civils, seront ouverts, a annoncé mercredi l'état major russe.

Le président François Hollande, qui a déclaré mercredi soir avoir "l'impression" que la trêve pourrait être "prolongée" par rapport à ce qui est prévu, suite à des entretiens avec son homologue russe et Angela Merkel, a par ailleurs dénoncé les bombardements russo-syriens à Alep comme un "crime de guerre".

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Comment le Maroc peut-il mieux intégrer ses migrants?

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MIGRATION - De pays de transit par lequel les migrants, essentiellement venus des pays d’Afrique subsaharienne et des pays arabes, s’arrêtaient avant de prendre le large vers l’autre côté de la Méditerranée, le Maroc est devenu progressivement un pays d’accueil. En septembre 2013, les autorités marocaines ont annoncé le lancement d'une nouvelle politique migratoire. C’est ainsi que le royaume a régularisé plus de 18.000 migrants entre 2014 et 2015, sur près de 27.000 demandeurs d’asile présents sur le territoire.

Mais régulariser la situation de ces personnes ne suffit pas à leur intégration dans leur pays d’accueil. Comment celle-ci pourrait-être effective? Une conférence organisée mercredi 19 octobre à Rabat par l’Agence allemande de coopération internationale avec le ministère chargé des MRE et des affaires de la migration, ainsi que d’autres organismes impliqués, a mis en lumière la stratégie migratoire allemande, turque et marocaine pour assurer l’intégration des migrants afin qu’ils soient des citoyens à part entière au sein de leur société d’accueil.

Une conférence durant laquelle un groupe tripartite (Allemagne, Maroc et Turquie) composé de chercheurs, de représentants de la société civile, de think tanks et de représentants gouvernementaux ont exposé l’expérience des migrants dans ces trois Etats et les challenges qui attendent ces derniers pour mieux les intégrer.

L’éducation avant tout

“En Allemagne, nous donnons une importance majeure aux cours de langue. La communication est très importante”, a souligné Rita Süssmuth, présidente d’Integration Strategy Group et ancienne présidente du Parlement allemand. Pour elle, “il ne faut pas abandonner les migrants dans la société, il est nécessaire de leur ouvrir les portes de l’enseignement”.

La spécialiste et ancienne femme politique explique que “garantir l’accès aux cours de langue et à l’éducation de manière générale permet de prévenir la scission culturelle”. Et de conclure: “Il faut aller de la fragmentation à la coopération, la cohésion”.

Peu après la rentrée scolaire 2015-2016, le ministre chargé des MRE et des affaires de la migration Anis Birou a annoncé que les enfants migrants devraient bénéficier “de cours d’enseignement des langues et de la culture marocaine”. Ce programme devait être ouvert à plus de 7.000 enfants de migrants, selon les chiffres officiels et pourrait, à terme, être étendu à l’ensemble des établissements publics du royaume.

D’un autre côté, une “circulaire du ministère de l’Éducation nationale a ouvert les portes de l’école marocaine à tous les migrants, qu'ils soient régularisés ou non”, selon Anis Birou.

Des indicateurs pour évaluer les politiques migratoires

“Nous (l’Allemagne, ndlr) avons mis beaucoup de temps avant d’accepter le fait que nous sommes un pays de migration”, a expliqué Malti Taneja, conseillère en politique publique au bureau du ministère d’Etat pour la migration, les réfugiés et l’intégration à la Chancellerie allemande.

Selon la responsable, “l’Allemagne s’est basée sur une centaine d’indicateurs pour évaluer l’efficacité des stratégies migratoires”. Parmi ces indicateurs, l’emploi et l’éducation prennent une importance majeure.

Pour garantir la réussite des politiques migratoires, il ne faut pas qu’elles soient figées, selon Malti Taneja. “Parfois nous échouons, mais nous apprenons de nos erreurs, surtout qu’il y a des indicateurs qu’on ne peut pas mesurer”.

Afin de peaufiner au mieux sa politique pour les migrants, l’Allemagne a ainsi révisé ses indicateurs d’efficacité à plusieurs reprises, et évalué à chaque fois les résultats de ses décisions politiques. “Nous n’avons pas hésité à éliminer des indicateurs parce qu’ils s’avéraient inefficaces et à en rajouter d’autres. Nous avons fini par adopter près de 70 indicateurs sur lesquels nous nous basons actuellement”, a-t-elle expliqué.

Mais les indicateurs d’efficacité ont également leurs limites. “Il y a des choses que l’on ne peut mesurer, comme le contact établi entre les migrants et les autres citoyens, les mariages inter-culturels… ce qui limite l’évaluation de la stratégie”, selon la conférencière. Des limites que l’Etat allemand compense avec des opérations de communication à l’adresse des migrants afin de mieux les intégrer.

L’intégration au marché de l’emploi pose toujours problème

Mais cette politique ne pourrait pas porter ses fruits à court terme, selon Malti Maneja. Selon elle, “l’accès au marché de l’emploi est toujours compliqué pour les migrants”. Un point relevé également par Jaouad Dequiuec, directeur de la coopération, des études et de la coordination sectorielle au ministère en charge des MRE et des affaires de la migration au Maroc.

“Les obstacles sont structurels, mais également économiques, sociaux et culturels”, a-t-il expliqué. Pour le responsable, “le manque de statistiques claires ne permet pas d’établir des stratégies ciblées et efficientes”.

Ce manque de statistiques s’explique notamment par la grande mobilité des migrants venus d’Afrique subsaharienne et des pays arabes en situation politique instable.

La perception de la société d’accueil représente également un frein selon Dequiuec, qui estime que “le sentiment général de la société d’accueil, surtout en Turquie et au Maroc, représente une barrière sensible pour que les migrants obtiennent leurs droits fondamentaux”.

Mais comment ces droits peuvent tout de même être garantis à cette population fragilisée? “Il est nécessaire d’intégrer la société civile, l’administration et les migrants afin de construire une vision commune.”

Faire entendre la voix des migrants

Et c’est sur ce point que s’est focalisé le plaidoyer de Metin Çorabatır, président du Centre de recherche en asile et migration en Turquie. “On parle beaucoup de migration, mais on ne donne pas assez la voix aux migrants”, a-t-il déclaré.

“Je plaide pour la création d’un espace commun pour discuter de cette problématique commune. Le système turc, comme le système marocain, a été construit selon l'idée que les migrants sont là de manière temporaire. Or, la Turquie et le Maroc commencent à réaliser que les migrants ont plus tendance à s’installer. C’est pour cela qu’il faut réfléchir sur des stratégies inclusives qui visent à les intégrer”.

Selon une responsable de l’Integration Strategy Group, cet objectif ne sera atteint par les trois pays que si l’on place les migrants au centre des stratégies. “On ne devrait pas seulement discuter d’eux, mais discuter avec eux. Comprendre leurs histoires et leurs challenges.”

Cette conférence intervenait un mois après la tenue, à New York, du Sommet sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et migrants, organisé en marge de la 71e assemblée générale de l’ONU, et à laquelle le Maroc a pris part. Deux pactes visant à garantir aux migrants leurs droits sur le sol marocain ont été signés à cette occasion.


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Le beau vendeur de thé pakistanais repéré sur Instagram est devenu mannequin

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RÉSEAUX SOCIAUX- Ah, la magie d'Internet! Arshad Khan, membre d'une fratrie de 17 enfants, doit avoir la tête qui tourne. En moins d'une semaine, ce jeune homme de 18 ans est passé de vendeur de thé dans un marché d'Islamabad, à mannequin.

Le 16 octobre dernier, une jeune photographe avait publié une photo de lui sur Instagram. Frappée par sa beauté, elle avait immortalisé le chaiwala (vendeur de thé) plusieurs mois auparavant.



Une fois sur le réseau social, le cliché à très vite retenu l'attention des jeunes pakistanaises et indiennes. Il a même fait le tour du monde, devant l'ampleur du phénomène. Quelques jours plus tard, Arshad Khan a été sollicité par un site de shopping en ligne du Pakistan, Fitin.pk, pour un contrat de mannequin. Ce dernier espère attirer une nouvelle clientèle avec ce nouveau modèle aux yeux pénétrants, né de la magie des réseaux sociaux.

Demandé par de nombreux médias nationaux, l'ancien chaiwala a avoué à une chaîne de télévision pakistanaise ne pas connaître Twitter et Instagram avant que le succès ne lui tombe dessus. Il peut remercier la photographe Jiah Ali, sa bonne marraine la fée.

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Le résumé et les buts de PSG - FC Bâle et FC Barcelone - Manchester City

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FOOTBALL - Ce mercredi 19 octobre, lors de la troisième journée de Ligue des champions, le Paris Saint-Germain a battu le FC Bâle 3-0.

Di Maria a ouvert le score à la 40e:




Lucas a doublé la mise à la 62e puis Cavani sur penalty dans les arrêts de jeu:




Comme imaginé, le gain de la première place, si important dans l'optique d'un tirage plus clément en 8es de finale, se jouera vraisemblablement entre les Parisiens et les Gunners, sept points chacun. Arsenal est premier grâce à sa meilleure différence de buts après la correction infligée à Ludogorets (6-0), mais c'est bien la différence particulière qui prévaut en C1. Et le match à l'Emirates Stadium du 23 novembre constituera la finale du groupe.

En attendant, il faudra au PSG s'imposer à nouveau à Bâle pour la seconde manche dans deux semaines et surtout commencer à vraiment élever son niveau. Car à trop jouer à un train de sénateur et sans idée vraiment directrice, il s'expose inévitablement à des déconvenues comme celles déjà subies en Championnat, la dernière fois à Toulouse (2-0). Et en Coupe d'Europe la résonance est tout autre.

Pour cette fois, Paris peut en effet s'estimer heureux du scénario favorable de sa rencontre face à des Suisses qui n'ont pas fermé le jeu. Comme à Ludogorets (3-1) il y a trois semaines, il a été très long à entrer dans le match, et a frôlé la correctionnelle en étant sauvé deux fois par ses montants (5e, 36e), avant de prendre la mesure d'un adversaire trahi par son manque d'efficacité offensive.

Messi était trop fort

Le FC Barcelone a de son côté dominé Manchester City 4-0 grâce a un triplé de Messi et un ultime but de Neymar sur une passe de... Messi.

Avec un somptueux triplé, la star du FC Barcelone a donc foudroyé le Manchester City de son ex-entraîneur Pep Guardiola (4-0), mercredi, en Ligue des champions, permettant au club catalan de s'envoler en tête du groupe C.

Difficile de croire que le quintuple Ballon d'Or argentin revenait tout juste de blessure: il a été virevoltant dans ce choc haché et intense au Camp Nou, inscrivant son deuxième coup du chapeau en autant de matches de C1 cette saison.

Avec un but opportuniste (17e), une frappe lointaine (61e) et un plat du pied sur une offrande de Luis Suarez (69e), Messi a été le bourreau de Guardiola, comme il l'avait été lors du premier retour du technicien catalan à Barcelone en 2015, à l'époque avec le Bayern Munich (3-0).

Et pour ne rien gâcher, "la Puce" a aussi provoqué un penalty (86e) qu'il a laissé Neymar frapper... et manquer. Le Brésilien s'est rattrapé en inscrivant le quatrième but après un joli slalom (89e).

Au classement de la poule, le Barça se détache avec neuf points, contre 4 pour City, qui voit s'éloigner la possibilité d'accrocher la première place, synonyme de tirage a priori plus favorable pour les huitièmes.

Barcelone a été bien aidé par l'exclusion du gardien mancunien Claudio Bravo (53e), ancien du club blaugrana (2014-2016), coupable d'un arrêt grossier des deux mains hors de sa surface. Mais les deux équipes ont fini à dix après un second carton jaune adressé au défenseur français Jérémy Mathieu (73e) et City aura du mal à se cacher derrière les faits de jeu pour expliquer sa déroute.

Gestes de classe

Pep Guardiola avait déclaré mardi vouloir savoir quel était le niveau réel de son équipe, qu'il dirige depuis cet été. Il a eu la réponse: son City tangue en défense et ne possède pas de joueur de la trempe de Messi, capable de faire basculer la rencontre.

Sur l'ouverture du score, il a bénéficié d'une glissade de Fernandinho pour récupérer le ballon au point de penalty, dribbler Bravo et marquer d'une frappe imparable du gauche (17e).

L'Argentin, absent pendant trois semaines pour cause de blessure, a retrouvé tout son ressort au fil du match, prenant le jeu à son compte et multipliant les gestes de classe, entre petits ponts et accélérations foudroyantes.

Avec désormais 89 buts en C1, Messi revient à sept longueurs du recordman du genre, son grand rival portugais Cristiano Ronaldo (96 buts), muet mardi avec le Real Madrid contre le Legia Varsovie (5-1).

Et même si City a eu des occasions d'égaliser en fin de première période par Nolito (37e), Ilkay Gundogan (38e) ou John Stones (45e), Messi était tout simplement trop fort.

Que dire de sa frappe adressée de l'entrée de la surface et parfaitement ajustée au ras du poteau (61e) ? Que dire du double contact qui lui a permis d'obtenir un penalty en fin de rencontre (86e), raté ensuite par Neymar ?

Le troisième but de l'Argentin a été le plus facile à inscrire puisqu'il n'a eu qu'à convertir un service de Suarez (69e), signe que les trois membres du trio offensif "MSN" étaient en pleine forme mercredi soir.

Avec un Samuel Umtiti très précis dès qu'il allongeait le jeu, on a ainsi vu Neymar ou Suarez multiplier les appels dans le dos de la défense mancunienne, complètement déboussolée.

Cette nouvelle défaite dans "son" Camp Nou est un vrai coup de poignard pour Pep Guardiola, l'ancien entraîneur du Barça (2008-2012), l'homme qui a tant fait pour l'histoire du Barça et pour l'éclosion de son lutin argentin.

Bref, la bataille entre ces deux "clones" footballistiques a finalement tourné en faveur de l'original. Et tant pis pour la copie... à revoir!

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Un écolier algérien de six ans finaliste au concours de lecture aux Emirats arabes unis

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Un écolier de 6 ans, Mohamed Djeloud, représentera l'Algérie au premier "Arab reading challenge", un concours de la lecture arabe du 22 au 24 octobre aux Emirats arabes unis, ont indiqué les organisateurs.

Plus jeune finaliste, Mohamed Abdallah Farh a remporté le concours parmi 610.000 candidats algériens aux éliminatoires locales qui se sont déroulées en trois étapes en septembre 2015.




Elève à l'école primaire "Ziadi Bettou" de Constantine, il est le plus jeune finaliste en lice pour le titre de "Champion de la lecture arabe" aux côtés de 17 autres candidats d'Arabie Saoudite, de Tunisie, d'Egypte, du Maroc, de Jordanie et du liban, entre autres.

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Qualifié de "doué" par les organisateurs, l'élève est parvenu à lire une cinquantaine d'ouvrages de littérature arabe, d'histoire, de biographies, pour se qualifier à cette finale.

Placé sous le patronage du gouverneur Dubaï et vice président des EAU en partenariat avec le groupe de média "MBC", le Concours de la lecture arabe, lancé en septembre 2015, vise à encourager la lecture dans les écoles et les universités des pays arabes, selon ses concepteurs.

Des prix seront décernés aux lauréats lors d'une cérémonie à Dubai le 24 octobre prochain. Le premier vainqueur récoltera 150.000 dollars, 100.000 autres dollars pour les frais de son cursus universitaire et 50.000 dollars pour les membres de sa famille.

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Vers la révision des prix à la pompe en janvier 2017?

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Après les rumeurs qui ont circulé autour d’une éventuelle révision à la hausse des produits de base dont les produits pétroliers, Ridha Bouzgouada, Directeur Général de l’Energie au ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables a déclaré mardi à l’agence TAP que les prix de vente de l’essence sans plomb, du gasoil ordinaire et du gasoil 50, resteront inchangés.

Toutefois, il a déclaré qu’un ajustement à la hausse ou à la baisse des prix à la pompe est prévu vers la mi-janvier 2017. Une révision qui s’inscrit dans le cadre de l’ajustement des prix à la pompe aux cours internationaux.

Les cours du baril ont retrouvé la vitesse de croisière hier enregistrant leur plus haut niveau historique depuis un an. Le cours du baril a atteint la barre de 51,60 dollars à New York et de 52,67 dollars à Londres.

La baisse inattendue des stocks américains a tiré les cours internationaux du pétrole vers le haut. Donc la tendance du marché pétrolier converge vers une envolée des prix internationaux surtout si les pays exportateurs de pétrole (OPEP) concrétisent l’accord historique convenu à Alger à la fin du mois de septembre dernier portant sur la réduction de la production du pétrole.

Légère baisse du pétrole brut en 2017

En Tunisie le budget de l’Etat au titre de l’exercice 2017 table sur un cours moyen du pétrole à 50 dollars le baril et un taux de change dinar/dollar: 1 dollar= 2.250 dinars.

La production du pétrole brut est estimée à 2203 millions tonnes en 2017 contre 2225 millions tonnes prévues en 2016. Le volume des importations des produits pétroliers atteindrait 2812 millions tonnes.

Le budget prévoit, par ailleurs, la poursuite du système d’indexation des prix nationaux aux cours internationaux en 2017. Un système qui est entré en application au mois de juillet 2016 en ajustant à la baisse les prix à la pompe.

Les cours devront être révisés à la hausse ou à la baisse en ce mois d’octobre si l’on prend en considération la méthodologie poursuivie- soit un ajustement sur la base d’un cours moyen trimestriel (Juillet, août et septembre). Le rendement net attendu par ce système d’indexation est estimé à 152 MDT.

Le financement du budget alloué aux dépenses pétrolières estimé à 977 MDT et une augmentation des prix de l’électricité et du gaz, est prévue au cours de l’exercice 2017 pouvant ramener à l’Etat une recette ou une ressource budgétaire de 175 MDT.

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Saïd Bey participera à la saison 3 du "Bureau des légendes"

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TÉLÉVISION - Les acteurs marocains se font progressivement remarquer à l’international. Après qu’Assaad Bouab a annoncé qu’il participerait à la saison 2 de "Dix pour cent", voici que son confrère Saïd Bey est en tournage à Erfoud, où il participe à la saison 3 de la série française "Le bureau des légendes", produite par Canal+.



L’acteur marocain a publié sur Facebook des photos de lui accompagné notamment de Mathieu Kassovitz. L’acteur et producteur français multi-césarisé figure également dans le casting de la série. Dans un autre cliché, Saïd Bey apparait cheveux décoiffés, le teint blafard et l’oeil abîmé. Ce qui donne une idée sur le rôle qu’il va jouer dans cette série.

"Le Bureau des légendes" est une série française diffusée depuis avril 2015 sur la chaîne cryptée Canal+. Elle suit les agents des services de renseignement extérieur français. Réalisée et produite par Éric Rochant, à qui l’on doit notamment "Les patriotes", la série a connu la participation de Kassovitz, mais aussi de Jean-Pierre Darroussin, Léa Drucker et Gilles Cohen.

Parallèlement, Saïd Bey devrait bientôt travailler sur son premier long métrage en tant que réalisateur. Lors de l’édition précédente du Festival international du film de Marrakech, l’acteur marocain, qui a marqué les esprits avec son rôle dans "Zéro" de Noureddine Lakhmari, s’est dit prêt à se lancer dans la réalisation.

LIRE AUSSI: Saïd Bey publie une vidéo de son apparition dans une scène de Prison Break



L'UE accorde 10 millions de dirhams aux acteurs non-étatiques marocains pour lutter contre le réchauffement climatique

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ENVIRONNEMENT - 10 millions de dirhams. C'est la somme accordée par l'Union européenne (UE) aux acteurs non-étatiques marocains pour lutter contre le réchauffement climatique.

Un mémorandum d'entente a été signé le 19 octobre à Marrakech, en marge de la pré-COP, entre l’UE, le Conseil national des droits de l'homme (CNDH), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

"La lutte contre le réchauffement climatique ne peut être efficace que si elle réussit à fédérer l’ensemble des acteurs en capacité d’agir, notamment la société civile, le secteur privé et autres acteurs non-étatiques", indique la délégation de l'UE au Maroc dans un communiqué.




"C’est pour ceci que l’UE s’est engagée à soutenir les acteurs non-étatiques marocains. Un montant total de 10 millions de dirhams vient affirmer, d’une part, l’engagement de l’UE en faveur de la lutte contre les changements climatiques et concrétiser, d’autre part, son appui à la société civile et aux acteurs non-étatiques du Maroc", indique-t-elle.

Ce soutien financier relève du programme "Organisations de la société civile et autorités locales", mis en œuvre sur la période 2014-2020, et qui vise "la promotion de partenariats et de synergies entre les acteurs locaux dans la lutte contre la pauvreté et pour le développement durable", note la même source.

Alors que la COP22 se tiendra dans moins de trois semaines à Marrakech, le Maroc continue de plaider pour le déblocage de fonds pour aider les pays en développement à financer des projets et programmes de lutte contre les effets des changements climatiques.

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) vient ainsi d'octroyer à l’Agence marocaine pour le développement agricole (ADA) un don de 450.000 dollars pour l’élaboration de la cartographie de la vulnérabilité au changement climatique des petits agriculteurs dans les régions de Marrakech-Safi, Beni Mellal-Khenifra, Draa-Tafilalet et Fès-Meknès.

LIRE AUSSI: Changement climatique: Aziz Akhannouch plaide pour le déblocage de fonds pour aider les pays en développement



Mustapha Khalfi, Lahcen Haddad, Lahcen Daoudi...Ces ministres qui quitteront probablement le gouvernement marocain

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GOUVERNEMENT - Le Secrétariat général du gouvernement (SGG) a notifié à sept ministres une décision selon laquelle ils devront quitter le gouvernement au plus tard vendredi 21 octobre. Pour cause, leur élection, en tant que députés, à la Chambre des représentants.

Les ministres concernés sont Mustapha Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mohamed Rabbah, ministre de l'Equipement et des transports, Abdelkader Amara, ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Moubdie, ministre chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration, Lahcen Haddad, ministre du Tourisme, Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur et, enfin, Mohamed Abbou, ministre chargé du Commerce extérieur.

Contacté par le HuffPost Maroc, Lahcen Haddd nous informe qu'il prendra contact avec le Secrétariat général du gouvernement pour plus de clarifications concernant cette décision.

Si l'article 32 de la loi organique relative à la conduite des travaux du gouvernement dispose que la qualité de membre de l'une des deux Chambres du parlement est incompatible avec la fonction gouvernementale, l'article 35 de la même loi organique leur accorde un délai de 60 jours, à compter de la date d'investiture du gouvernement par le parlement afin qu'ils régularisent leur situation.

D'autant que l'actuel gouvernement étant chargé des affaires courantes, en attendant la désignation d'un nouveau gouvernement, nombre de ministres sont dans l'expectative concernant une éventuelle reconduction, d'où le fait qu'ils cherchent à temporiser, en attendant de savoir s'ils intégreront le prochain exécutif --et présenteront leur démission de la première chambre dans ce cas-- ou s'ils maintiendront leurs sièges au parlement.


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55 participantes au salon de la femme rurale et le monde de la culture

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Cinquante cinq (55) participantes prennent part au salon de la "femme rurale et le monde de la culture" ouvert, jeudi au musée kotama, à Jijel, à l’initiative de la direction de wilaya de la Culture, rapporte l'APS.

Cette manifestation, la première du genre, a pour objectif de mettre en relief les "talents de la femme rurale, dans la créativité et dans le monde culturel", a indiqué à l’APS, Salima Gaoua, directrice locale de la Culture, précisant qu’il s’agit d’un "espace d’expression" réservé à la femme pour faire connaitre son génie et son talent dans divers domaines d’activités.


Ce salon qui se poursuivra jusqu’à mardi prochain (25 octobre) sera marqué par des activités thématiques animées par et pour les femmes, ouvert au grand public pour des visites d’information.

Au hall du musée Kotama comme au premier étage, l’exposition multiforme brille par la richesse des sujets présentés.

De la broderie, à la couture, en passant par les arts culinaires typiquement traditionnels, le maniement des instruments de musique, des ouvrages de recettes culinaires et des recueils de poésie et romans ou encore les chants et danses burinés par le temps sont autant d’oeuvres et de thèmes exposés.


Certaines participantes, vivant dans les tréfonds des régions montagneuses et rurales, conservent encore, bec et ongle, et avec fierté, les legs ancestraux comme "un repère et une identité", a dit une dame, habituée à ce genre de manifestations qui met en relief la richesse du patrimoine historique et culturel.

Ce travail effectué par la gente féminine est magnifique, à déclaré à l’APS, le wali, Larbi Merzoug, après une visite des différents stands exposés dans le musée, affirmant que cette manifestation reflète "les potentialités et atouts" de la femme jijelienne dans la vie socio-économique et culturelle.


En termes économiques, la femme est présente dans 549 micro-entreprises crées dans la cadre du dispositif d’emploi ANSEJ (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes), soit 8 % du volume global d’entités économiques créées localement et ce sont également 229 micro-entreprises féminines mises en place dans le cadre du dispositif de la CNAC (caisse nationale d’assurance chômage), a indiqué à l’APS, Abdelkrim Belabed, directeur de wilaya de l’Emploi, en marge de ce salon.




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CHU Habib Bourguiba de Sfax: Le Directeur général demande sa mutation, nouvelle crise en vue?

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Le Directeur Général du CHU Habib Bourguiba de Sfax, Choukri Tounsi a adressé une demande écrite au ministère de la Santé dans laquelle il demande à reprendre ses fonctions au ministère de la Défense nationale, a appris, jeudi, la TAP d'une source autorisée au ministère de la santé qui a précisé que le concerné a déjà fait la demande oralement au moment de la prise de fonction du nouveau gouvernement.

La même source a souligné que les cinq syndicalistes ayant comparu devant le conseil de discipline, "peuvent reprendre leur travail conformément à ce que prévoit la loi".

Le 14 avril dernier, plusieurs chefs services des hôpitaux universitaires Hedi Cheker et Habib Bourguiba de Sfax ont rendu public un communiqué au sein duquel ils ont indiqué que le directeur de l’hôpital a été empêché d’exercer son travail par des syndicalistes qui l’ont obligé à quitter le siège de la direction régionale de la Santé où il exerçait ses fonctions à distance. Ils ont exhorté les autorités ainsi que la société civile à intervenir d’urgence afin de résoudre un conflit qui crée l’anarchie et se rattache au non-respect des lois.

L'ancien ministre de la Santé, Said Aïdi avait décidé la suspension de cinq syndicalistes travaillant au CHU Habib Bourguiba à Sfax pour avoir " paralysé le travail et empêché le directeur de l'hôpital, Chokri Tounsi, d'assurer ses fonctions pendant des mois".

Le syndicat du CHU Habib Bourguiba de Sfax avait refusé de nommer Chokri Tounsi en tant que directeur général de cet établissement pour appartenance à l'institution militaire. Dès sa nomination en septembre 2015, il avait été à maintes reprises empêché d'accéder à son bureau.

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Barack Obama et Angela Merkel à Marrakech pour la COP22?

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ENVIRONNEMENT - Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel seraient attendus à La 22e session de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), qui se tient à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016.

C'est du moins ce qui ressort de la lecture du dossier de présentation du Championnat FIA de Formule E, évènement qui vient se greffer à la COP22 le 12 novembre.


La COP22 "mettra l’accent sur les mesures à prendre afin d’atteindre les priorités fixées dans l’Accord de Paris, en particulier celles liées à l’adaptation, la transparence, le transfert de technologies, la mitigation, le renforcement des capacités et les pertes et dommages – avec des invités notables parmi lesquels le Président américain Barack Obama et la Chancelière allemande, Angela Merkel", lit-on le dans dossier de presse de cette épreuve de course green friendly.

Contacté par le HuffPost Maroc, une source proche des organisateurs de la COP22 n'a pas confirmé ces informations.

Une vingtaine de chefs d'Etat (principalement) africains ont d'ores et déjà confirmé leur participation à la COP22. Il s'agit, entre autres, du président français François Hollande, du président sénégalais Macky Sall, celui du Niger Mahamadou Issoufou, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, ou encore le président de la Guinée Alpha Condé.

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Donald Trump s'est moqué du discours plagié de sa femme pendant le grand dîner des candidats

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POLITIQUE - Ce jeudi 20 octobre 2016, c'était le grand dîner entre les deux candidats à l'élection présidentielle américaine, Donald Trump et Hillary Clinton, et ce, le lendemain même de leur ultime débat. Pour ce dîner traditionnel de charité de la fondation Alfred E. Smith, les deux opposants n'étaient séparés que par l'archevêque de New York, Timothy Dolan. Et ils ont paru plutôt détendus.
Lors de son discours humoristique (obligatoire à cet évènement), Donald Trump s'est même laissé aller à quelques vannes sur sa femme Melania, n'hésitant pas à la tacler en revenant sur son fameux discours copié sur celui de Michelle Obama... comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus.

"Michelle Obama fait un discours et tout le monde l'adore, c'est fantastique. Ils pensent qu'elle est absolument géniale. Ma femme Melania fait exactement le même discours et les gens lui tombent dessus!", s'amuse Donald Trump à la tribune du dîner. Et tandis que sa femme le regarde, amusée , il a terminé sa petite blague par un bon gros "Oh, je vais avoir des problèmes en rentrant à la maison ce soir."

Cette auto-dérision n'a duré qu'un temps. À la fin de son discours, le candidat républicain en a profité pour insulter sa rivale. Sous les huées de l'assistance. Ils se sont tout de même serré la main.


LIRE AUSSI: Pendant le 3e débat face à Hillary Clinton, Donald Trump a gâché son ultime chance de se présidentialiser




La Congolaise enceinte retenue à l'aéroport de Casablanca a été relâchée

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IMMIGRATION - Alors qu'elle devait accoucher dans quatre jours, Christelle T., une Congolaise résidente au Maroc, a été retenue en zone d’attente à l’aéroport Mohammed V de Casablanca le 19 octobre, selon les informations du Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des migrants (Gadem).

Elle a finalement été relâchée jeudi 20 octobre et a pu gagner la ville de Rabat, annonce le Gadem, qui remercie les internautes et les médias pour leur mobilisation.

Le refus d’entrée sur le territoire de la femme enceinte avait suscité des interrogations, vu qu’elle est résidante au Maroc, selon la même source. "Aucun notification de la décision ni explication ne lui a été donnée, ce qui est totalement illégal", avait indiqué la coordinatrice du Gadem au HuffPost Maroc au moment des faits.

Christelle T., qui habite au Maroc depuis trois ans, “a obtenu son titre de séjour dans le cadre d’une vague de régularisation menée l’année dernière”.

Ce n'est pas la première fois que la rétention d'une personne à l'aéroport de Casablanca fait parler d'elle. En juillet 2015, un ressortissant sri lankais était resté près de 40 jours dans la zone de transit du terminal, avant d'être finalement expulsé.

LIRE AUSSI: Le Sri Lankais bloqué depuis 39 jours à l'aéroport de Casablanca renvoyé dans son pays



A la veille de la COP22, Marrakech se dote d'une unité de police de secours

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SÉCURITÉ - Une salle de pilotage et de coordination a été inaugurée et une unité mobile de la police de secours a été lancée, jeudi, à la préfecture de police de Marrakech.

Cette initiative, dont le lancement coïncide avec les préparatifs de la COP22 prévue en novembre prochain à Marrakech, vise à "répondre de manière rapide et efficace aux appels des citoyens adressés aux services de sécurité", indique l'agence officielle MAP, qui ajoute que "la salle de pilotage est équipée des techniques les plus modernes en matière d'information et de communication".

La salle est dotée d’une ligne directe de la police de secours "19" supervisée par des personnes qui ont reçu une formation spéciale dans la gestion des appels émis par les citoyens au même titre que les ressortissants étrangers, et travaillant 24 heures/24 et sept jours sur sept, aux côtés de techniciens en surveillance par caméra.

Le lieutenant Rafik Khaled, chef de la salle de pilotage et de coordination à la préfecture de police de Marrakech, a indiqué que cette salle est équipée d’écrans reliés à 83 caméras répondant aux normes internationales et installées dans des espaces publics, en plus de 16 caméras à la Place Jemaâ Fna, ainsi que 5 caméras dans les entrées de la ville, dont la mission consiste à reconnaitre les matricules des voitures à destination de Marrakech.

Le personnel de cette unité maitrise, outre l'arabe et le français, l’anglais et l’espagnol afin de "répondre à tous les appels effectués par les citoyens et les touristes étrangers à travers le numéro 19 et d'y répondre rapidement et de manière efficace", écrit la MAP.

L’unité mobile de la police de secours est, elle, est composée de plusieurs voitures de secours renforcées par des motards prêts à intervenir en partant des indications de la salle de pilotage.

Dans une déclaration similaire, Karim Rafih, le chef d’état-major du corps urbain à la préfecture de police de Marrakech, a indiqué que l’objectif de cette unité consiste à intervenir de manière immédiate et rapide sur les lieux publics et le redéploiement rationnel et rapide des ressources humaines dans cette préfecture de police.

Cette unité qui couvre toutes les régions de Marrakech est composée de 200 éléments opérant en alternance 24h/24h et qui ont reçu une série de formations spéciales visant à développer leurs compétences, a-t-il précisé.

Il s'agit de la troisième expérience du genre au niveau national après celles mises en place dans les villes de Rabat et Salé.

LIRE AUSSI: COP22: Un important dispositif de sécurité est prévu



Prison ferme pour un ancien militaire français impliqué dans des affaires terroristes au Maroc

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JUSTICE - La Cour d'appel à Salé, chargée des affaires du terrorisme, a condamné jeudi 20 octobre Manuel Brousta, un ancien militaire français qui vivait à Angers, à 4 ans de prison ferme pour son implication dans des affaires liées au terrorisme.

La cour a également décidé de l'expulser du Maroc au terme de sa peine, et de saisir ses biens au profit de l’État.

Ce ressortissant français converti à l’islam avait été arrêté à l’aéroport de Fès en mars 2016. Plusieurs chefs d'accusation étaient retenus contre lui dont la "constitution d’une bande en vue de préparer et commettre des actes terroristes", "détention d’armes" , et "apologie d'actes et d'une organisation terroristes".

Le condamné a reconnu devant la cour avoir possédé une série d’armes dont un pistolet, un fusil en plastique et une arme blanche, au moment de son arrivée au Maroc. Des faits confirmés par sa défense, qui avait considéré que les biens saisis ayant fait l’objet d’une expertise, "ne constituent pas un danger".

Le Français était arrivé en provenance de Paris dans le but de s'installer définitivement au Maroc. Il comptait s'installer dans une maison à proximité de Fès en compagnie de sa femme et de sa petite fille.

Manuel Brousta était fiché S par la France, ce qui signifie qu'il était soupçonné de menacer la sûreté de l'Hexagone. Cet ancien militaire converti à l'islam avait été assigné à résidence par le passé.

Selon une note des services de renseignement français, citée par Reuters en mars, l'ex-militaire s'est affirmé comme un leader de la communauté islamiste radicale angevine, et organisait "des entraînements sportifs de type paramilitaire avec ses coreligionnaires". Il lui était également reproché de rendre régulièrement visite à un détenu de la maison d'arrêt d'Angers "connu pour son fondamentalisme religieux" et "projetant de se rendre en Syrie à sa libération afin d'y mener le djihad".

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