Quantcast
Channel: Huffington Post Maghreb Athena - All
Viewing all 30776 articles
Browse latest View live

Pourquoi la Turquie est "persona non grata" dans la bataille de Mossoul

$
0
0
irak turkey
L'offensive pour reprendre le bastion de l'État Islamique vient d'être lancée, mais les conflits au sein de la coalition ne seront pas sans conséquence.


L'attaque est lancée: la région de Mossoul, bastion de l'Etat Islamique en Irak, est sous le coup d'un assaut d'envergure depuis lundi 17 octobre, a annoncé le Premier ministre du pays. Derrière cette offensive, les Etats-Unis, la France, des combattants peshmergas Kurdes, le gouvernement irakien... et la Turquie, qui lutte pour ne pas finir sur le banc des observateurs.

Depuis décembre 2015, la Turquie a pris une part plus active dans la lutte contre Daech. Plusieurs centaines de soldats turcs ont notamment été envoyés en Irak afin d'entraîner des volontaires sunnites. Les Turcs avaient par ailleurs ouvert leur base aérienne d'Incirlik à la coalition, leur offrant ainsi un point d'appui stratégique. Et vendredi 14 octobre, le président Erdogan a réaffirmé sa volonté de jouer un rôle lors de l'offensive.

Pourtant, maintenant que l'attaque est lancée, la présence de la Turquie et surtout, le rôle qu'elle entend jouer après la libération de Mossoul, provoquent des crispations de part et d'autres.

Escalade de tensions entre les gouvernements irakien et turc

Plus de 7000 militaires de la coalition sont déployés sur le territoire irakien dans le cadre des opérations anti-terroristes. Parmi eux, des soldats turcs, envoyé en décembre 2015 sur la base de Bashiqa dans la région de Mossoul. Mais pour l'Irak, cette présence au sol des forces turques n'a rien d'une bonne nouvelle. Le 4 octobre 2016, le parlement irakien a demandé au gouvernement de prendre des mesures de rétorsions à l'encontre de la Turquie, estimant que les troupes à Bashiqa s'apparentaient à "des forces d'occupation". Une déclaration qui est intervenue au lendemain d'un vote turc prolongeant le mandat d'intervention des forces en question.

Depuis, c'est l'escalade entre Erdogan et Haider al-Abadi, le premier ministre irakien. Mardi 12 octobre, le président turc a ainsi affirmé que al-Abadi n'était "pas à (son) niveau" et l'a sommé de "rester à sa place". "Peu importe ce que dit le gouvernement irakien, la présence turque sera maintenue pour combattre Daech et pour éviter une modification par la force de la composition démographique dans la région" a précisé Erdogan, dans une intervention retransmise à la télévision.



Les Etats-Unis pris en sandwich

Washington, principal instigateur de l'offensive qui touche Mossoul, se trouve dans une position délicate. Le 12 octobre, le département américain a déclaré qu'il était "impératif que toutes les parties se coordonnent étroitement (...) afin de vaincre Daech". Pourtant, les relations entre les Etats-Unis et la Turquie sont loin d'être simples.

En décembre 2015, quelques temps après le déploiement des troupes turques sur le sol irakien, Barack Obama avait appelé Ankara à "respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Irak", en rappelant ses troupes. Une demande rejetée par Erdogan.

Mais plus épineux encore est le problème kurde, et les relations (et intérêts) qu'ils entretiennent. Pour les américains, la Turquie est un pays stratégique, en raison de ses frontières communes avec divers pays du Moyen-Orient. Lors du coup d'état turc en mai dernier, Barack Obama avait d'ailleurs appelé à soutenir le gouvernement "démocratiquement élu" du président Erdogan.

Mais les Etats-Unis entretiennent également des relations "apaisées" avec l'Unité de protection du peuple (YPD), branche armée du Parti de l'union démocratique (PYD), de plus en plus implanté dans le nord de la Syrie. Deux ennemis jurés d'Ankara, qui leur reproche leurs relations avec le Parti des travailleurs du Kurdistan, (PKK). Et pour le président turc, "l'EI et le PKK, c'est la même chose"


Les objectifs liés aux Kurdes incompatibles

Il y a ce qu'Ankara veut, ce que Washington veut et ce que les Kurdes veulent.En 1920, les Alliés et l'empire Ottoman signent le traité de Sèvres, censé redessiner le Moyen-Orient. Il prévoit, entre autres la création d'un état Kurde qui ne verra jamais le jour.

Depuis, les Kurdes n'ont de cesse de faire émerger leur communauté, et misent pour cela sur le pétrole. S'ils atteignaient leurs objectifs, le Kurdistan deviendraitun acteur majeur sur le marché pétrolier au Moyen-Orient. Pour les Américains, le calcul est simple: s'ils soutiennent officiellement le gouvernement de Bagdad, leurs sociétés n'hésitent pas à investir dans le pétrole exporté grâce au partenariat conclu entre turcs et kurdes, contre l'avis du gouvernement irakien.

Côté turc, l'objectif est tout autre: la Turquie n'entend pas une seconde céder un territoire qu'elle considère comme historiquement et religieusement sien. Et surtout, il est hors de question, en se faisant évincer de la bataille de Mossoul, de laisser les Kurdes imposer leurs lois.


"Préparer l'après-Mossoul"

Erdogan "est inquiet pour la future composition ethnique et confessionnelle de Mossoul et il veut s'assurer que les Kurdes et les chiites n'auront pas la haute main", estime Aykan Erdemir, de la Fondation pour la Défense de la démocratie basée à Washington, interrogé par l'AFP. Et ce, d'autant plus que le PKK est présent dans la région autonome kurde irakienne voisine de Mossoul.

Pour Soner Cagaptay, directeur du programme de recherche turc au Washington Institute, le discours musclé des dirigeants turcs montre qu'ils sont "en train de préparer l'après-Mossoul", en empêchant le PKK de "prendre le contrôle des territoires" après l'éviction du groupe Etat Islamique. "Ankara se rend compte que l'Irak restera un Etat faible et veut avoir une zone d'influence dans le nord pour se protéger des risques que fait peser l'instabilité de ce pays" qui partage une frontière de quelque 350 km avec la Turquie, ajoute-t-il.

Vendredi 14 octobre, Recep Tayyip Erdogan a menacé de recourir "à un plan B", voire à un "plan C", si la Turquie ne participait pas à l'offensive de Mossoul. Il n'a toutefois pas détaillé ces plans. Mais dès le lendemain, à l'occasion d'une réunion à Lausanne sur la Syrie, le président a annoncé qu'il présenterait dans la journée sa "proposition aux forces de la coalition". "Nous sommes prêts à combattre là-bas, contre Daech et d'autres groupes terroristes", a-t-il ajouté.



Retrouvez les articles de HuffPost Algérie sur notre page Facebook.


Pour suivre les dernières actualités en direct, cliquez ici.


La reprise des relations du Maroc avec l'Iran sous le signe de la non-ingérence

$
0
0
DIPLOMATIE - Sept ans après la rupture des relations diplomatiques entre le Maroc et l'Iran, le roi Mohammed VI a nommé, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au palais royal de Casablanca le 13 octobre, Hassan Hami ambassadeur du royaume à Téhéran.

En tant qu'ex-ambassadeur du Maroc en Azerbaïdjan, Hassan Hami connaît bien le dossier iranien, puisque depuis la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, l'ambassade du Maroc à Bakou était évoquée pour la gestion des affaires courantes avec l'Iran. "Après examen des options disponibles, il ressort que l’ambassade du Maroc à Bakou (Azerbaïdjan) est la mieux placée pour assurer cette mission. D’une part en raison de sa proximité géographique de Téhéran et, d’autre part, afin d’éviter d’éventuelles susceptibilités politiques liées à la gestion des relations avec l’Iran à travers l’une des ambassades du Maroc dans les pays du Golfe", lit-on dans une note fuitée du ministère des Affaires étrangères relative à la reprise des relations du Maroc avec l'Iran.

Avant la nomination du nouvel ambassadeur marocain à Téhéran, c'était le chargé d’affaires Mohammed Charigi qui a assumé, pendant huit ans, la gestion des affaires de l’ambassade à Téhéran.

Solidarité avec le Bahreïn et soupçons de prosélytisme

La reprise des relations diplomatiques avec l'Iran "ne s'est pas faite, et ne se fera pas aux dépens des relations du Maroc avec les pays arabes frères, ni avec les pays partenaires, ou au détriment des prises de position du Maroc sur les affaires régionales et internationales".

C'est sur cette phrase précautionneuse que Nasser Bourita, à l'époque secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, annonce, dans un courrier datant du 6 février 2014 et adressé aux directeurs au sein du ministère des Affaires étrangères, la reprise des relations avec l'Iran.

Les relations diplomatiques entre la république islamique et le royaume avaient été interrompues en mars 2009 de manière unilatérale par le Maroc. Officiellement, Rabat contestait la vision d’un haut responsable iranien qui avait déclaré que l’Etat du Bahreïn était "la quatorzième province iranienne". En solidarité avec le petit Etat du Golfe, le Maroc avait alors rompu tous ses liens avec la république islamique. En off, des diplomates évoquaient aussi l'ingérence de l'Iran, et des activités de prosélytisme chiite téléguidées par Téhéran.

Selon le quotidien français Le Monde, qui avait mis la main en 2010 sur un câble diplomatique publié par WikiLeaks, l’Arabie saoudite aurait également fait pression sur le royaume "dans sa stratégie globale d’opposition à l’influence iranienne".

Une décision qui a surpris

La décision de rompre les relations diplomatiques avec l'Iran avait, en son temps, surpris. "On peut avancer l’hypothèse qu’en agissant ainsi, le Maroc cherche à se positionner comme un membre de l’axe anti-iranien qui est en train de se constituer au Moyen-Orient. Quelques indices permettent d’étayer cette hypothèse. D’abord, pourquoi Mohamed Louafa, contrairement à tous les ambassadeurs mutés en janvier dernier, n’avait-il pas été remplacé, laissant la représentation marocaine à Téhéran sous la coupe de seconds couteaux? Ensuite, comme le remarque le chercheur Abdellah Rami, 'peu de gens l’avaient relevé à l’époque, mais rétrospectivement, on peut s’étonner du fait que le Maroc ait participé, en novembre 2008, à une réunion à Charm El Cheikh aux côtés du front sunnite formé par l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et la Jordanie, pour exprimer une inquiétude collective face à la menace iranienne'", écrivait l'hebdomadaire TelQuel, au lendemain de l'annonce de la rupture des relations maroco-iraniennes.

Si Téhéran n'a pas manqué d'exprimer, dès 2009, son incompréhension et son regret de la décision marocaine, il aura fallu attendre 2014, pour que décision soit officiellement prise, par le Maroc, de reprendre les relations avec l'Iran.

Une reprise graduelle et progressive

La reprise a été précédée de plusieurs rencontres informelles entre des ambassadeurs du royaume et des représentants de la république islamique. Début 2014, les événements s'accélèrent. Le 18 janvier 2014, la ministre déléguée aux Affaires étrangères Mbarka Bouaida reçoit un courrier de la part de son homologue iranien, suivi par un appel téléphonique, durant lequel Mbarka Bouaida a exposé, "de manière franche et claire, les raisons qui ont poussé le royaume du Maroc à rompre ses relations diplomatiques avec la république Iranienne, en 2009", lit-on dans un note interne du ministère des Affaires étrangères.

Le ministre Iranien ayant exprimé son regret quant à la rupture des relations diplomatiques, et "le respect de l'Iran envers les constates du royaume du Maroc", ainsi que "l'appréciation de l'Iran du rôle que joue le roi Mohammed VI", décision a été prise de renouer, "dans le cadre du respect mutuel et de la non-ingérence", précise la note.

Après des réunions tenues en interne au niveau du ministère des Affaires étrangères, consacrées aux aspects juridiques et pratiques relatifs au rétablissement des relations diplomatiques avec l’Iran, il a été décidé que "la reprise des relations avec l’Iran devra se faire d’ une manière graduelle. La réouverture de l’ambassade d’Iran à Rabat se ferait de manière progressive, qui commencerait par l’ouverture d’ une section administrative réduite. De même, les circonstances ayant contribué à la rupture des relations diplomatiques avec l’Iran en 2009, devront être évitées", lit-on dans le courrier adressé par Nasser Bourita aux directeurs du ministère des Affaires étrangères.

En particulier, le Maroc "devra veiller à ce que l’ambassade iranienne à Rabat soit maintenue dans des effectifs raisonnables. A cet effet, le Maroc pourra tirer avantage des outils de contrôle offerts par la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, notamment en matière d’approbation préalable du personnel diplomatique iranien", poursuit le courrier.

Il a aussi été décidé, dès lors, de "tenir d’urgence une réunion avec les Ambassades d’Arabie Saoudite, Bahreïn, Koweït et Etats-Unis d’Amérique, pour expliquer le contexte et la portée de la décision marocaine". Précaution supplémentaire: "l’attention appropriée sera accordée au fait que la réactivation éventuelle des relations économiques et commerciales, tienne dûment compte des sanctions qui sont toujours imposées à l’Iran, tant par les Nations Unies, que les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne", conclut le courrier.
LIRE AUSSI:



La Banque Centrale de Tunisie prescrit aux banques de la place un nouveau système de notation des crédits

$
0
0
Le renforcement de la solidité financière des institutions de crédit s’inscrit dans le fond du processus de restructuration du système bancaire et financier tunisien entamé depuis 1995. D’où l’objectif des règles prudentielles qui sont destinées à réduire les risques d’insolvabilité chez les banques appelé "risque crédit".

Huit ans après l’entrée en vigueur des règles de Bâle 2 en Tunisie (Novembre 2008) et alors qu’on s’attendait à son application effective à partir de l’année 2010, la Banque Centrale de Tunisie vient de publier le 11 octobre courant une nouvelle circulaire 2016-06 adressée aux banques et aux établissements de crédit. Il s’agit d’un certain nombre de dispositions qui obligent les banques de la place à mettre en place un système de notation lors de l’octroi de crédits.

Les normes Bâle II constituent un dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender les risques bancaires et principalement le risque de crédit ou de contrepartie et les exigences, pour garantir un niveau minimum de capitaux propres, afin d'assurer la solidité financière.


"L’objet de cette circulaire est d’édicter un certain nombre de principes inspirés du cadre bâlois relatifs à la conception, à la structure, à la mise à jour, à l’utilisation et au contrôle du système de notation qui constituent des exigences minimales à respecter par les établissements afin de pouvoir attribuer une note à chaque contrepartie en application de l’article 25 de la circulaire N°2006-19 du 28 novembre 2006 relative au contrôle interne. Cette notation interne doit jouer un rôle principal dans le processus d’octroi des crédits, la politique de tarification appliquée aux clients, la politique de gestion des risques et dans l’allocation interne des fonds propres en préparation de l’adoption de l’approche basée sur les notations internes de l’accord de Bâle II.", explique la circulaire de l’institut d’émission.

Durcissement des mesures d’octroi des crédits bancaires

En bref, les banques devront mettre en place des règles rigoureuses en matière d’octroi de crédits qu’ils soient aux particuliers, aux entreprises, aux banques….

Une échelle de notation de 1 à 7 est prévue pour les clients désirant contracter un emprunt bancaire. La mise en place de ces règles prudentielles qui concordent avec les normes de Bâle II permettront aux banques de réduire les risques d’insolvabilité, de créances raccrochées et de déficits de paiement de manière à se prémunir contre les éventuels risques de crédit, de marché et de risque opérationnel. A noter que les recommandations de Bâle II s’appuient sur trois piliers à savoir: l’exigence de fonds propres, la procédure de surveillance de la gestion des fonds propres et la discipline du marché.

"La note doit permettre d’évaluer l’aptitude et la volonté de la contrepartie à honorer ses engagements, même dans des conditions économiques défavorables ou en cas d’événements imprévus. A cet effet, il y a lieu: soit de procéder périodiquement et au moins une fois par an à la simulation de situations de crises plausibles pour fonder les notations, soit, sans préciser un scénario de crise particulier, de tenir compte des facteurs de vulnérabilité caractérisant la contrepartie face à des situations économiques difficiles ou des événements imprévus. La gamme des situations économiques envisageables doit intégrer la situation présente et les situations qui peuvent affecter, pendant la durée d’un cycle économique, le secteur économique ou la zone géographique en question. Dans ce cadre, les établissements doivent se montrer prudents dans leurs analyses", prescrit la circulaire de la BCT.

Décembre 2016: date limite de l’implémentation du système de notation des contreparties

Mais quelles seront les conséquences de ces dispositions sur les entreprises notamment celles en difficulté ou celles qui souffrent de fragilité financière -et qui sont nombreuses en Tunisie-, sur le coût des crédits et sur les difficultés d’accès aux crédits notamment pour les particuliers. Au moment où les entreprises déplorent les difficultés d’accès au financement bancaire et où les particuliers rechignent le resserrement de l’étau autour des crédits même de consommation, cette circulaire viendra durcir davantage les mesures d’octroi des crédits.

"Les établissements doivent prendre les mesures nécessaires pour respecter les exigences minimales prévues par cette circulaire et ce, au plus tard fin décembre 2017. Ils doivent adresser à la Banque Centrale de Tunisie au plus tard fin décembre 2016, une feuille de route pour l’implémentation du système de notation des contreparties", conclut la BCT.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Le conseil de la Choura d'Ennahdha appelle à mettre en valeur l'expérience de l'Oasis de Jemna

$
0
0
Face à une économie en berne, le Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha recommande que la loi de finances de 2017 soit alignée sur le Document de Carthage. Une loi de finances qui serait en mesure de corriger le grave déséquilibre des finances publiques et de relancer l'économie en berne du pays.

Dans un communiqué rendu public, dimanche, au terme des travaux de la 6e session ordinaire de son Conseil de la Choura, le mouvement Ennahdha a appelé à ce que "la loi de finances de 2017 approuvée récemment en Conseil des ministres, soit alignée sur les choix et orientations inscrits dans le cadre du document de Carthage".

"Une loi qui serait en mesure de trouver des solutions adéquates au grave déséquilibre des finances publiques sans pour autant affecter les catégories vulnérables".

Fermement attaché à la logique consensuelle, le mouvement Ennahdha réaffirme son soutien au "gouvernement d'union nationale sur la base de la mise en œuvre du document de Carthage."

A ce titre, il exhorte les différentes parties politiques associées au gouvernement à "un surcroit de concertation et de coordination, à focaliser les efforts sur la quête de solutions et la réactivation des projets", ajoute la même source.

Par ailleurs, le conseil de la choura a décidé l'organisation d'une session extraordinaire centrée sur le dossier socio-économique avant l’examen du budget de l'Etat pour l'année 2017 et la tenue de la conférence internationale sur l'investissement prévue fin novembre prochain.

S'agissant de la question de l'oasis de Jemna, (gouvernorat de Kébili), le conseil de la choura a souligné l'importance de trouver une solution légale pour préserver le bien de l'État tout en mettant en valeur cette expérience, qui avait permis, selon le communiqué, de trouver des solutions de partenariat et de garantir la transparence dans la gestion du bien public.

Le conseil salue, à ce propos, l'association de protection des oasis de Jemna qui a joué un rôle important pour préserver l'oasis et assurer une bonne gestion des recettes financières dans la réalisation des projets d’intérêt général.

Évoquant la crise libyenne, le conseil de la choura du mouvement Ennahdha a appelé le gouvernement et les parties nationales à poursuivre les efforts de médiation entre les belligérants en Libye, compte tenu de l’importance stratégique de Libye en tant que pays voisin.

Le conseil de la choura avait tenu, les 14,15, et 16 octobre 2016, sa 6ème session ordinaire dédiée notamment à l'examen de la situation générale dans le pays et au renouvellement des structures locales et régionales du mouvement.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Le ciel s'éclaircit pour les établissements publics marocains

$
0
0
ECONOMIE - Le ciel s'éclaircit pour les entreprises et les établissements publics marocains. En 2016, ils devraient enregistrer une progression de 6% de leurs revenus à 224 milliards de dirhams, rapporte l'Economiste. La raison de cette légère embellie? "La diversité des secteurs d’intervention et la position de monopole de certains", explique le quotidien marocain.

Le portefeuille public se compose de 212 établissements publics, 44 entreprises publiques à participation directe du trésor et 442 filiales et participations publiques. Mais comme l'expliquait la Cour des comptes dans un rapport publié en mars dernier, le secteur des entreprises et des établissements publics (EEP) se divise en deux catégories: une poignée d'entreprises qui créent de la richesse et alimentent le trésor public, et les autres qui affichent au mieux un faible niveau de rentabilité financière, sinon des comptes déficitaires.

Ce sont donc les premières citées qui devraient générer l’essentiel des revenus. Entre 2010 et 2014, l'Office chérifien des phosphates (OCP), l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Al Omrane, l'Office national des chemins de fer (ONCF), Autoroutes du Maroc (ADM) et Royal Air Maroc (RAM) ont contribué, en moyenne, à hauteur de 63,4% de l’investissement, de 57,8% du chiffre d’affaires et de 66,6% de la valeur ajoutée, alors même que le géant marocain des phosphates reste le principal contributeur dans tous les agrégats.

Au total, sept organismes produisent 80% de la valeur ajoutée. Pour l'année en cours, la situation devrait rester inchangée et les champions publics de l'économie marocaine sont ceux qui créeront le plus de richesses.

LIRE AUSSI:



Le PPS souhaite abaisser le seuil pour la formation d'un groupe parlementaire

$
0
0
PARLEMENT - Non content de se voir privé de groupe parlementaire, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) s'active pour amender le règlement intérieur de la Chambre des représentants, afin de revoir à la baisse le nombre de sièges minimum pour former un groupe parlementaire.

Alors que le règlement intérieur de la première chambre dispose, dans son article 32, que les partis politiques ne peuvent former des groupes parlementaires que s'ils disposent de 20 sièges au parlement, le parti dirigé par Nabil Benabdellah souhaite convaincre les autres formations politiques de revoir ce seuil à la baisse.

Le nouveau parlement sera celui où seuls six partis politiques disposeront de groupes parlementaires. Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) ne formera donc pas de groupe, mais un groupement parlementaire. "La différence est que le premier a un représentant au niveau du bureau de la Chambre, ce qui n'est pas le cas pour le groupement, qui ne sera pas représenté dans le bureau de la Chambre et ne pourra pas présider une commission. La perte est colossale pour le PPS", nous déclarait, précédemment, une source au parlement.

Limiter la fragmentation politique

Il est fort à parier que le seuil qui sera proposé par le PPS sera de 12 sièges pour la formation d'un groupe parlementaire. Car à l'exception de 1970 et de l'actuel règlement intérieur, le Maroc a toujours fixé la barre pour la formation d'un groupe parlementaire à 12 élus. Celle-ci a été portée à 20 députés car "pour la majorité des responsables de groupes, la barre fixée est trop basse et contribue à aggraver l’émiettement des forces politiques en accusant leur caractère parfois artificiel. Un souhait largement partagé tendrait plus tôt vers un chiffre plus élevé dans la perspective de limiter le nombre des formations et d’obtenir une assise politique plus cohérente", écrivait, en 2005, la constitutionnaliste Nadia Bernoussi.

La question ne manquera pas de soulever des vagues à la première chambre, car il faut rappeler que "l’exigence d’un nombre minimum d’élus répond à un double objectif, celui de limiter la fragmentation politique jugée nuisible pour le travail parlementaire et celui de ne pas priver une formation si petite soit elle, de sa légitime représentation", écrivait, en 2005, la constitutionnaliste Nadia Bernoussi.

LIRE AUSSI:



A trois semaines de la COP22, les organisateurs tâtent le terrain

$
0
0
ENVIRONNEMENT - A trois semaines de la COP22, les organisateurs de l'événement tâtent le terrain, avec les rencontres informelles pré-COP. Les 18 et 19 octobre, le comité de pilotage de la COP22 organise, à Marrakech, une rencontre ministérielle chapeautée par les présidents de la COP21 et de la COP22, Ségolène Royal et Salaheddine Mezouar, avec la participation de la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) Patricia Espinosa.

"400 participants sont attendus à la rencontre, en particulier des ministres issus de 80 pays ainsi que des représentants de la CCNUCC", indiquent les organisateurs de la COP22 dans un communiqué.

"Dans la continuité des consultations informelles organisées à Skhirat les 8 et 9 septembre dernier, cette rencontre ministérielle Pré-COP vise à discuter de la convocation, à Marrakech durant la COP22, de la Conférence des parties à l'Accord de Paris (CMA1), de l’élaboration du règlement de l’Accord de Paris, des moyens de mise en œuvre de ce dernier, des sujets liés à l’Agenda pré-2020 et de l’Agenda de l’Action élaboré par les Championnes de Haut Niveau pour le Climat, Hakima El Haité (COP22) et Laurence Tubiana (COP21)", ajoute le communiqué.

"Le 17 octobre, en amont de la rencontre Pré-COP, se tiendra également à Marrakech une Pré-COP de la Société Civile où seront organisés des débats entre représentants des groupes observateurs constitutifs de la CCNUCC (entreprises, environnement, gouvernements locaux, peuples autochtones, syndicats, femmes et genre, jeunes, fermiers et agriculteurs). Les débats seront suivis d’une discussion entre les présidents des COP21 et COP22", conclut le communiqué.

L'envoyé spécial des Etats-Unis pour le changement climatique, Jonathan Pershing, était attendu hier à Marrakech pour participer lui aussi à une "réunion informelle" pré-COP jusqu'au 20 octobre, selon un communiqué du département d’Etat américain.

La 22e conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22), dite "COP de l'action", se tient du 7 au 18 novembre à Marrakech et vise à mettre en application l'Accord de Paris conclu en décembre dernier dans la capitale française.

Le Maroc a ratifié l'Accord de Paris sur le climat mardi 21 septembre, à l'occasion de la 71e Assemblée générale de l'ONU. En tout, 60 pays on déposé leurs instruments de ratification, dépassant ainsi la barre des 55 ratifications requises pour l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris.

LIRE AUSSI:



Abdelilah Benkirane rencontre Laenser, Benabdellah et Chabat ce lundi

$
0
0
GOUVERNEMENT - Le chef du gouvernement et secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) Abdelilah Benkirane rencontre, ce lundi 17 octobre, les secrétaires généraux du Mouvement populaire (MP), du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et de l'Istiqlal.

Le site d'information Alyaoum24.com annonce que Abdelilah Benkirane a pris contact, en premier, avec le secrétaire général du Mouvement populaire (MP) Mohand Laenser, avant de rencontrer Nabil Benabdellah. Selon les informations obtenues par le HuffPost Maroc, la rencontre entre Abdelilah Benkirane et Nabil Benabdellah aura lieu en fin de matinée, au siège du PJD à Rabat.

Benkirane, qui a été chargé par le secrétariat général du PJD de démarrer les négociations en vue de former le prochain gouvernement, devrait organiser dès aujourd'hui plusieurs rencontres avec les dirigeants des autres partis politiques, à l'exception du Parti authenticité et modernité (PAM).

Tandis que la participation du Parti du progrès et du socialisme (PPS) au prochain gouvernement est assurée, il est à attendre que Abdelilah Benkirane rencontre aussi, ce lundi 17 octobre, Hamid Chabat, secrétaire général de l'Istiqlal. Selon les informations obtenues par le HuffPost Maroc, le parti dirigé par Chabat souhaite obtenir négocier portefeuilles ministériels stratégiques, en plus de la présidence de la Chambre des représentants.

LIRE AUSSI: Les principales leçons du scrutin du 7 octobre




Un appel à la grève lancé par le personnel naviguant de Royal Air Maroc

$
0
0
TRANSPORT - Sur le front social, Royal Air Maroc est en proie à de sérieuses perturbations. Lors d'une assemblée générale tenue le lundi 17 octobre à partir de 18 heures au siège de l'Union marocaine du travail (UMT) à Casablanca, et qui a duré plus de quatre heures, les délégués syndicaux du personnel navigant commercial de la compagnie aérienne ont appelé à la grève à partir du mardi 18 octobre, confie au HuffPost Maroc une source syndicale présente sur place.

Parmi les revendications des hôtesses de l'air et stewards de la RAM: une augmentation des salaires de base, une majoration de la rémunération des heures de vol de nuit de 50% et l'instauration de frais de déplacement. La direction de la compagnie n'a pas répondu favorablement aux doléances du personnel naviguant.

LIRE AUSSI: Vers un mouvement de grève du personnel navigant commercial de la RAM?



Mesdames, la longueur de vos doigts dit beaucoup de votre sens de l'orientation

$
0
0
SCIENCE - Déterminer la personnalité de quelqu'un en observant les doigts de sa main. Qui n'a jamais, enfant, tenté l'exercice, en inventant n'importe quoi? Ne riez pas, on peut apprendre beaucoup de choses en s'intéressant aux doigts d'une personne. C'est ce que montre une étude norvégienne publiée en octobre 2016 dans la revue Behavioural Brain Research.

Les chercheurs de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU) ont mesuré les doigts des mains de 42 femmes, plus précisément leur index et leur annulaire, avant de leur faire faire quelques exercices mentaux. Pourquoi ces deux doigts? Parce que les gens dont l'index est plus court que l'annulaire auraient été plus exposés à la testostérone dans l'utérus de la mère et que c'est cette hormone, finalement plus que les doigts, qui intéresse les chercheurs.

Une question de testostérone

A la moitié de ces 42 femmes, Carl Pintzka, les chercheurs ont administré une goutte (0,5 mg) de testostérone. A l'autre moitié, un placebo. Puis ils leur ont demandé de résoudre un certain nombre d'exercices de logique et d'orientation dans l'espace.

Elles devaient par exemple naviguer (virtuellement) dans un labyrinthe ou faire pivoter mentalement des objets en 3D. Afin de pouvoir observer leur activité cérébrale, ces femmes étaient placées sous IRM.

Il s'est avéré que les femmes réussissant mieux ces exercices étaient les femmes ayant reçu une goutte de testostérone. Et en allant un peu plus loin, que ce sont celles supposées avoir été exposées à plus de testostérone in utero (ayant un index plus court que l'annulaire donc) qui ont encore mieux réussi que les autres.

Dépression, anxiété...

Mesdames, regardez donc vos doigts, si votre index est plus court que votre annulaire, il y a de fortes chances pour que vous ayez été exposée à plus de testostérone que la moyenne in utero et donc que vous ayez un meilleur sens de l'orientation.

Mais ce n'est pas la seule caractéristique qu'on peut déduire de la taille des doigts de la main. Les chercheurs précisent en effet qu'un taux d'exposition élevé à la testostérone dans l'utérus est également lié à une meilleure condition sportive. Mais aussi, à des risques de développer des troubles du déficit de l'attention, une dépression, de l'anxiété, comme de précédentes recherches l'ont démontré.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Tunisie: La vulnérabilité des artistes entre débats et appels à des réformes concrète

$
0
0
CULTURE- L'artiste tunisien jouit-il de tous ses droits et d'un statut social lui assurant une certaine stabilité? Comment enrayer sa vulnérabilité en période d'instabilité? C'est l'objet de la “Déclaration de Carthage pour la protection des artistes en situation de vulnérabilité” présentée, samedi le 15 octobre à l’Institut des Cultures d’Islam (ICI) à Paris.

C'est Lassaad Jamoussi universitaire et président des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) qui a porté ce jour-là ce projet, en rappelant qu'il a été élaboré en 2015 par un groupe d’artistes, d’universitaires et de militants tunisiens pour les droits des artistes.

L’objectif, a-t-il signalé, est de "faire adopter ce projet par l’Organisation de Nations Unies en septembre 2018", partant de la conviction qu’il “est impératif que la communauté internationale puisse s’engager positivement pour les droits des artistes dans le monde, notamment dans les zones de conflit “, a-t-il affirmé.

Prenant la parole, Souhayr Belhassen membre de la Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH), a indiqué que compte tenu de la vocation universelle de la Déclaration de Carthage, "il demeure nécessaire d’élaborer une stratégie bien claire pour faire adopter ce projet par l’ONU“. Dans ce contexte, elle a souligné l’importance de créer une masse critique pour influencer les différents intervenants, faire un travail de lobbying national et international et mobiliser la société civile dans les différents pays.

L’avocate et dramaturge Meriam Bousselmi qui a contribué à la rédaction de ce projet (avec Lassaad Jamoussi et l’universitaire Hamadi Redissi), a estimé que "la Déclaration de Carthage est un acte de résistance face à ce qui se passe dans le monde arabe, pour assurer la protection des artistes dans les zones de conflit ou de tension".

Il est à noter dans ce sens, que des réunions avec des artistes tunisiens et la rapporteuse spéciale dans le domaine des droits culturels au Conseil des droits de l’Homme sont prévues d’ici 2017.

Pour rappel, ce projet de la “Déclaration de Carthage” est le fruit d’une initiative des 17èmes Journées théâtrales de Carthage.

La Déclaration est depuis sa présentation, mise à la disposition des artistes, créateurs, personnalités et institutions concernées par la culture et les droits de l’Homme, et aussi au large public, pour signature, avant d’être validée par le gouvernement tunisien.

Elle sera ensuite soumise à l’Organisation des Nations Unies, dans le but de l’entériner et d’oeuvrer à la mise en application des recommandations qu’elle contient.

Partant du constat que les artistes, sont de plus en plus exposés à des actes intolérables portant atteinte à leur intégrité physique et morale, les privant du droit de créer librement, notamment dans les pays instables et dans les zones de conflits armés, le texte de la Déclaration mentionne qu’il est tout aussi nécessaire qu’urgent de consacrer une “Déclaration” appelant à la “protection des artistes persécutés, en situation de vulnérabilité, d’insécurité et de précarité, en situation périlleuse, dans les zones à risque et dans les zones de conflits armés”, de prendre les mesures appropriées et d’instituer des mécanismes spécifiques pour assurer cette protection.


Réactions dans le milieu artistique

Entre réticence et optimisme, le milieu artistique ne semble pas unanime face à une telle initiative.

"Il n'y a pas assez d'éléments pour juger de la présentation de cette action à Paris. Mais toute opération qui est née en Tunisie et trouve un écho international est à saluer", a affirmé au HuffPost Tunisie le réalisateur tunisien Mourad Ben Cheikh.

"C'est de l'ordre de la bonne intention mais le plus dur reste à faire", a estimé Mahmoud Chelbi, agitateur culturel à El Teatro, fondateur du syndicat des métiers des arts plastiques au HuffPost Tunisie.

Et d'ajouter: "Il est difficile de rassembler les artistes même sur une cause qui les concerne. Quand aux politiques, c'est pire. N'en parlons plus, bougeons!", préconise-t-il.

Avant de parler de la situation de l'artiste à l'échelle internationale, tâchons de lui donner un statut à l'échelle nationale, a indiqué au HuffPost Tunisie Ahmed Maalaoui, ingénieur son. Et d'ajouter: "Avant de parler de sa protection lors des périodes d'instabilité et de conflit, voyons comment en période de paix, ils vivent dans la précarité, finissent leur vie misérables, ne pouvant s'acheter de quoi se soigner parce qu'ils n'ont rien, travaillant tout au long de leur vie sans jouir d'aucun statut. Etre artistique n'est pas considéré jusqu'à maintenant comme un métier, régi par des règles et assurant une certaine stabilité contrairement au Maroc, par exemple, un pays qui a commencé le cinéma bien après nous", a expliqué l'ingénieur son.

Il est à noter que la situation précaire des artistes est un sujet redondant en Tunisie qui refait surface à chaque fois que la fragilité d'un artiste est mise en lumière dans les médias.

Février 2016, une nouvelle mutuelle pour les artistes tunisiens a été annoncée afin d'endiguer ce problème. "La mutuelle servira de rempart entre la création et les problèmes sociaux des artistes", avait expliqué Amor Ghedamsi, membre de la mutuelle et peintre tunisien contacté par le Huffpost Tunisie.

LIRE AUSSI: Tunisie: Des syndicats d'artiste annoncent la création d'une nouvelle mutuelle


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

L'accord de Paris sur les changements climatiques adopté par l'Assemblée des représentants du peuple

$
0
0
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, lundi lors d’une séance plénière, l’accord de Paris sur le changement climatique, avec 135 voix pour, sans aucune abstention ou opposition.



Le ministre des Affaires locales et de l’environnement, Riadh Mouakher a indiqué que l’accord de Paris engage tous les États et soutient les pays non responsables du réchauffement climatique en matière de transfert technologique et de financement des projets dans les pays les plus touchés par les changements climatiques.

Il a précisé que tout État accorde une contribution à hauteur de 28%, soulignant que l’accord entre en vigueur une fois adopté par 55% des États, sachant que 80 Etats l’ont l’adopté, jusqu’à maintenant.

Selon Mouakhar, les propositions de la Tunisie pour obtenir 20 milliards de dollars comportent certaines ambiguïtés et le ministère œuvrera à trouver plus de financements pour l’adaptation du domaine agricole au phénomène du changement climatique.

Le ministre a annoncé la création d’une administration chargée des changements climatiques, soulignant que la demande de la Tunisie d’obtenir 20 milliards de dollars ne signifie pas que cette somme lui sera accordée, indiquant que ce financement est octroyé, selon des programmes précis, prioritaires et à même d’être financés.

Dans son plan national présenté par la Tunisie aux Nation-Unies en marge de la COP 21, la Tunisie se proposait de "réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs (énergie, procédés industriels, agriculture, forêt et autres utilisations des terres, et déchets) de manière à baisser son intensité carbone de 41% en 2030 par rapport à l’année de base 2010".

Et d’ajouter que le plan solaire tunisien (PST) revêt une grande importance et bénéficierait de financements dans le cadre de l’accord de Paris, appelant à investir dans les énergies renouvelables.

Après son adoption par l'Assemblée des représentants du peuple, l'accord de Paris devra être ratifié et publié par le président de la République Béji Caid Essebsi conformément à l'article 77 de la Constitution tunisienne.

En route pour la COP 22

La Tunisie, a-t-il dit, a réservé un stand d’une superficie de 70m2 à la COP 22 qui aura lieu à Marrakech (Maroc) et a demandé des rencontres avec des réseaux actifs au plan mondial ayant une grande influence sur les projets de la Tunisie.

Répondant à des questions sur les problèmes de la pollution à Gabès, il a dit que la région est victime de politiques antérieures et que l‘office national de l’assainissement (ONAS) est en train de réparer le réseau d’assainissement à Gabès.

Par ailleurs, concernant les problèmes liés aux déchets, le ministère compte lancer 8 appels d’offres, au cours d’un seul mois, pour examiner les problèmes des déchets, à travers la création de nouveaux centres de transformation des déchets sur le grand Tunis qui compte seulement 3 centres pour 30% du total des déchets recensés dans le pays.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Raif Badawi: le gouvernement saoudien reprendrait les séances de flagellation

$
0
0
RAIF BADAWI - La Fondation Raif Badawi a annoncé lundi que des séances de flagellation reprendraient à l'encontre du blogueur saoudien emprisonné en Arabie saoudite pour "insulte" envers l'islam et arrêté en juin 2012.

"De source sûre, nous avons appris, aujourd’hui, une triste nouvelle, à savoir que le gouvernement saoudien allait reprendre les séances de flagellation à l’encontre de Raif Badawi", fait savoir un communiqué diffusé sur le site de la Fondation.

"Cette fois-ci, les coups de fouet seraient administrés à l’intérieur de la prison et non pas dans un endroit public", précise la Fondation qui demande à nouveau au gouvernement saoudien l'arrêt de "ce traitement indigne et inhumain envers le blogueur" et qui souhaite que le blogueur puisse rejoindre sa femme et ses enfants qui vivent à Sherbrooke au Québec.

En 2015, le blogueur saoudien Raif Badawi avait obtenu le Prix Sakharov, qui récompense des défenseurs des droits de l'Homme.

LIRE AUSSI:



Quand le ministre tunisien de la Culture redevient musicien et son homologue algérien poète, ça donne ça (VIDÉO)

$
0
0
Quand deux ministres de la Culture mixent sur scène leurs spécialités, cela donne un moment rare.

Lors de la cérémonie d'ouverture des journées culturelles algériennes de Sfax, le ministre tunisien de la Culture, Mohamed Zine El Abidine et son homologue algérien Azzedine Mihoubi se sont prêtés à un exercice original.

Prenant son Oud, le ministre tunisien démarre une mélodie, sur laquelle, le ministre algérien de la Culture lit un poème.

Bien loin de leur sphère politique, les deux ministres ont enjoué les présents dans un registre qu'ils maîtrisent bien.

Mohamed Zine El Abidine, est entre autres titulaire d'un doctorat en Histoire et Sciences Musicales de l’Université Panthéon-Sorbonne et était Directeur des Instituts Supérieurs de Musique de Tunis et de Sousse.

De son côté, Azzedine Mihoubi a été Président de l’union des écrivains algériens, Président de l’Union Générale des Hommes de Lettres Arabes et Président du Haut Conseil de la langue Arabe. Il a en outre publié de nombreux recueils de poésie tels que "Le palmier et la rame" en 1997 ou encore "Asfar al malaika" en 2008.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Donald Trump aurait trouvé sa reconversion après la présidentielle

$
0
0
ÉTATS-UNIS - Que fera Donald Trump le 9 novembre? Pour ses partisans inconditionnels, la réponse ne fait aucun doute: il célébrera son élection à la présidence des Etats-Unis. Mais, au vu des sondages et de la tournure prise ces dernières semaines par la campagne qui l'oppose à Hillary Clinton, difficile d'y croire.

Si bien sûr rien n'est écrit à l'avance, on peut donc imaginer un scénario différent pour le milliardaire controversé, comme le fait Quartz: "Donald Trump va essayer de lancer sa propre chaîne de télévision après sa défaite", écrit le site spécialisé, qui se base sur une information du Financial Times.
Selon le très sérieux quotidien économique, le gendre de Donald Trump et époux d'Ivanka Trump, alias Jared Kushner, "a approché l'un des meilleurs négociateurs de l'industrie des médias", Aryeh Bourkoff, à ce sujet.

Contrer les médias "malhonnêtes et biaisés"


L'objectif du futur ex-candidat républicain? "Capitaliser sur le mouvement populiste qui a émergé de sa campagne dans l'éventualité d'une défaite électorale" face à sa rivale démocrate Hillary Clinton, donnée grande gagnante (48% contre 37% à Donald Trump) par le dernier sondage national NBC/WSJ dans la course à la Maison Blanche.
Comme le souligne encore le Financial Times, cette démarche s'inscrirait dans la volonté de contrer les médias mainstream qualifiés de "malhonnêtes et biaisés" par le magnat de l'immobilier.
Donald Trump s'est lui-même entouré de personnalités qui gravitent dans l'univers des médias, note Quartz. Jared Kushner publie l'hebdomadaire New York Observer, Stephen Bannon, patron du site ultra-conservateur Breitbart News, est le directeur de campagne de Donald Trump et Sean Hannity, commentateur politique vedette de Fox News, le conseille.

LIRE AUSSI:





Un jeune marocain découvert dans le moteur d'un bus à la frontière de Sebta

$
0
0
IMMIGRATION - Le phénomène des mineurs clandestins non accompagnés est une problématique à laquelle les autorités de Sebta doivent faire face quotidiennement. Et cela n'a malheureusement pas l'air près de s'arrêter.

Dans la nuit de dimanche 16 à lundi 17 octobre, les agents de la Guardia Civil ont en effet découvert un jeune garçon marocain caché dans le moteur d'un bus. Ce dernier s'était glissé dans un petit espace compris entre la mécanique du véhicule et sa paroi.

La découverte a eu lieu lors d'un contrôle de routine effectué par la police espagnole au niveau du poste frontière de Tarajal. Le garçon a été remis à la police nationale pour qu'il soit amené dans la zone mise en place à Sebta destinée aux mineurs.

Au mois de février dernier, le ministre espagnol des affaires étrangères José Manuel García-Margallo avait déclaré à la presse que les enclaves de Sebta et Melilla faisaient face à une recrudescence du nombre de mineurs non accompagnés tentant de se rendre en Europe.

Entre 2015 et 2016, le phénomène s'est amplifié de 60% dans les rues de Melilla où le nombre de jeunes marocains en situation irrégulière est passé de 200 à 320.

Quelques jours plus tard, c'est l'agence de presse EFE qui tirait la sonnette d'alarme en annonçant que plus de 2.200 mineurs marocains clandestins non accompagnés se trouveraient en Espagne.

A l'heure actuelle, il n'existe aucun partenariat entre Madrid et Rabat pour gérer leur rapatriement au royaume contrairement à celui qui a été récemment mis en place entre le Maroc et la Suède .

LIRE AUSSI:


lockquote>

Les codes Wifi d'aéroports du monde entier réunis sur une carte

$
0
0
INTERNET - Les voyages, la valise, le passeport...et les heures d'attentes interminables dans les halls des aéroports, privés de toute connexion! Pour ceux qui ne peuvent se passer d'Internet et qui veulent mettre à profit ces longues heures d'inactivités, un ingénieur en sécurité informatique (et également blogueur voyage) a une solution.

En avril, Anil Polat (alias FoxNomad sur les réseaux) a créé une carte interactive, actuellement très partagée, regroupant les mots de passe de plusieurs aéroports dans le monde. Pour que sa carte soit actualisée, il encourage les utilisateurs du monde entier à lui envoyer régulièrement les nouveaux mots de passe et/ou aéroports à ajouter à sa carte, en lui laissant un message sur sa page Facebook ou par email.



Si rien n'indique que le système est légal, Anil Polat entend bien exploiter son invention jusqu'au bout. En septembre 2016, il a lancé une application, WiFox, disponible sur IOs, Amazon et Google Play, avec une liste d'aéroports et de mots de passe Wifi sans cesse mise à jour. Et évidemment, une fois l'application téléchargée (moyennant environ 2 euros), la carte est accessible hors-connexion.

Pour autant, l'application n'est pas encore parfaite. L'ingénieur travaille en effet encore à résoudre certains bugs, signalés au quotidien par les utilisateurs. De plus, sa liste est loin d'être complète: sur les quelques 17.000 aéroports disséminés sur le globe, un peu plus d'une centaine est pour l'instant répertoriée. Sans compter les aéroports qui offrent un accès gratuit au Wi-Fi, comme l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy, qui d'ailleurs ne figure pas sur la carte...

LIRE AUSSI:





Le roi rend de nouveau visite à Abderrahman El Youssoufi (PHOTOS ET VIDÉO)

$
0
0
VISITE ROYALE - Trois jours après une première visite, le roi Mohammed VI s'est rendu une seconde fois au chevet de Abderrahman El Youssoufi, lundi après-midi. L'ancien premier ministre socialiste est hospitalisé depuis quelques jours à l'hôpital Cheikh Khalifa Ibn Zaid de Casablanca, suite à un malaise.

Selon AlYaoum 24, le roi Mohammed VI est arrivé vers 17h00 à l'hôpital "sans protocole", pour s'enquérir une seconde fois de l'état de santé d'El Youssoufi.

Dans une nouvelle photo publiée sur le web, on peut voir le roi souriant, habillé de façon décontractée, prendre un selfie avec le personnel de l'établissement.

roi


"La visite du roi m'a rendu plus optimiste", a confié El Youssoufi dans une vidéo d'Al Yaoum 24, après la deuxième visite royale. Mohamed Bensaïd Aït Idder, figure emblématique de la gauche marocaine, a lui aussi rendu visite à El Youssoufi lundi.

Né le 8 mars 1924, Abderrahman El Youssoufi est un des co-fondateurs de l'Union nationale des forces populaires, parti issu d'une scission entre ses créateurs et la formation de l'Istiqlal. Il avait été nommé en 1998 chef du gouvernement d'alternance par Hassan II suite aux élections législatives qui s'étaient tenues l'année précédente. Un poste qu'il a occupé jusqu'aux législatives de 2002.



LIRE AUSSI:



10 astuces essentielles pour de beaux cheveux en bonne santé toute l'année

$
0
0
CHEVEUX - Parce que la tendance est au naturel et aux cheveux sains, on va tout faire pour avoir une belle crinière en bonne santé toute l’année. Voici des conseils d'autant plus précieux aux changements de saison.

Brosser matin et soir!

Pourquoi? Parce brosser et peigner ses cheveux régulièrement permet d’ôter les poussières et les polluants. La technique? Avec des brosses rondes ou en poils naturels, on penche la tête en avant et on brosse de la nuque vers les longueurs.

Nettoyer sans frotter

Le bon geste? On mouille ses cheveux à l’eau tiède, puis on applique une noisette de produit sur les racines. On émulsionne délicatement le nettoyant en massant le cuir chevelu et on rince jusqu’à ce que les cheveux crissent sous les doigts.

Bien choisir son shampooing

Parce qu’un shampooing parfaitement adapté va nous permettre d’avoir des cheveux en santé tout au long de l’année! On le choisit au plus près de la nature de notre cuir chevelu et non des longueurs.

Ne pas oublier un deuxième shampooing

Même pressée, on ne zappe pas le deuxième shampooing! En effet, le premier lavage va nettoyer et débarrasser les cheveux des impuretés quant au second, il permet de faire profiter au maximum notre crinière des principes actifs de la formule.

Adoucir la fibre capillaire

Une fois le shampooing effectué, on dépose une noisette de revitalisant ou de masque réparateur sur les longueurs. On malaxe doucement le produit et après quelques minutes de pause, on rince.

Masser son cuir chevelu

Cela permet de favoriser la microcirculation, oxygéner le cuir chevelu et donc d’optimiser le tonus de notre crinière. Une à deux fois par mois, avant notre shampooing, on effectue des massages du cuir chevelu avec des concentrés fortifiants.

Réparer ses longueurs

Parce qu’après l’été et avec la venue de l’hiver nos longueurs n’ont pas fini de souffrir, on leur offre un traitement de fond afin de revitaliser la fibre capillaire. Le secret? Les masques régénérateurs. On les laisse poser une vingtaine de minutes.

Ne pas frotter ses cheveux mouillés

Une fois lavés, on a tendance à frictionner nos cheveux pour éliminer un maximum d’humidité. Conséquence, on les abîme encore plus. La solution? Les tamponner délicatement avec une serviette bien absorbante. De même, on ne les brosse pas les cheveux mouillés, car gorgés d’eau, ils sont beaucoup plus fragiles.

Ne pas abuser des élastiques

À force de se coiffer les cheveux en chignon trop serré ou de se les attacher constamment, nos longueurs cassent et s’abîment. Donc pour les épargner un peu on n’hésite pas à les laisser libres.

Penser aux compléments alimentaires

À base de vitamines B, d’acides aminés et d’oligoéléments divers, ils dopent la pousse et la qualité de notre tignasse. À commencer dès l’automne pour éviter la chute de cheveux saisonnière.

LIRE AUSSI:



Le nouveau clip de Moby va vous faire lâcher votre portable

$
0
0
MUSIQUE - Oubliez le Moby aux airs planants. L'artiste vient de sortir l'album "These Systems Are Failing" sous le nouveau nom de Moby & The Void Pacific Choir, et il est énervé. Très énervé. En atteste son dernier clip.

Pour le titre "Are You Lost in the World Like Me?", le musicien électro a fait appel au célèbre illustrateur Steve Cutts. En s'inspirant des dessins animés du studio Fleischer dans les années 30 (Betty Boop, Popeye et bien d'autres), Moby et Cutts dénoncent notre dépendance aux écrans.

"Pour moi, la vidéo parle de notre dépendance toujours croissante aux technologies, et des interactions entre les gens, ou plutôt de leur absence d'interactions. L'accent est mis sur le fait que la technologie nous affecte, nous désensibilise", explique Moby au sujet de ce clip.

Ce regard sombre sur le monde est omniprésent dans son dernier album, sorti en France chez Because Music le 14 Octobre.

"Nous avons construit de grandes cités. De grandes industries. De grands systèmes. Ces systèmes étaient censés nous protéger, nous rendre libres, mais au lieu de cela ils ont pollué notre air, tué les animaux, charcuté la terre – et nous ont détruits. Nous pensions avoir résolu les problèmes de production alimentaire et de distribution des richesses, mais nous sommes plus malheureux que jamais", écrit le végétarien pour présenter cet album aux influences punk, post-punk, et new-wave.

"J'ai fait écouter cet album à des amis de l'industrie musicale et ils ont dit: 'Humm, c'est quand-même assez violent'. Donc je suis rentré et j'ai rajouté de la violence." Le ton est donné.

LIRE AUSSI:



Viewing all 30776 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>